Paris - le 06/11/17 - Edouard Fritch a été reçu ce lundi matin par Emmanuel Macron, à l’Elysée. Lors de cette première rencontre, le Président de la République lui a confirmé que l’Accord de l’Elysée signé par François Hollande sera bien respecté.
Edouard Fritch a été reçu par Emmanuel Macron pendant une heure, ce lundi matin. C’est la première fois que les deux hommes se rencontraient depuis l’élection présidentielle, mais Edouard Fritch avait appelé à voter pour lui lors du second tour de l’élection présidentielle et les députées Maina Sage et Nicole Sanquer s’inscrivent dans un soutien « constructif » à la majorité présidentielle.
Cet entretien s’est fait à la demande du président de la Polynésie française, et en tant que membre du Forum du Pacifique, puisqu’Emmanuel Macron a souhaité recevoir les représentants des Etats du Pacifique à Paris en décembre pour une conférence sur le changement climatique.
Pour Edouard Fritch, il s’agissait aussi de présenter les dossiers polynésiens et d’essayer de nouer des relations aussi bonnes avec l’Etat que durant le quinquennat de François Hollande. A la sortie, il a décrit « une prise de contact positive », des discussions « très ouvertes » et un président de la République qui a « beaucoup écouté et qui nous a posé beaucoup de questions ».
Edouard Fritch semble avoir été séduit par la personnalité d’Emmanuel Macron, seulement âgé de 39 ans : « C’est un jeune, donc cela veut dire sympa, ouvert et à l’écoute. On a rencontré un Président de la République qui se met à la hauteur des élus qu’il reçoit et ça c’est extraordinaire. »
Sur le fond, Edouard Fritch a eu confirmation que l’Accord de l’Elysée, signé à la fin du précédent quinquennat, sera bien respecté et mis en œuvre : « Il nous a confirmé qu’il continuera, comme il s’y est engagé lors des élections présidentielles, à mettre en œuvre toutes les déclinaisons issues de cet Accord de l’Elysée. »
Malgré l’annonce la semaine dernière de l’arrêt du financement de l’équivalent fonds vert, censé aider la Polynésie française et la Nouvelle-Calédonie à s’adapter au réchauffement climatique, Edouard Fritch s’est voulu conciliant : « Cela ne nous gêne pas aujourd’hui », puisque le Pays n’a pas encore déposé de projet à financer. « Mais ce qu’il faut espérer, c’est que les moyens substitutifs arriveront rapidement. » Pour l’heure, le secrétaire d’Etat Sébastien Lecornu, a confirmé la suppression des crédits pour 2018 et a seulement annoncé la mise en place d’un groupe de travail pour envisager la suite. Le projet de loi pour toiletter le Statut serait également « pratiquement prêt » et Edouard Fritch a demandé à y être associé.
A quelques mois des élections territoriales, Edouard Fritch s’affiche donc confiant quant au maintien de bonnes relations avec le sommet de l’Etat : « Je pense que si nous sommes respectueux des institutions et des personnes, si nous sommes transparents, on ne peut que s’entendre. » Selon lui, Emmanuel Macron pourrait se rendre au fenua, « peut-être dans le second semestre » de cette année.
Edouard Fritch a été reçu par Emmanuel Macron pendant une heure, ce lundi matin. C’est la première fois que les deux hommes se rencontraient depuis l’élection présidentielle, mais Edouard Fritch avait appelé à voter pour lui lors du second tour de l’élection présidentielle et les députées Maina Sage et Nicole Sanquer s’inscrivent dans un soutien « constructif » à la majorité présidentielle.
Cet entretien s’est fait à la demande du président de la Polynésie française, et en tant que membre du Forum du Pacifique, puisqu’Emmanuel Macron a souhaité recevoir les représentants des Etats du Pacifique à Paris en décembre pour une conférence sur le changement climatique.
Pour Edouard Fritch, il s’agissait aussi de présenter les dossiers polynésiens et d’essayer de nouer des relations aussi bonnes avec l’Etat que durant le quinquennat de François Hollande. A la sortie, il a décrit « une prise de contact positive », des discussions « très ouvertes » et un président de la République qui a « beaucoup écouté et qui nous a posé beaucoup de questions ».
Edouard Fritch semble avoir été séduit par la personnalité d’Emmanuel Macron, seulement âgé de 39 ans : « C’est un jeune, donc cela veut dire sympa, ouvert et à l’écoute. On a rencontré un Président de la République qui se met à la hauteur des élus qu’il reçoit et ça c’est extraordinaire. »
Sur le fond, Edouard Fritch a eu confirmation que l’Accord de l’Elysée, signé à la fin du précédent quinquennat, sera bien respecté et mis en œuvre : « Il nous a confirmé qu’il continuera, comme il s’y est engagé lors des élections présidentielles, à mettre en œuvre toutes les déclinaisons issues de cet Accord de l’Elysée. »
Malgré l’annonce la semaine dernière de l’arrêt du financement de l’équivalent fonds vert, censé aider la Polynésie française et la Nouvelle-Calédonie à s’adapter au réchauffement climatique, Edouard Fritch s’est voulu conciliant : « Cela ne nous gêne pas aujourd’hui », puisque le Pays n’a pas encore déposé de projet à financer. « Mais ce qu’il faut espérer, c’est que les moyens substitutifs arriveront rapidement. » Pour l’heure, le secrétaire d’Etat Sébastien Lecornu, a confirmé la suppression des crédits pour 2018 et a seulement annoncé la mise en place d’un groupe de travail pour envisager la suite. Le projet de loi pour toiletter le Statut serait également « pratiquement prêt » et Edouard Fritch a demandé à y être associé.
A quelques mois des élections territoriales, Edouard Fritch s’affiche donc confiant quant au maintien de bonnes relations avec le sommet de l’Etat : « Je pense que si nous sommes respectueux des institutions et des personnes, si nous sommes transparents, on ne peut que s’entendre. » Selon lui, Emmanuel Macron pourrait se rendre au fenua, « peut-être dans le second semestre » de cette année.
Edouard Fritch reçu par le Pape : rendez-vous personnel ou pour aider la Polynésie ?
« Ce n’est pas en demandant au Pape de prier plus pour la Polynésie que nous règlerons nos problèmes (rires). Nous sommes invités dans le cadre du Forum du Pacifique le samedi 11 novembre. Le Pape veut échanger avec ces petits pays vulnérables, voir nos qualités de résilience, voir comment on s’organise, comment nous percevons les choses et je crois aussi, nous rassurer sur son combat à lui. Ce sera essentiellement l’objet de cet échange. Ce sera une réunion de près d’une heure et demi. »