Jean-Christophe Bouissou, le ministre de la fonction publique a admis que le chantier de la revalorisation des grilles indiciaires de la fonction publique devrait être ouvert.
PAPEETE, le 22 octobre 2015. Les élus territoriaux ont adopté ce jeudi après-midi sans difficulté le réajustement des indices des plus bas échelons des agents de la fonction publique territoriale pour rattraper le niveau du Smig en vigueur depuis le 1er octobre 2014. Toutefois, émerge l'idée d'une revalorisation générale.
Aucune opposition frontale n'a été exprimée lors des débats ce jeudi après-midi concernant le relèvement des plus bas salaires de la fonction publique, car il en va de la nécessité pour ces agents d'être payés au moins à la valeur du Smig en vigueur depuis le 1er octobre 2014, avec un rattrapage effectué depuis plus d'un an. Ce n'était donc que justice. En revanche quelques remarques ont fusé sur le fait que l'ajustement prévu ne s'arrête pas au seul 1er échelon des catégories D mais s'étale, en fait, sur les sept premiers échelons (sur 11). "Il faudra dans les prochaines années réévaluer la grille indiciaire générale, car il serait difficile que les agents de catégorie D augmentent pour suivre l'évolution du Smig et pas les autres" notait Loïs Amaru pour le groupe Tahoera'a à l'assemblée de Polynésie.
Effectivement, "il faut se poser la question de l'avenir" poursuivait John Toromona dans le group Tapura.
"Le relèvement du Smig étant automatique il faudra peut-être déterminer un plafond et trouver le juste milieu pour contenter les agents sans que cela ne pénalise trop le budget du Pays". Dans les rangs de l'UPLD, Justine Teura s'interroge néanmoins sur le choix effectué par l'administration, sur les conseils de la direction générale des ressources humaines, d'avoir prolongé cette augmentation -qui n'était nécessaire à l'origine que sur le seul premier échelon- jusqu'au 7e. "Ce procédé ne pourra pas se répéter à chaque augmentation du Smig, car il arrivera que le 4e échelon du 1er grade viendrait se confondre avec le 4e échelon du 2e grade. Il faudra alors revaloriser tous les échelons des emplois de catégorie D".
Jean-Christophe Bouissou, intervenant à l'assemblée de Polynésie en tant que ministre de la fonction publique, a admis que "l'obligation de revoir les plus basses catégories pour réajuster le niveau de l'indice amène des contraintes liées au tassement de ces indices et de la progression indiciaire des agents". Bref, il va "falloir retravailler sur ces grilles, c'est un chantier qu'il faudra mettre en œuvre".
Aucune opposition frontale n'a été exprimée lors des débats ce jeudi après-midi concernant le relèvement des plus bas salaires de la fonction publique, car il en va de la nécessité pour ces agents d'être payés au moins à la valeur du Smig en vigueur depuis le 1er octobre 2014, avec un rattrapage effectué depuis plus d'un an. Ce n'était donc que justice. En revanche quelques remarques ont fusé sur le fait que l'ajustement prévu ne s'arrête pas au seul 1er échelon des catégories D mais s'étale, en fait, sur les sept premiers échelons (sur 11). "Il faudra dans les prochaines années réévaluer la grille indiciaire générale, car il serait difficile que les agents de catégorie D augmentent pour suivre l'évolution du Smig et pas les autres" notait Loïs Amaru pour le groupe Tahoera'a à l'assemblée de Polynésie.
Effectivement, "il faut se poser la question de l'avenir" poursuivait John Toromona dans le group Tapura.
"Le relèvement du Smig étant automatique il faudra peut-être déterminer un plafond et trouver le juste milieu pour contenter les agents sans que cela ne pénalise trop le budget du Pays". Dans les rangs de l'UPLD, Justine Teura s'interroge néanmoins sur le choix effectué par l'administration, sur les conseils de la direction générale des ressources humaines, d'avoir prolongé cette augmentation -qui n'était nécessaire à l'origine que sur le seul premier échelon- jusqu'au 7e. "Ce procédé ne pourra pas se répéter à chaque augmentation du Smig, car il arrivera que le 4e échelon du 1er grade viendrait se confondre avec le 4e échelon du 2e grade. Il faudra alors revaloriser tous les échelons des emplois de catégorie D".
Jean-Christophe Bouissou, intervenant à l'assemblée de Polynésie en tant que ministre de la fonction publique, a admis que "l'obligation de revoir les plus basses catégories pour réajuster le niveau de l'indice amène des contraintes liées au tassement de ces indices et de la progression indiciaire des agents". Bref, il va "falloir retravailler sur ces grilles, c'est un chantier qu'il faudra mettre en œuvre".