Paris, France | AFP | vendredi 17/03/2017 - Quatre collectivités d'outre-mer, Saint-Pierre et Miquelon, Saint-Barthélémy, Saint-Martin et Wallis et Futuna, sont appelées aux urnes les 19 et/ou 26 mars, pour renouveler, comme tous les cinq ans, les élus de leur conseil territorial.
SAINT-PIERRE ET MIQUELON
Dans cet archipel français situé au large des côtes canadiennes, les électeurs vont renouveler les 19 élus du conseil territorial.
Sur ce petit territoire de 242 km2 où vivent 6.034 habitants, cette assemblée délibérative unique exerce à la fois les compétences d’un conseil régional et d'un conseil départemental, tout en bénéficiant de compétences spécifiques, notamment fiscales, douanières, d'urbanisme ou de logement.
Deux listes s'opposent. Archipel Demain est dirigé par le président sortant de la collectivité, Stéphane Artano, 44 ans, qui brigue un troisième mandat consécutif.
L’opposition est menée par Cap sur l’avenir, avec pour tête de liste l'avocat Matthew Reardon, 33 ans, et plusieurs cadres du parti radical de gauche, comme la ministre de la Fonction Publique, Annick Girardin, ou le député de Saint-Pierre-et-Miquelon, Stéphane Claireaux.
SAINT-MARTIN
Pour renouveler les 23 membres du conseil territorial de cette collectivité de 36.500 habitants, huit listes sont en compétition.
Aline Hanson, 67 ans, présidente de la collectivité sortante ayant soutenu Alain Juppé à la primaire de la droite, est candidate à sa succession, à la tête du mouvement "Continuons pour Saint-Martin". Mais l'une de ses adjointes, Jeanne Rogers-Vanterpool, conduit son propre mouvement, comme Alain Richardson, candidat à la tête d'une liste nommée "En Marche vers le Progrès".
Alain Richardson, 53 ans, avait remporté les élections territoriales il y a cinq ans, avant de devoir laisser sa place à Aline Hanson, ses comptes de campagne ayant été invalidés.
Le député LR de Saint-Martin et Saint-Barthélemy, Daniel Gibbs, 49 ans, figure également parmi les candidats, à la tête de sa "Team Gibbs". Il avait échoué au second tour des dernières élections territoriales.
La campagne a porté sur l'attractivité du territoire pour les investisseurs et la stimulation de l’activité économique de la partie française de l’île, qui souffre de la concurrence de la partie hollandaise.
Le défi est aussi de faire face à un chômage dépassant 33%. La population plutôt jeune et anglophone pâtit d’un manque de qualification. Des conditions qui font le lit d’une délinquance et d’une criminalité élevée.
SAINT-BARTHELEMY
Quatre listes sont en lice pour élire les 19 membres du conseil territorial.
A la tête d'une liste "Saint-Barth d’Abord", le président de la collectivité sortant, Bruno Magras est candidat à sa succession. Cette île de près de 10.000 habitants sur 25 km2, qui vit du tourisme de luxe a connu un véritable boom économique, au point d’être aujourd’hui "victime de son succès", selon cet élu LR de 65 ans.
L'enjeu est de savoir comment freiner les ardeurs des investisseurs que ne rebutent pas les prix très élevés du foncier et de l’immobilier, au risque du surdéveloppement et d’une urbanisation excessive. Nuisances liées à la construction, saturation du réseau routier et crainte de lasser la clientèle fortunée sont des préoccupations prédominantes.
Largement réélu il y a cinq ans, Bruno Magras pourrait être mis en ballottage pour la première fois.
WALLIS-ET-FUTUNA
Les électeurs de l'archipel de Wallis et Futuna, dans le Pacifique sud, sont appelés aux urnes uniquement le 26 mars pour renouveler les 20 membres de l'assemblée territoriale.
31 listes ont été déposées pour ces élections au scrutin proportionnel à un tour.
L'assemblée, actuellement présidée par Mickaele Kulimoetoke, délibère sur les affaires territoriales et vote le budget tandis que l'exécutif est assuré par l'administrateur supérieur (préfet).
Les étiquettes politiques métropolitaines ne peuvent servir de grille de lecture dans ce minuscule archipel polynésien de 142 km2, où vote et alliances répondent le plus souvent à des liens claniques ou familiaux.
La campagne s'organise essentiellement avec des réunions dans les villages, autour d'un kava, boisson cérémonielle du Pacifique.
Wallis-et-Futuna, dernier "royaume" de la République française, compte trois souverains, un à Wallis, deux à Futuna.
Leur pouvoir, prépondérant dans toutes les décisions, est reconnu par l'Etat et les trois rois siègent de droit comme vice-présidents au conseil territorial présidé par l'administrateur supérieur.
