Edouard Fritch a annoncé hier avoir l’intention de remanier l’exécutif dans la perspective de la mise en œuvre de la réforme de la PSG.
PAPEETE, 15 septembre 2016 – Edouard Fritch a confirmé jeudi qu’il envisageait de procéder à un remaniement ministériel "d’ici dix jours". Les portefeuilles de la Santé et de la Solidarité seront confiés à une même personne ; Nuihau Laurey devrait être remplacé prochainement à la vice-présidence.
"Je ne remanie pas le gouvernement parce que je ne suis pas satisfait du travail fait par les différents ministres" a précisé Edouard Fritch jeudi matin lorsque, interrogé à l’issue de l’ouverture solennelle de la session budgétaire 2016, il a confirmé avoir l’intention de procéder "d’ici dix jours" à un remaniement ministériel : "Je voulais terminer d’abord les arbitrages budgétaires", a-t-il précisé. "Nous travaillons depuis le mois de juillet dernier à la mise en place du budget. Nous serons vraisemblablement dans les derniers arbitrages, la semaine prochaine. Ensuite, lorsqu’on aura terminé ces arbitrages, je serai prêt à procéder à ce remaniement".
Depuis septembre 2014, l’équipe gouvernementale n’a guère changé, si ce n’est en octobre 2015, lorsque Frédéric Riveta et René Temeharo avaient été contraints de démissionner pour renforcer le groupe des pro-Fritch, en quête d'une majorité à l’Assemblée. Leurs portefeuilles avaient alors été transférés à Edouard Fritch (Agriculture), et à Nicole Sanquer (Jeunesse et Sports).
Annoncé aujourd’hui comme nécessaire, le remaniement de l’exécutif est aussi présenté dans la perspective de la mise en œuvre prochaine de la réforme de la protection sociale généralisée, dont les premières mesures seront débattues à l’Assemblée avant décembre, dans le courant de la session budgétaire : "Il y a effectivement une vision importante : celle consécutive à la réforme de la protection sociale. Déjà à ce niveau-là, des différentes discussions que nous avons eues, il faut que le ministre chargé de cette réforme puisse avoir les outils en main. C’est-à-dire d’une part, pour être simple, l’hôpital et la santé publique et, d’autre part, les affaires sociales et la CPS, avec les moyens qui sont mis à disposition. Aujourd’hui, ces deux portefeuilles sont portés par des ministres différents. Donc, il va bien falloir remanier à ce niveau-là. Par ailleurs, je suis en train de regarder la charge de notre vice-président, qui est également sénateur et qui réalise un gros travail à Paris. Il a besoin de s’absenter souvent et risque d’être en surcharge de travail s’il se maintient à ce poste-là. Je suis en train de regarder à qui je confierai la vice-présidence. Donc, oui il y a du remaniement dans l’air. Mais je veux le faire d’une façon sereine. Et d’abord exprimer à mon équipe toute la satisfaction du travail qu’elle a réalisé depuis deux ans. Et ensuite partager avec elle mon souci de refondre les portefeuilles gouvernementaux".
"Je ne remanie pas le gouvernement parce que je ne suis pas satisfait du travail fait par les différents ministres" a précisé Edouard Fritch jeudi matin lorsque, interrogé à l’issue de l’ouverture solennelle de la session budgétaire 2016, il a confirmé avoir l’intention de procéder "d’ici dix jours" à un remaniement ministériel : "Je voulais terminer d’abord les arbitrages budgétaires", a-t-il précisé. "Nous travaillons depuis le mois de juillet dernier à la mise en place du budget. Nous serons vraisemblablement dans les derniers arbitrages, la semaine prochaine. Ensuite, lorsqu’on aura terminé ces arbitrages, je serai prêt à procéder à ce remaniement".
Depuis septembre 2014, l’équipe gouvernementale n’a guère changé, si ce n’est en octobre 2015, lorsque Frédéric Riveta et René Temeharo avaient été contraints de démissionner pour renforcer le groupe des pro-Fritch, en quête d'une majorité à l’Assemblée. Leurs portefeuilles avaient alors été transférés à Edouard Fritch (Agriculture), et à Nicole Sanquer (Jeunesse et Sports).
Annoncé aujourd’hui comme nécessaire, le remaniement de l’exécutif est aussi présenté dans la perspective de la mise en œuvre prochaine de la réforme de la protection sociale généralisée, dont les premières mesures seront débattues à l’Assemblée avant décembre, dans le courant de la session budgétaire : "Il y a effectivement une vision importante : celle consécutive à la réforme de la protection sociale. Déjà à ce niveau-là, des différentes discussions que nous avons eues, il faut que le ministre chargé de cette réforme puisse avoir les outils en main. C’est-à-dire d’une part, pour être simple, l’hôpital et la santé publique et, d’autre part, les affaires sociales et la CPS, avec les moyens qui sont mis à disposition. Aujourd’hui, ces deux portefeuilles sont portés par des ministres différents. Donc, il va bien falloir remanier à ce niveau-là. Par ailleurs, je suis en train de regarder la charge de notre vice-président, qui est également sénateur et qui réalise un gros travail à Paris. Il a besoin de s’absenter souvent et risque d’être en surcharge de travail s’il se maintient à ce poste-là. Je suis en train de regarder à qui je confierai la vice-présidence. Donc, oui il y a du remaniement dans l’air. Mais je veux le faire d’une façon sereine. Et d’abord exprimer à mon équipe toute la satisfaction du travail qu’elle a réalisé depuis deux ans. Et ensuite partager avec elle mon souci de refondre les portefeuilles gouvernementaux".