HAO, le 06 avril 2016 - Vendredi et samedi derniers des réunions d'information visant à vulgariser l'étude d'impact environnemental concernant le projet de ferme aquacole se sont tenus avec les principaux représentants des communautés de Hao.
À la demande du tavana de Hao, Théodore Tuahine, un représentant du cabinet d'études Pae Tai Pae Uta (PTPU) accompagné de Teari Taputuarai, le directeur général de la société Coco group engineering et mandataire du porteur de projet, se sont rendus à Hao afin de vulgariser l'étude d'impact environnemental au sujet du projet de complexe aquacole. Le maire de Hao considère qu'avec ses 394 pages, l'étude d'impact environnemental qui a été livrée n'est pas accessible aux habitants de l'île. "On a l'impression qu'on donne du fil à retordre à la population. L'étude fait 394 pages, les gens de Hao ne lisent pas beaucoup, alors j'ai préféré faire venir deux personnes pour éclaircir l'étude d'impact auprès de la population. Comme s'ils en ont envie, ils pourront donner leurs doléances pour la consultation publique", explique le maire.
La réunion d'information s'est déroulée en deux temps. Les deux représentants ont, d'abord, rencontré vendredi les membres des différentes communautés de l'atoll. Cette rencontre s'est déroulée dans le cadre d'une réunion de travail instituée par le maire, Théodore Tuahine, pour discuter chaque mois des projets communaux avec les représentants des différentes associations, églises, sports et personnalités.
Une réunion d'information a, ensuite, été organisée samedi matin à destination du grand public. Cette réunion s'est articulée en trois temps, l'explication du projet et de l'étude d'impact, les implications politiques pour l'atoll et enfin le temps des questions.
Le constat principal des intervenants et du maire est qu'il y a une très nette confusion entre les travaux de dépollution menés par l'armée et le projet du complexe aquacole mené par les Chinois.
Une fois que la différence entre les deux projets a été rétablie et que les questions de chacun ont été répondues, une grande partie de la population aurait dit accepter le projet. Cependant, quelques contestataires demeurent. Leur inquiétude principale porte essentiellement sur l'environnement.
La population a jusqu'au 15 avril pour consulter l'étude d'impact environnemental et déposer ses doléances. Une fois la consultation publique achevée, une délégation administrative a prévu de se rendre en Chine, accompagnée de Teari Taputuarai, afin de discuter de plusieurs points et notamment d'apporter des réponses à des questions concernant l'exploitation du complexe aquacole.
Une chose est sûre, les habitants de Hao placent beaucoup d'espoir dans la ferme aquacole, notamment dans les retombées économiques et le développement qu'elle entraînera.
À la demande du tavana de Hao, Théodore Tuahine, un représentant du cabinet d'études Pae Tai Pae Uta (PTPU) accompagné de Teari Taputuarai, le directeur général de la société Coco group engineering et mandataire du porteur de projet, se sont rendus à Hao afin de vulgariser l'étude d'impact environnemental au sujet du projet de complexe aquacole. Le maire de Hao considère qu'avec ses 394 pages, l'étude d'impact environnemental qui a été livrée n'est pas accessible aux habitants de l'île. "On a l'impression qu'on donne du fil à retordre à la population. L'étude fait 394 pages, les gens de Hao ne lisent pas beaucoup, alors j'ai préféré faire venir deux personnes pour éclaircir l'étude d'impact auprès de la population. Comme s'ils en ont envie, ils pourront donner leurs doléances pour la consultation publique", explique le maire.
La réunion d'information s'est déroulée en deux temps. Les deux représentants ont, d'abord, rencontré vendredi les membres des différentes communautés de l'atoll. Cette rencontre s'est déroulée dans le cadre d'une réunion de travail instituée par le maire, Théodore Tuahine, pour discuter chaque mois des projets communaux avec les représentants des différentes associations, églises, sports et personnalités.
Une réunion d'information a, ensuite, été organisée samedi matin à destination du grand public. Cette réunion s'est articulée en trois temps, l'explication du projet et de l'étude d'impact, les implications politiques pour l'atoll et enfin le temps des questions.
Le constat principal des intervenants et du maire est qu'il y a une très nette confusion entre les travaux de dépollution menés par l'armée et le projet du complexe aquacole mené par les Chinois.
Une fois que la différence entre les deux projets a été rétablie et que les questions de chacun ont été répondues, une grande partie de la population aurait dit accepter le projet. Cependant, quelques contestataires demeurent. Leur inquiétude principale porte essentiellement sur l'environnement.
La population a jusqu'au 15 avril pour consulter l'étude d'impact environnemental et déposer ses doléances. Une fois la consultation publique achevée, une délégation administrative a prévu de se rendre en Chine, accompagnée de Teari Taputuarai, afin de discuter de plusieurs points et notamment d'apporter des réponses à des questions concernant l'exploitation du complexe aquacole.
Une chose est sûre, les habitants de Hao placent beaucoup d'espoir dans la ferme aquacole, notamment dans les retombées économiques et le développement qu'elle entraînera.
Les questions qui inquiètent
Plusieurs questions ont été portées à l'attention des intervenants et du tavana. Parmi ces questions quelques-unes ressortent par leur récurrence.
Quels seront les contrôles pour le rejet des déchets des piscines en mer ?
Théodore Tuahine répond, "tous les déchets se jettera en pleine mer après la barrière de corail à moins 60 mètres. Rien ne sera rejeté dans le lagon", explique le constructeur.
L'accès à la passe Kaki sera-t-il fermé ?
