NOUMÉA, 10 juin 2013 (AFP) - L'Inspection générale de la gendarmerie nationale (IGGN) a été chargée d'enquêter en Nouvelle-Calédonie sur des surfacturations présumées de déménagements de militaires et de gendarmes, a rapporté la presse locale.
Une source interne à la gendarmerie a confirmé à l'AFP que le parquet de Nouméa avait dessaisi la section de recherche de la gendarmerie en Nouvelle-Calédonie, qui conduisait une enquête préliminaire, au profit de l'IGGN.
Dans cette affaire, révélée par le quotidien Les Nouvelles Calédoniennes, la justice soupçonne plusieurs sociétés de déménagement de l'archipel de gonfler artificiellement les devis de déménagement de gendarmes et de militaires.
Ces déménagements, dont les montants sont plafonnés, sont pris en charge par le ministère de la Défense. En échange, les sociétés de déménagement offriraient des cadeaux aux militaires telles que des locations de voiture, des tablettes numériques ou des billets de train.
Selon le quotidien local, qui évoque "une vaste affaire d'escroquerie", plusieurs centaines de dossiers auraient déjà été épluchés, mettant tous en évidence l'octroi d'avantages en nature.
Contactées par l'AFP, plusieurs entreprises de déménagement de Nouméa ont refusé de s'exprimer sur cette affaire, mais le responsable de l'une d'elles a confirmé "ces pratiques courantes".
"Si un type devait attendre l'arrivée de sa voiture pendant deux semaines, on lui louait une voiture. Ca ne figure pas dans le devis. Il y a sans doute eu des dérapages avec des sociétés qui offraient plus", a-t-il déclaré sous couvert d'anonymat.
En Métropole, un juge d'instruction du pôle économique et financier de Marseille enquête sur un dossier similaire portant sur des déménageurs des Bouches-du-Rhône, qui auraient surfacturé des déménagements de militaires mutés à l'étranger ou en outre-mer.
L'enquête est intervenue suite à une plainte d'un ancien déménageur qui a fait faillite, après avoir refusé de prendre part à ces combines.
cw/rh/jag
Une source interne à la gendarmerie a confirmé à l'AFP que le parquet de Nouméa avait dessaisi la section de recherche de la gendarmerie en Nouvelle-Calédonie, qui conduisait une enquête préliminaire, au profit de l'IGGN.
Dans cette affaire, révélée par le quotidien Les Nouvelles Calédoniennes, la justice soupçonne plusieurs sociétés de déménagement de l'archipel de gonfler artificiellement les devis de déménagement de gendarmes et de militaires.
Ces déménagements, dont les montants sont plafonnés, sont pris en charge par le ministère de la Défense. En échange, les sociétés de déménagement offriraient des cadeaux aux militaires telles que des locations de voiture, des tablettes numériques ou des billets de train.
Selon le quotidien local, qui évoque "une vaste affaire d'escroquerie", plusieurs centaines de dossiers auraient déjà été épluchés, mettant tous en évidence l'octroi d'avantages en nature.
Contactées par l'AFP, plusieurs entreprises de déménagement de Nouméa ont refusé de s'exprimer sur cette affaire, mais le responsable de l'une d'elles a confirmé "ces pratiques courantes".
"Si un type devait attendre l'arrivée de sa voiture pendant deux semaines, on lui louait une voiture. Ca ne figure pas dans le devis. Il y a sans doute eu des dérapages avec des sociétés qui offraient plus", a-t-il déclaré sous couvert d'anonymat.
En Métropole, un juge d'instruction du pôle économique et financier de Marseille enquête sur un dossier similaire portant sur des déménageurs des Bouches-du-Rhône, qui auraient surfacturé des déménagements de militaires mutés à l'étranger ou en outre-mer.
L'enquête est intervenue suite à une plainte d'un ancien déménageur qui a fait faillite, après avoir refusé de prendre part à ces combines.
cw/rh/jag