PAPEETE, le 29 août 2016 - La Polynésie française jouit d'un immense territoire marin. Avec 5,5 millions de kilomètres carré, la Zone économique exclusive (ZEE) du fenua représente l'un des plus grands territoires marins d'outre-mer. Ce qui pourrait être une force pour la Polynésie est cependant loin d'être exploitée au maximum de son potentiel, constate une étude publiée par l’IEOM.
Le poids économique de cette économie de la mer, ou économie bleue, reste modéré en Polynésie française. Selon l'Institut d'émission d'outre-mer (IEOM), cette économie génère un chiffre d'affaires déclaré de 39 milliards de francs CFP en 2015, mais estimé à 47 milliards Fcfp.
Le transport maritime représente à lui seul un quart de ce chiffre d'affaires, avec 10 milliards Fcfp par an.
Le secteur de l'aquaculture n'a déclaré que 500 millions de chiffre d'affaires en 2015. Un chiffre qui reste faible compte tenu des 7,4 milliards Fcfp de perles brutes exportées. Le chiffre d'affaires déclaré pourrait atteindre 5,7 milliards de Fcfp en y ajoutant les activités de transformation et de commercialisation. L'insuffisance des données comptables des entreprises perlicoles, du fait de leur localisation éloignée et de règles fiscales spécifiques, entraîne cette sous-estimation. En effet, les entreprises générant un chiffre d'affaires de moins de 15 millions Fcfp par an, ne sont pas tenues de le déclarer. Pour la majorité des autres secteurs, ce seuil n'est que de deux millions.
Sur ces cinq dernières années, les secteurs de la mer se sont avérés plutôt dynamiques avec une progression moyenne annuelle de 8 % pour l'année 2015. Cette croissance vient, principalement, de la filière pêche dont le chiffre d'affaires a plus que doublé sur la période 2012-2015 et de la construction d'ouvrages maritimes (+36% du chiffre d'affaires).
Les produits de la mer, qui représentent l’essentiel des exportations de biens, ont généré 10 milliards Fcfp de ressources en 2015. Parmi les exportations de services, les recettes des services portuaires et d’assistance aux bateaux étrangers (maintenance, réparation) sont marginales (2,2 milliards Fcfp en 2015). En parallèle, l’industrie du tourisme a engrangé, 46 milliards Fcfp en 2015, dont 14,4 milliards directement liés à l’économie bleue, selon l’enquête tourisme de l’ISPF.
4850 emplois directs sont concentrés dans cette économie bleue. En 2015, les entreprises des secteurs de la mer ont déclaré à la CPS 3400 salariés. Le nombre de non-salariés des secteurs de l'économie de la mer est estimé à 1450 personnes. Elles travaillent surtout dans les secteurs de la pêche et de la perliculture. Les entreprises de l'économie bleue sont très petites. La plupart emploie au maximum un salarié. Si les effectifs salariés sont redevenus stables ces cinq dernières années ils enregistrent tout de même une légère baisse en 2015.
Le poids économique de cette économie de la mer, ou économie bleue, reste modéré en Polynésie française. Selon l'Institut d'émission d'outre-mer (IEOM), cette économie génère un chiffre d'affaires déclaré de 39 milliards de francs CFP en 2015, mais estimé à 47 milliards Fcfp.
Le transport maritime représente à lui seul un quart de ce chiffre d'affaires, avec 10 milliards Fcfp par an.
Le secteur de l'aquaculture n'a déclaré que 500 millions de chiffre d'affaires en 2015. Un chiffre qui reste faible compte tenu des 7,4 milliards Fcfp de perles brutes exportées. Le chiffre d'affaires déclaré pourrait atteindre 5,7 milliards de Fcfp en y ajoutant les activités de transformation et de commercialisation. L'insuffisance des données comptables des entreprises perlicoles, du fait de leur localisation éloignée et de règles fiscales spécifiques, entraîne cette sous-estimation. En effet, les entreprises générant un chiffre d'affaires de moins de 15 millions Fcfp par an, ne sont pas tenues de le déclarer. Pour la majorité des autres secteurs, ce seuil n'est que de deux millions.
