PAPEETE, le 26 novembre 2016 - Désormais la propriété intellectuelle et industrielle est un champ de bataille planétaire. Mais la Polynésie a un retard considérable dans le domaine. D'où l'intérêt de la session d’information sur le sujet organisée ce lundi soir à 16h30 à la CCISM.
Ce lundi 28 novembre à 16h30, le grand amphi de la CCISM accueillera une session d'information intitulée "Labels et marques au service de l’économie polynésienne". Elle est parrainée par le ministère de la Relance, les deux intervenants seront William Vanizette et Léo Peuillot.
William Vanizette est le directeur de la Direction générale des affaires économiques (DGAE), l'administration qui gère le droit des marques en Polynésie. Léo Peuillot est un doctorant de l'université de Strasbourg qui réalise une thèse sur le droit des marques dans les collectivités, en particulier en Polynésie. Il travaille en parallèle à la DGAE sur la protection de notre image et de nos marques (voir notre interview de mai dernier).
Ce dernier nous annonce le programme : "nous allons présenter tout ce qu'il y a derrière le mot 'Label'. Parce que derrière ce terme, il y a en fait énormément d'outils, comme les AOC, AOP, IGP, la marque collective… L'objectif est de présenter ces outils, avec des exemples. Ensuite on essaiera d'aider les participants dans leurs choix stratégiques. Le but est vraiment de provoquer un déclic, qu'ils se disent 'oui, pourquoi pas nous aussi un AOC, nous aussi un label…' Ça s'adresse à tous les agents économiques, même les artisans !"
Ce sera aussi l'occasion de poser vos questions pratiques sur la propriété industrielle et de découvrir ce que le Pays compte faire dans le domaine. Car quand la Polynésie a acquis cette compétence avec le statut de 2004, elle l'a négligée pendant 10 ans, jusqu'en 2014. Ainsi, la DGAE devait proposer aux entreprises polynésiennes d'enregistrer leurs marques directement auprès d'elle depuis… le 1er janvier 2014. Mais les annonces n'ont pour l'instant pas été suivies d'effet et il faut encore passer par l'INPI. Il était aussi question, lors de la semaine de l'innovation publique, de la mise en place d'une marque polynésienne, moins chère et plus facile à réserver qu'une marque européenne. L'occasion de faire le point ?
Ce lundi 28 novembre à 16h30, le grand amphi de la CCISM accueillera une session d'information intitulée "Labels et marques au service de l’économie polynésienne". Elle est parrainée par le ministère de la Relance, les deux intervenants seront William Vanizette et Léo Peuillot.
William Vanizette est le directeur de la Direction générale des affaires économiques (DGAE), l'administration qui gère le droit des marques en Polynésie. Léo Peuillot est un doctorant de l'université de Strasbourg qui réalise une thèse sur le droit des marques dans les collectivités, en particulier en Polynésie. Il travaille en parallèle à la DGAE sur la protection de notre image et de nos marques (voir notre interview de mai dernier).
Ce dernier nous annonce le programme : "nous allons présenter tout ce qu'il y a derrière le mot 'Label'. Parce que derrière ce terme, il y a en fait énormément d'outils, comme les AOC, AOP, IGP, la marque collective… L'objectif est de présenter ces outils, avec des exemples. Ensuite on essaiera d'aider les participants dans leurs choix stratégiques. Le but est vraiment de provoquer un déclic, qu'ils se disent 'oui, pourquoi pas nous aussi un AOC, nous aussi un label…' Ça s'adresse à tous les agents économiques, même les artisans !"
Ce sera aussi l'occasion de poser vos questions pratiques sur la propriété industrielle et de découvrir ce que le Pays compte faire dans le domaine. Car quand la Polynésie a acquis cette compétence avec le statut de 2004, elle l'a négligée pendant 10 ans, jusqu'en 2014. Ainsi, la DGAE devait proposer aux entreprises polynésiennes d'enregistrer leurs marques directement auprès d'elle depuis… le 1er janvier 2014. Mais les annonces n'ont pour l'instant pas été suivies d'effet et il faut encore passer par l'INPI. Il était aussi question, lors de la semaine de l'innovation publique, de la mise en place d'une marque polynésienne, moins chère et plus facile à réserver qu'une marque européenne. L'occasion de faire le point ?