PAPEETE, 25 février 2014 – La Polynésie française et la société Tian Rui international investment (TRII) ont signé en fin de matinée une convention fixant le cadre de la mise en œuvre d’une unité de production aquacole sur l’atoll de Makemo, dans le centre-est de l’archipel des Tuamotu.
L’accord concrétisé ce mardi porte également sur d'importants avantages fiscaux négociés par l'investisseur chinois avec le Pays en faveur de sa représentation locale, la société par actions simplifiée Tahiti Nui Marine.
Le début des travaux pour l’installation de la base de Makemo est annoncé en juin prochain avec la construction d’un quai de transbordement en marge de la parcelle domaniale louée par le Pays pour une durée de 30 à 99 ans, pour accueillir les installations techniques et la base vie de l’entreprise Tahiti Nui Marine. Ce quai sera réalisé par des entreprises locales et pourrait représenter un investissement d’1,5 milliard Fcfp.
L’entreprise chinoise, entièrement détenue par TRII "sera inscrite dans les jours prochains" au registre du commerce de Papeete a assuré Gaston Flosse, alors que cela était annoncé en août au plus tard le 31 octobre dernier. "Il fallait d’abord signer la convention. Nous avons également adressé une lettre concernant les avantages fiscaux. Avantages qui seront traduits dans une loi du Pays qui sera soumise à l’assemblée et dans laquelle nous expliquerons dans le détail le contenu de ce protocole fiscal", a commenté le président Flosse.
> Lire : Makemo : objectif "plus de 50 000 tonnes" de production aquacole annuelle
La société s'engage à reverser l'équivalent de 2% de son chiffre d'affaires chaque année au Fonds pour l'emploi et la lutte contre la pauvreté. A terme cette activité aquacole table sur l'exportation d'une quantité annuelle de 50 000 tonnes de poissons à très forte valeur ajoutée sur le marché chinois, comme le mérou.
Mais, dans les grandes lignes, le Pays accepte d’exonérer de droits tous les matériels importés par la société Tahiti Nui Marine pour la réalisation du projet aquacole. Egalement, "l’exonération de l’impôt sur le bénéfice des sociétés pendant un certain temps ; l’exonération de la TVA, de l’impôt foncier", a énuméré en bref le président de la Polynésie française en reconnaissant "c’est vrai que nous avons consenti beaucoup d’avantages à cette société mais je considère vraiment que nos Polynésiens sont vraiment gagnants dans cette affaire-là", a-t-il aussi estimé en parlant de la création de 1 500 emplois locaux et de la formation de cadres polynésiens qui pourraient représenter 80% du personnel de la Tahiti Nui Marine à l'horizon 2024.
L’accord signé ce mardi fait suite à la signature en août dernier d’une lettre d’intention par laquelle la société chinoise s’engageait, moyennant un investissement de 1,5 milliard de dollars US sur 15 ans (près de 150 milliards Fcfp, NDLR), à créer une chaîne complète d'opérations aquacoles et de transformation sur l’atoll de Makemo. Le dispositif comprend un institut de recherche, une écloserie, une usine de transformation et de conditionnement, une centrale de traitement des eaux usées, une unité de production d’énergie solaire. La société Tahiti Nui Marine se chargera de la commercialisation des produits aquacoles ainsi obtenus.
La production sera réalisée par des aquaculteurs Polynésiens, titulaires d’une concession maritime, et selon un cahier de charges imposé par la société chinoise. Une seule concession sera toutefois attribuée à la société chinoise, pour permettre les recherches liées à la phase pilote du projet. Le matériel (cages, filets, bateau, cordage, alevins et aliments) sera fourni par la société chinoise. Durant la période de grossissement des espèces en élevage, pendant 12 à 18 mois, la société chinoise s'est aussi engagée à verser aux producteurs impliqués dans ce projet, une avance sur la vente future du poisson d'élevage.
L’accord concrétisé ce mardi porte également sur d'importants avantages fiscaux négociés par l'investisseur chinois avec le Pays en faveur de sa représentation locale, la société par actions simplifiée Tahiti Nui Marine.
Le début des travaux pour l’installation de la base de Makemo est annoncé en juin prochain avec la construction d’un quai de transbordement en marge de la parcelle domaniale louée par le Pays pour une durée de 30 à 99 ans, pour accueillir les installations techniques et la base vie de l’entreprise Tahiti Nui Marine. Ce quai sera réalisé par des entreprises locales et pourrait représenter un investissement d’1,5 milliard Fcfp.
L’entreprise chinoise, entièrement détenue par TRII "sera inscrite dans les jours prochains" au registre du commerce de Papeete a assuré Gaston Flosse, alors que cela était annoncé en août au plus tard le 31 octobre dernier. "Il fallait d’abord signer la convention. Nous avons également adressé une lettre concernant les avantages fiscaux. Avantages qui seront traduits dans une loi du Pays qui sera soumise à l’assemblée et dans laquelle nous expliquerons dans le détail le contenu de ce protocole fiscal", a commenté le président Flosse.
> Lire : Makemo : objectif "plus de 50 000 tonnes" de production aquacole annuelle
La société s'engage à reverser l'équivalent de 2% de son chiffre d'affaires chaque année au Fonds pour l'emploi et la lutte contre la pauvreté. A terme cette activité aquacole table sur l'exportation d'une quantité annuelle de 50 000 tonnes de poissons à très forte valeur ajoutée sur le marché chinois, comme le mérou.
Mais, dans les grandes lignes, le Pays accepte d’exonérer de droits tous les matériels importés par la société Tahiti Nui Marine pour la réalisation du projet aquacole. Egalement, "l’exonération de l’impôt sur le bénéfice des sociétés pendant un certain temps ; l’exonération de la TVA, de l’impôt foncier", a énuméré en bref le président de la Polynésie française en reconnaissant "c’est vrai que nous avons consenti beaucoup d’avantages à cette société mais je considère vraiment que nos Polynésiens sont vraiment gagnants dans cette affaire-là", a-t-il aussi estimé en parlant de la création de 1 500 emplois locaux et de la formation de cadres polynésiens qui pourraient représenter 80% du personnel de la Tahiti Nui Marine à l'horizon 2024.
L’accord signé ce mardi fait suite à la signature en août dernier d’une lettre d’intention par laquelle la société chinoise s’engageait, moyennant un investissement de 1,5 milliard de dollars US sur 15 ans (près de 150 milliards Fcfp, NDLR), à créer une chaîne complète d'opérations aquacoles et de transformation sur l’atoll de Makemo. Le dispositif comprend un institut de recherche, une écloserie, une usine de transformation et de conditionnement, une centrale de traitement des eaux usées, une unité de production d’énergie solaire. La société Tahiti Nui Marine se chargera de la commercialisation des produits aquacoles ainsi obtenus.
La production sera réalisée par des aquaculteurs Polynésiens, titulaires d’une concession maritime, et selon un cahier de charges imposé par la société chinoise. Une seule concession sera toutefois attribuée à la société chinoise, pour permettre les recherches liées à la phase pilote du projet. Le matériel (cages, filets, bateau, cordage, alevins et aliments) sera fourni par la société chinoise. Durant la période de grossissement des espèces en élevage, pendant 12 à 18 mois, la société chinoise s'est aussi engagée à verser aux producteurs impliqués dans ce projet, une avance sur la vente future du poisson d'élevage.