A l'issue de son entretien avec George Pau-Langevin, la délégation polynésienne a été reçue par la secrétaire d’Etat à l’égalité réelle.
PARIS, 25 mai 2016 - Edouard Fritch a été reçu rue Oudinot, mercredi en fin d’après-midi, par la ministre des Outre-mer, George Pau-Langevin. Il était accompagné de la ministre polynésienne de l’Education et de l’Enseignement supérieur, Nicole Sanquer, et par les députés Maina Sage et Jean-Paul Tuaiva.
La réunion de près d’une heure et demie a permis à la délégation polynésienne d'aborder les sujets évoqués par le président de la République, François Hollande, lors de son voyage officiel en Polynésie en février dernier, et évoqués depuis le début de la semaine à Paris par Edouard Fritch, notamment lors de ses entretiens à l’Elysée et avec le garde des Sceaux, Jean-Jacques Urvoas.
Les discussions ont ainsi porté sur les Accords de Papeete, la loi Morin, la révision de la loi statutaire et les réformes juridiques visant à accompagner la mise en place du tribunal foncier à Tahiti.
Le président du Pays s’est félicité de l’accompagnement actif du ministère des Outre-mer sur l’ensemble de ces dossiers à la veille d'être reçu, jeudi matin, au Quai d’Orsay par le ministre des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault.
Rencontre avec la secrétaire d’Etat à l’égalité réelle
En fin de matinée, la délégation polynésienne s'est entretenue avec Ericka Bareigts, la secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre, chargée de l’Egalité réelle.
C’était la première rencontre entre les autorités du Pays et la ministre. Ericka Bareigts a félicité les parlementaires polynésiens Sage et Tuaiva qui, selon elle, "portent la voix de la Polynésie française d’une manière intelligente". Pour la ministre, l’égalité réelle est un combat de tous les instants. Elle souhaite que tous les ultramarins aient les mêmes opportunités et affirme vouloir "se battre pour des avancées pour nos peuples".
Edouard Fritch a, lors de cette première rencontre, présenté la Polynésie française sur les plans géographiques, économiques, sociaux et humains. A travers cette présentation, le président polynésien a aussi souligné les problématiques de continuité territoriale, d’éducation ou de coût de la vie.
Pour la ministre, les plans de convergence tendant à promouvoir l’égalité vont "changer la relation entre la métropole et ses collectivités ultramarines". "On ouvre une nouvelle page qui va changer nos sociétés", a-t-elle assuré en soulignant qu'il s'agira d'un "processus sur le long terme".
La réunion de près d’une heure et demie a permis à la délégation polynésienne d'aborder les sujets évoqués par le président de la République, François Hollande, lors de son voyage officiel en Polynésie en février dernier, et évoqués depuis le début de la semaine à Paris par Edouard Fritch, notamment lors de ses entretiens à l’Elysée et avec le garde des Sceaux, Jean-Jacques Urvoas.
Les discussions ont ainsi porté sur les Accords de Papeete, la loi Morin, la révision de la loi statutaire et les réformes juridiques visant à accompagner la mise en place du tribunal foncier à Tahiti.
Le président du Pays s’est félicité de l’accompagnement actif du ministère des Outre-mer sur l’ensemble de ces dossiers à la veille d'être reçu, jeudi matin, au Quai d’Orsay par le ministre des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault.
Rencontre avec la secrétaire d’Etat à l’égalité réelle
En fin de matinée, la délégation polynésienne s'est entretenue avec Ericka Bareigts, la secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre, chargée de l’Egalité réelle.
C’était la première rencontre entre les autorités du Pays et la ministre. Ericka Bareigts a félicité les parlementaires polynésiens Sage et Tuaiva qui, selon elle, "portent la voix de la Polynésie française d’une manière intelligente". Pour la ministre, l’égalité réelle est un combat de tous les instants. Elle souhaite que tous les ultramarins aient les mêmes opportunités et affirme vouloir "se battre pour des avancées pour nos peuples".
Edouard Fritch a, lors de cette première rencontre, présenté la Polynésie française sur les plans géographiques, économiques, sociaux et humains. A travers cette présentation, le président polynésien a aussi souligné les problématiques de continuité territoriale, d’éducation ou de coût de la vie.
Pour la ministre, les plans de convergence tendant à promouvoir l’égalité vont "changer la relation entre la métropole et ses collectivités ultramarines". "On ouvre une nouvelle page qui va changer nos sociétés", a-t-elle assuré en soulignant qu'il s'agira d'un "processus sur le long terme".
Autonomie : la réforme statutaire au Parlement avant fin 2016
Edouard Fritch s’est entretenu mardi avec le député René Dosière, à l’Assemblée nationale. Les échanges ont porté sur la loi statutaire. Le président polynésien sortait d’un entretien avec Jean-Jacques Urvoas, le Garde des sceaux, lors duquel il avait recueilli l’assurance du ministre de la Justice d’une instruction par le Parlement, "avant la fin de cette année", de la réforme du statut d’autonomie de la Polynésie française.
Le député Dosière s’est également dit favorable à une révision du statut de la Polynésie française avant la fin de cette année. Attentif à la situation politique, économique et sociale polynésienne depuis de nombreuses années, le député apparenté PS de l’Aisne avait été un fervent opposant à l’instauration du statut d’autonomie de 2004. Il est depuis 2012 rapporteur à l’Assemblée nationale des crédits budgétaires pour les territoires d’outre-mer et la Nouvelle-Calédonie.
Edouard Fritch s’est entretenu mardi avec le député René Dosière, à l’Assemblée nationale. Les échanges ont porté sur la loi statutaire. Le président polynésien sortait d’un entretien avec Jean-Jacques Urvoas, le Garde des sceaux, lors duquel il avait recueilli l’assurance du ministre de la Justice d’une instruction par le Parlement, "avant la fin de cette année", de la réforme du statut d’autonomie de la Polynésie française.
Le député Dosière s’est également dit favorable à une révision du statut de la Polynésie française avant la fin de cette année. Attentif à la situation politique, économique et sociale polynésienne depuis de nombreuses années, le député apparenté PS de l’Aisne avait été un fervent opposant à l’instauration du statut d’autonomie de 2004. Il est depuis 2012 rapporteur à l’Assemblée nationale des crédits budgétaires pour les territoires d’outre-mer et la Nouvelle-Calédonie.