Wallis-et-Futuna vivent essentiellement de transferts financiers de la métropole et sont frappées par un exode massif de population.
SAINT-PIERRE ET MIQUELON
Dans cet archipel français situé au large des côtes canadiennes, les électeurs vont renouveler les 19 élus du conseil territorial.
Sur ce petit territoire de 242 km2 où vivent 6.034 habitants, cette assemblée délibérative unique exerce à la fois les compétences d’un conseil régional et d'un conseil départemental, tout en bénéficiant de compétences spécifiques, notamment fiscales, douanières, d'urbanisme ou de logement.
Deux listes s'opposent. Archipel Demain est dirigé par le président sortant de la collectivité, Stéphane Artano, 44 ans, qui brigue un troisième mandat consécutif.
L’opposition est menée par Cap sur l’avenir, avec pour tête de liste l'avocat Matthew Reardon, 33 ans, et plusieurs cadres du parti radical de gauche, comme la ministre de la Fonction Publique, Annick Girardin, ou le député de Saint-Pierre-et-Miquelon, Stéphane Claireaux.
SAINT-MARTIN
Pour renouveler les 23 membres du conseil territorial de cette collectivité de 36.500 habitants, huit listes sont en compétition.
Aline Hanson, 67 ans, présidente de la collectivité sortante ayant soutenu Alain Juppé à la primaire de la droite, est candidate à sa succession, à la tête du mouvement "Continuons pour Saint-Martin". Mais l'une de ses adjointes, Jeanne Rogers-Vanterpool, conduit son propre mouvement, comme Alain Richardson, candidat à la tête d'une liste nommée "En Marche vers le Progrès".
Alain Richardson, 53 ans, avait remporté les élections territoriales il y a cinq ans, avant de devoir laisser sa place à Aline Hanson, ses comptes de campagne ayant été invalidés.
Le député LR de Saint-Martin et Saint-Barthélemy, Daniel Gibbs, 49 ans, figure également parmi les candidats, à la tête de sa "Team Gibbs". Il avait échoué au second tour des dernières élections territoriales.
La campagne a porté sur l'attractivité du territoire pour les investisseurs et la stimulation de l’activité économique de la partie française de l’île, qui souffre de la concurrence de la partie hollandaise.
Le défi est aussi de faire face à un chômage dépassant 33%. La population plutôt jeune et anglophone pâtit d’un manque de qualification. Des conditions qui font le lit d’une délinquance et d’une criminalité élevée.
SAINT-BARTHELEMY
Quatre listes sont en lice pour élire les 19 membres du conseil territorial.
A la tête d'une liste "Saint-Barth d’Abord", le président de la collectivité sortant, Bruno Magras est candidat à sa succession. Cette île de près de 10.000 habitants sur 25 km2, qui vit du tourisme de luxe a connu un véritable boom économique, au point d’être aujourd’hui "victime de son succès", selon cet élu LR de 65 ans.
L'enjeu est de savoir comment freiner les ardeurs des investisseurs que ne rebutent pas les prix très élevés du foncier et de l’immobilier, au risque du surdéveloppement et d’une urbanisation excessive. Nuisances liées à la construction, saturation du réseau routier et crainte de lasser la clientèle fortunée sont des préoccupations prédominantes.
Largement réélu il y a cinq ans, Bruno Magras pourrait être mis en ballottage pour la première fois.
WALLIS-ET-FUTUNA
Les électeurs de l'archipel de Wallis et Futuna, dans le Pacifique sud, sont appelés aux urnes uniquement le 26 mars pour renouveler les 20 membres de l'assemblée territoriale.
31 listes ont été déposées pour ces élections au scrutin proportionnel à un tour.
L'assemblée, actuellement présidée par Mickaele Kulimoetoke, délibère sur les affaires territoriales et vote le budget tandis que l'exécutif est assuré par l'administrateur supérieur (préfet).
Les étiquettes politiques métropolitaines ne peuvent servir de grille de lecture dans ce minuscule archipel polynésien de 142 km2, où vote et alliances répondent le plus souvent à des liens claniques ou familiaux.
La campagne s'organise essentiellement avec des réunions dans les villages, autour d'un kava, boisson cérémonielle du Pacifique.
Wallis-et-Futuna, dernier "royaume" de la République française, compte trois souverains, un à Wallis, deux à Futuna.
Leur pouvoir, prépondérant dans toutes les décisions, est reconnu par l'Etat et les trois rois siègent de droit comme vice-présidents au conseil territorial présidé par l'administrateur supérieur.
Wallis-et-Futuna vivent essentiellement de transferts financiers de la métropole et sont frappées par un exode massif de population.