George-Pau Langevin a présidé dans son ministère l’inauguration d’une exposition consacrée à la biodiversité des Outre-mers. Des richesses naturelles que pourront découvrir les visiteurs parisiens des Journées du Patrimoine qui se déroulent ce week-end.
PARIS le 17 septembre 2015- Vu de Paris, la dissolution de l’assemblée de Polynésie n’est pas d’actualité. La ministre des Outre-mer préfèrerait "que les élus arrivent à trouver les compromis pour faire leur travail et gérer leur territoire"
George Pau-Langevin n’en revient toujours pas qu’une petite phrase qu’elle a prononcée il y a deux semaines sur l’éventualité, très hypothétique, d’une dissolution de l’assemblée de la Polynésie française ait provoqué une telle tempête médiatique à Tahiti. Lorsqu’elle croise le correspondant à Paris de Tahiti-Infos lors de l’inauguration d’une exposition consacrée à la biodiversité en outre-mer, la ministre interroge : "Alors, il est calmé, Marcel Tuihani ? " , en référence au courrier de deux pages que lui a adressé le président de l’assemblée territoriale pour lui demander de ne pas intervenir dans les affaires internes du Tahoera'a, après qu’elle ait estimé que Gaston Flosse "devrait accepter de tourner la page".
Mais depuis, Gaston Flosse a dit "chiche" à une dissolution de l'assemblée polynésienne et Edouard Fritch a brandi à son tour cette même menace s’il n’arrive pas à former une majorité pour faire adopter son projet de budget 2016 pour la Polynésie à la fin de l’année. A Paris en tout cas, la dissolution n’est clairement pas d’actualité : "Il y a toujours des solutions possibles s’il y a un blocage mais ce que l’on peut souhaiter, c‘est que les élus arrivent à trouver les compromis pour faire leur travail et gérer leur territoire." La ministre en appelle à la responsabilité des élus polynésiens : "L’assemblée, elle travaille dans l’intérêt des Polynésiens. Les gens ont été élus, ils ont un travail à faire, il faut qu’ils le fassent."
Et si malgré tout Edouard Fritch ne trouvait pas de majorité ? George Pau-Langevin ne relancera pas la polémique : "Je souhaite surtout que les gens se disent qu’ils sont élus pour régler les problèmes des Polynésiens et qu’ils trouvent les compromis nécessaires pour arriver à avancer et ne pas bloquer l’institution. "
George Pau-Langevin n’en revient toujours pas qu’une petite phrase qu’elle a prononcée il y a deux semaines sur l’éventualité, très hypothétique, d’une dissolution de l’assemblée de la Polynésie française ait provoqué une telle tempête médiatique à Tahiti. Lorsqu’elle croise le correspondant à Paris de Tahiti-Infos lors de l’inauguration d’une exposition consacrée à la biodiversité en outre-mer, la ministre interroge : "Alors, il est calmé, Marcel Tuihani ? " , en référence au courrier de deux pages que lui a adressé le président de l’assemblée territoriale pour lui demander de ne pas intervenir dans les affaires internes du Tahoera'a, après qu’elle ait estimé que Gaston Flosse "devrait accepter de tourner la page".
Mais depuis, Gaston Flosse a dit "chiche" à une dissolution de l'assemblée polynésienne et Edouard Fritch a brandi à son tour cette même menace s’il n’arrive pas à former une majorité pour faire adopter son projet de budget 2016 pour la Polynésie à la fin de l’année. A Paris en tout cas, la dissolution n’est clairement pas d’actualité : "Il y a toujours des solutions possibles s’il y a un blocage mais ce que l’on peut souhaiter, c‘est que les élus arrivent à trouver les compromis pour faire leur travail et gérer leur territoire." La ministre en appelle à la responsabilité des élus polynésiens : "L’assemblée, elle travaille dans l’intérêt des Polynésiens. Les gens ont été élus, ils ont un travail à faire, il faut qu’ils le fassent."
Et si malgré tout Edouard Fritch ne trouvait pas de majorité ? George Pau-Langevin ne relancera pas la polémique : "Je souhaite surtout que les gens se disent qu’ils sont élus pour régler les problèmes des Polynésiens et qu’ils trouvent les compromis nécessaires pour arriver à avancer et ne pas bloquer l’institution. "
Pour une évaluation de la loi Morin
Est-ce un premier pas vers une modification de la loi Morin ? En tout cas, dans un courrier adressé au député polynésien Jean-Paul Tuaiva, le Premier ministre Manuel Valls s’est dit "favorable" à ce que soient "réexaminés" les critères d’indemnisation des victimes du nucléaire, "compte tenu du taux extrêmement faible de dossiers retenus " par le comité d’indemnisation jusqu'ici.
Interrogée sur le sujet, la ministre des Outre-mer se dit, elle, très favorable à une évaluation du dispositif : "Il faut comprendre pourquoi on arrive à des résultats aussi peu satisfaisants. Je pense qu’il faut analyser l’existant et on verra ce qu’il faut changer."
Avant cela, la ministre de la Santé, Marisol Touraine, doit réunir la commission consultative de suivi des conséquences des essais nucléaires "dans les tout prochains mois". Et George Pau-Langevin estime que c’est avec les membres de la commission de suivi "que l’on pourra faire ce travail ". Il faudra aussi attendre que les nouveaux critères d’indemnisation issus de la loi de programmation militaire 2014-2019 entrent en vigueur, ce qui n’est pas encore le cas, avant de pouvoir les évaluer et éventuellement les modifier. Déjà, ces nouveaux critères sont censés augmenter le nombre de bénéficiaires. "Normalement, c‘est fait pour", glisse encore la ministre.
Est-ce un premier pas vers une modification de la loi Morin ? En tout cas, dans un courrier adressé au député polynésien Jean-Paul Tuaiva, le Premier ministre Manuel Valls s’est dit "favorable" à ce que soient "réexaminés" les critères d’indemnisation des victimes du nucléaire, "compte tenu du taux extrêmement faible de dossiers retenus " par le comité d’indemnisation jusqu'ici.
Interrogée sur le sujet, la ministre des Outre-mer se dit, elle, très favorable à une évaluation du dispositif : "Il faut comprendre pourquoi on arrive à des résultats aussi peu satisfaisants. Je pense qu’il faut analyser l’existant et on verra ce qu’il faut changer."
Avant cela, la ministre de la Santé, Marisol Touraine, doit réunir la commission consultative de suivi des conséquences des essais nucléaires "dans les tout prochains mois". Et George Pau-Langevin estime que c’est avec les membres de la commission de suivi "que l’on pourra faire ce travail ". Il faudra aussi attendre que les nouveaux critères d’indemnisation issus de la loi de programmation militaire 2014-2019 entrent en vigueur, ce qui n’est pas encore le cas, avant de pouvoir les évaluer et éventuellement les modifier. Déjà, ces nouveaux critères sont censés augmenter le nombre de bénéficiaires. "Normalement, c‘est fait pour", glisse encore la ministre.