MOOREA, le 28/04/2016 - Dans le cadre de la révision du plan de gestion de l'espace maritime de Moorea, les membres du comité permanent sont allés à la rencontre des pêcheurs. L'objectif est de les informer sur les différentes lois existantes sur la pêche et ainsi récolter leur avis sur la réglementation actuelle du Plan.
En vue de la révision du Plan de gestion de l’espace maritime (PGEM) de Moorea, des réunions étaient organisées du 21 avril au 26 avril dans chaque commune associée entre les pécheurs, des membres du comité permanent du PGEM et des représentants de la direction des ressources marines et minières. Quelques associations (pêches, culturelles, environnementales…) étaient aussi présentes.
Au programme de ces réunions, un rappel sur les différentes lois ainsi que les règles du PGEM sur les pêches lagunaires (techniques de pêches interdites ou les espèces réglementées). L'occasion aussi pour les pêcheurs d'émettre leur avis sur la réglementation du PGEM et les problèmes qu'ils ont constaté dans les lagons.
"Lors de nos précédentes rencontres, les pêcheurs nous ont fait savoir qu’ils avaient besoin d'informations pour mieux connaitre la réglementation sur la pêche. On a fait donc venir des représentants de la Direction des ressources marines et minières pour répondre à leurs interrogations. Dans ces réunions, ils nous ont fait des propositions pour améliorer les règles actuelles du PGEM. Il s’agit vraiment de les impliquer dans ce processus", explique Heimanu Villierme, chargé de projet du PGEM.
Du côté des professionnels, les avis ne manquent pas. Ils se sentent dépossédés de leur espace vital avec le développement d’activités nautiques modernes. Ils dénoncent aussi la pollution dans le lagon à cause des produits toxiques utilisés par les agriculteurs dans les vallées. Les pêcheurs considèrent être les seuls à être réellement sanctionnés par rapport aux autres utilisateurs de la mer, comme certains prestataires touristiques, ou encore la population qui ne respecte pas la réglementation. Certaines positions adoptées par les autorités du Pays sont aussi pointées du doigt. Ces derniers sont notamment accusés de défendre avant tout les intérêts économiques et financiers dans différents dossiers au détriment de certaines règles du PGEM.
Ces remarques serviront de base pour les discussions futures. D'autres rencontres seront organisées ultérieurement. L'objectif est de définir une réglementation qui répondra aux attentes et qui sera respectée par tous. Les organisateurs quant à eux se disent satisfaits et confiants pour la suite des événements. "On a compris que les associations défendent les pêcheurs depuis des années. Ils parlent avec leur cœur, cela nous donne de l’espoir. Il faut qu’il y ait un soutien de la population, sinon les autorités du pays vont décider dans leurs bureaux. Dans ce cas-là, on ne pourra rien faire" explique Jean Brice Herrenschmidt, membre du Groupement d’intérêt économique (GIE) Océanide, chargé d’organiser la révision du PGEM.
En vue de la révision du Plan de gestion de l’espace maritime (PGEM) de Moorea, des réunions étaient organisées du 21 avril au 26 avril dans chaque commune associée entre les pécheurs, des membres du comité permanent du PGEM et des représentants de la direction des ressources marines et minières. Quelques associations (pêches, culturelles, environnementales…) étaient aussi présentes.
Au programme de ces réunions, un rappel sur les différentes lois ainsi que les règles du PGEM sur les pêches lagunaires (techniques de pêches interdites ou les espèces réglementées). L'occasion aussi pour les pêcheurs d'émettre leur avis sur la réglementation du PGEM et les problèmes qu'ils ont constaté dans les lagons.
"Lors de nos précédentes rencontres, les pêcheurs nous ont fait savoir qu’ils avaient besoin d'informations pour mieux connaitre la réglementation sur la pêche. On a fait donc venir des représentants de la Direction des ressources marines et minières pour répondre à leurs interrogations. Dans ces réunions, ils nous ont fait des propositions pour améliorer les règles actuelles du PGEM. Il s’agit vraiment de les impliquer dans ce processus", explique Heimanu Villierme, chargé de projet du PGEM.
Du côté des professionnels, les avis ne manquent pas. Ils se sentent dépossédés de leur espace vital avec le développement d’activités nautiques modernes. Ils dénoncent aussi la pollution dans le lagon à cause des produits toxiques utilisés par les agriculteurs dans les vallées. Les pêcheurs considèrent être les seuls à être réellement sanctionnés par rapport aux autres utilisateurs de la mer, comme certains prestataires touristiques, ou encore la population qui ne respecte pas la réglementation. Certaines positions adoptées par les autorités du Pays sont aussi pointées du doigt. Ces derniers sont notamment accusés de défendre avant tout les intérêts économiques et financiers dans différents dossiers au détriment de certaines règles du PGEM.
Ces remarques serviront de base pour les discussions futures. D'autres rencontres seront organisées ultérieurement. L'objectif est de définir une réglementation qui répondra aux attentes et qui sera respectée par tous. Les organisateurs quant à eux se disent satisfaits et confiants pour la suite des événements. "On a compris que les associations défendent les pêcheurs depuis des années. Ils parlent avec leur cœur, cela nous donne de l’espoir. Il faut qu’il y ait un soutien de la population, sinon les autorités du pays vont décider dans leurs bureaux. Dans ce cas-là, on ne pourra rien faire" explique Jean Brice Herrenschmidt, membre du Groupement d’intérêt économique (GIE) Océanide, chargé d’organiser la révision du PGEM.