Eric Prades, père de deux enfants précoces, a créé une antenne de l'AFEP en Polynésie il y a quelques mois.
PAPEETE, le 28 avril 2014. Quand l’intelligence devient un handicap : c’est le parcours difficile vécu par un père de famille, en métropole, lors de la scolarisation en maternelle de son deuxième fils, qu’il ne savait pas précoce. «Il avait des problèmes de comportement, il n’était pas bien à l’école. Il a fait une petite section de maternelle catastrophique» raconte Eric Prades. Finalement, à l’âge de 4 ans, le gamin turbulent est diagnostiqué comme un enfant en haute précocité après des tests de QI réalisés par une psychologue scolaire.
Devenu adhérent de l’AFEP (association française pour les enfants précoces), Eric Prades espère désormais se servir de son vécu pour éviter à d’autres toutes les difficultés que sa famille a traversé. «Une fois qu’on sait ce qui se passe, ça va beaucoup mieux et on sait s’adapter, on peut interpréter le comportement de l’enfant» continue-t-il. Plus sensible que les autres aux conflits intérieurs, l’enfant précoce comprend tout plus vite que les autres, et par intuition. Aussi, en classe, il peut rapidement s’ennuyer, gêner les autres, se renfermer sur lui-même jusqu’à devenir un cancre. Certains enfants précoces (près de la moitié) peuvent même souffrir de retards psychomoteurs. «Pour le corps enseignant, un enfant précoce mal appréhendé peut vite créer des situations de blocage et d’incompréhension».
Le mieux est de repérer le plus rapidement possible la précocité pour que l’entourage de l’enfant s’adapte à cette particularité. Lors de son arrivée en Polynésie, il y a quelques mois, Eric Prades n’a pas trouvé de relais locaux sur ce sujet. On estime en moyenne que 5% des enfants d’un territoire sont précoces. Il y a donc potentiellement un peu plus de 3500 enfants précoces en Polynésie dont la particularité n’est peut-être même pas repérée ni par leurs parents ni par les enseignants qui les encadrent au quotidien.
Devenu adhérent de l’AFEP (association française pour les enfants précoces), Eric Prades espère désormais se servir de son vécu pour éviter à d’autres toutes les difficultés que sa famille a traversé. «Une fois qu’on sait ce qui se passe, ça va beaucoup mieux et on sait s’adapter, on peut interpréter le comportement de l’enfant» continue-t-il. Plus sensible que les autres aux conflits intérieurs, l’enfant précoce comprend tout plus vite que les autres, et par intuition. Aussi, en classe, il peut rapidement s’ennuyer, gêner les autres, se renfermer sur lui-même jusqu’à devenir un cancre. Certains enfants précoces (près de la moitié) peuvent même souffrir de retards psychomoteurs. «Pour le corps enseignant, un enfant précoce mal appréhendé peut vite créer des situations de blocage et d’incompréhension».
Le mieux est de repérer le plus rapidement possible la précocité pour que l’entourage de l’enfant s’adapte à cette particularité. Lors de son arrivée en Polynésie, il y a quelques mois, Eric Prades n’a pas trouvé de relais locaux sur ce sujet. On estime en moyenne que 5% des enfants d’un territoire sont précoces. Il y a donc potentiellement un peu plus de 3500 enfants précoces en Polynésie dont la particularité n’est peut-être même pas repérée ni par leurs parents ni par les enseignants qui les encadrent au quotidien.
Une antenne AFEP en Polynésie française
Créée le 23 décembre 2013, l’antenne AFEP de Polynésie française, s’est d’abord mobilisée pour diffuser des informations sur la précocité auprès des autorités scolaires. Des demandes d’agréments ont été adressées au vice-rectorat, à la DEP (direction de l’enseignement primaire) et à la DES (direction de l’enseignement secondaire) pour pouvoir diffuser de la documentation sur la précocité, les indications pour la diagnostiquer et l’attitude à adopter avec ces enfants précoces. Une demande d’agrément auprès du ministère de l’éducation de Polynésie française est en cours. En métropole, l’AFEP est une association agréée par le ministère de l’Education nationale. La prise en compte de la précocité dans les programmes de l’Education nationale ne date que de 2005.
Contacts avec l’AFEP en Polynésie française : Eric Prades Tel. : 370 220 ou par mail à : [email protected]
Créée le 23 décembre 2013, l’antenne AFEP de Polynésie française, s’est d’abord mobilisée pour diffuser des informations sur la précocité auprès des autorités scolaires. Des demandes d’agréments ont été adressées au vice-rectorat, à la DEP (direction de l’enseignement primaire) et à la DES (direction de l’enseignement secondaire) pour pouvoir diffuser de la documentation sur la précocité, les indications pour la diagnostiquer et l’attitude à adopter avec ces enfants précoces. Une demande d’agrément auprès du ministère de l’éducation de Polynésie française est en cours. En métropole, l’AFEP est une association agréée par le ministère de l’Education nationale. La prise en compte de la précocité dans les programmes de l’Education nationale ne date que de 2005.
Contacts avec l’AFEP en Polynésie française : Eric Prades Tel. : 370 220 ou par mail à : [email protected]