Les plans prévoient une route de contournement qui sera construite par le territoire afin que les habitants de l'atoll puissent accéder à la passe Kaki.
Comment sera géré l'élevage en bassin dans le lagon ?
Les intervenants ne faisant pas partie du projet d'exploitation n'ont pas pu répondre à la question. Indiquant que "pour le moment nous avons d'abord à réaliser la ferma aquacole sur terre. La question de l'utilisation sera vue a posteriori
Combien d'emploi va générer le chantier ?
152 personnes seront embauchées sur place.
A-t-on besoin de femmes sur le chantier ?
"C'est assez difficile de répondre à cette question, car on n'a pas l'habitude de voir des femmes sur un chantier. Nous avons fini par trouver une solution à cette question. En effet, nous avons prévu de loger 400 personnes. Ainsi, nous avons prévu d'embaucher entre 15 et 20 femmes pour assurer le service de ménage et de blanchisserie", répond Teari Taputuarai, le directeur général de la société Coco group engineering et mandataire du porteur de projet.
Quels seront les contrôles pour le rejet des déchets des piscines en mer ?
Théodore Tuahine répond, "tous les déchets se jettera en pleine mer après la barrière de corail à moins 60 mètres. Rien ne sera rejeté dans le lagon", explique le constructeur.
L'accès à la passe Kaki sera-t-il fermé ?
Les plans prévoient une route de contournement qui sera construite par le territoire afin que les habitants de l'atoll puissent accéder à la passe Kaki.
Comment sera géré l'élevage en bassin dans le lagon ?
Les intervenants ne faisant pas partie du projet d'exploitation n'ont pas pu répondre à la question. Indiquant que "pour le moment nous avons d'abord à réaliser la ferma aquacole sur terre. La question de l'utilisation sera vue a posteriori
Combien d'emploi va générer le chantier ?
152 personnes seront embauchées sur place.
A-t-on besoin de femmes sur le chantier ?
"C'est assez difficile de répondre à cette question, car on n'a pas l'habitude de voir des femmes sur un chantier. Nous avons fini par trouver une solution à cette question. En effet, nous avons prévu de loger 400 personnes. Ainsi, nous avons prévu d'embaucher entre 15 et 20 femmes pour assurer le service de ménage et de blanchisserie", répond Teari Taputuarai, le directeur général de la société Coco group engineering et mandataire du porteur de projet.
Une procédure voulue méthodique
Plusieurs critiques sont faites au gouvernement quant à la gestion du dossier du complexe aquacole de Hao. Certains membres de l'opposition mettent en avant la lenteur de mise en place du projet. Nuihau Laurey, vice-président, interrogé dimanche sur Première répond à ses détracteurs " on est quasiment à la phase de délivrance du permis de construire. Par contre, on souhaite avoir toutes les garanties, notamment sur les normes, pour montrer la capacité de cette future société à exporter sur les marchés américain et européen. C’est un projet d’investissement de 100 milliards et donc ça prend du temps. (…) Il vaut mieux passer un peu plus de temps pour réfléchir et aborder ces grands projets d’investissement plutôt que de se retrouver avec des ardoises qui se chiffrent en milliards".
Pour l'instant, l’étude d’impact sur l’environnement a été remise à l’administration le 10 mars ouvrant une phase de consultation publique jusqu’au 15 avril.
À l’issue de ce processus, l’administration pourrait prendre deux mois d’instruction avant d’être en mesure de délivrer un permis de terrassement, fin juin. Sans cette autorisation le démarrage des premiers travaux n'est pas possible. Ainsi, les travaux de terrassement ne devraient pas commencer avant début juillet.
Parallèlement, deux demandes de permis ont été déposées pour le compte de la société Tahiti Nui Ocean Foods : l’un pour la construction de la base d’hébergement des 400 ouvriers durant la phase de chantier ; l’autre pour la construction de l’usine elle-même. Tous deux ont été jugés « recevables » par l’administration. Mais les permis ne pourront pas être instruits et encore moins accordés avant septembre ou octobre 2016.
De son côté Teari Taputuarai, le directeur général de la société Coco group engineering et mandataire du porteur de projet, estime que tout se passe comme prévu. "Nous avons signé le contrat le 23 janvier 2015. Le chantier n'est pas en retard, au contraire, l'instruction du dossier est rapide. Le territoire a mis les moyens dans l'opération pour faire les choses bien, mais vite."
Pour l'instant, l’étude d’impact sur l’environnement a été remise à l’administration le 10 mars ouvrant une phase de consultation publique jusqu’au 15 avril.
À l’issue de ce processus, l’administration pourrait prendre deux mois d’instruction avant d’être en mesure de délivrer un permis de terrassement, fin juin. Sans cette autorisation le démarrage des premiers travaux n'est pas possible. Ainsi, les travaux de terrassement ne devraient pas commencer avant début juillet.
Parallèlement, deux demandes de permis ont été déposées pour le compte de la société Tahiti Nui Ocean Foods : l’un pour la construction de la base d’hébergement des 400 ouvriers durant la phase de chantier ; l’autre pour la construction de l’usine elle-même. Tous deux ont été jugés « recevables » par l’administration. Mais les permis ne pourront pas être instruits et encore moins accordés avant septembre ou octobre 2016.
De son côté Teari Taputuarai, le directeur général de la société Coco group engineering et mandataire du porteur de projet, estime que tout se passe comme prévu. "Nous avons signé le contrat le 23 janvier 2015. Le chantier n'est pas en retard, au contraire, l'instruction du dossier est rapide. Le territoire a mis les moyens dans l'opération pour faire les choses bien, mais vite."