Sur ces cinq dernières années, les secteurs de la mer se sont avérés plutôt dynamiques avec une progression moyenne annuelle de 8 % pour l'année 2015. Cette croissance vient, principalement, de la filière pêche dont le chiffre d'affaires a plus que doublé sur la période 2012-2015 et de la construction d'ouvrages maritimes (+36% du chiffre d'affaires).
Les produits de la mer, qui représentent l’essentiel des exportations de biens, ont généré 10 milliards Fcfp de ressources en 2015. Parmi les exportations de services, les recettes des services portuaires et d’assistance aux bateaux étrangers (maintenance, réparation) sont marginales (2,2 milliards Fcfp en 2015). En parallèle, l’industrie du tourisme a engrangé, 46 milliards Fcfp en 2015, dont 14,4 milliards directement liés à l’économie bleue, selon l’enquête tourisme de l’ISPF.
4850 emplois directs sont concentrés dans cette économie bleue. En 2015, les entreprises des secteurs de la mer ont déclaré à la CPS 3400 salariés. Le nombre de non-salariés des secteurs de l'économie de la mer est estimé à 1450 personnes. Elles travaillent surtout dans les secteurs de la pêche et de la perliculture. Les entreprises de l'économie bleue sont très petites. La plupart emploie au maximum un salarié. Si les effectifs salariés sont redevenus stables ces cinq dernières années ils enregistrent tout de même une légère baisse en 2015.
Pêche et perliculture à la recherche d'un second souffle
Deuxième ressource propre du Pays, la perliculture génère plus de la moitié de ses recettes d'exportation de biens par la vente de perles de culture brutes à destination du Japon et de Hong Kong. 560 exploitations, la plupart familiales et artisanales, exercent cette activité. Elles sont situées dans l'archipel des Tuamotu. La vente de nacre et de trocas représente plus de 300 millions de F CFP de recettes à l'exportation.
Le secteur de la pêche, quant à lui, génère 11% de ses recettes d'exportation de bien grâce à la vente de poissons entiers aux Etats-Unis. Les exportations de mollusques représentent moins de 50 millions de F CFP en 2015. La pêche lagonaire, tournée vers l'autoconsommation a un poids économique limité, note l'IEOM. La pêche côtière est exclusivement destinée au marché intérieur. Avec une flottille de 61 thoniers palangriers en 2015, la pêche hauturière concentre les deux tiers de la production.
Le secteur de la pêche, quant à lui, génère 11% de ses recettes d'exportation de bien grâce à la vente de poissons entiers aux Etats-Unis. Les exportations de mollusques représentent moins de 50 millions de F CFP en 2015. La pêche lagonaire, tournée vers l'autoconsommation a un poids économique limité, note l'IEOM. La pêche côtière est exclusivement destinée au marché intérieur. Avec une flottille de 61 thoniers palangriers en 2015, la pêche hauturière concentre les deux tiers de la production.
La plaisance, un poids économique prometteur
Depuis 2011, les bateaux de croisière se multiplient en Polynésie française. Preuve en est ces deux dernières semaines avec de grands paquebots qui ont fait escale dans le port de Papeete. Pour la seule année 2015, la croisière a attiré près de 90 000 visiteurs. L'aménagement d'un nouveau terminal de croisière international à Papeete est en projet pour répondre aux besoins de ce secteur.
Les croisières inter-îles sous forme de circuit au départ de Tahiti sont aussi en croissance régulière.
Du côté du secteur de la plaisance et des charters, l'IEOM note là aussi une croissance du nombre de visiteurs. Le nombre de bateaux de plaisance ayant effectué un séjour en Polynésie française est estimé à 800 en 2015. Selon l'institut, l'activité de charter a attiré 6000 visiteurs en 2015.
Les croisières inter-îles sous forme de circuit au départ de Tahiti sont aussi en croissance régulière.
Du côté du secteur de la plaisance et des charters, l'IEOM note là aussi une croissance du nombre de visiteurs. Le nombre de bateaux de plaisance ayant effectué un séjour en Polynésie française est estimé à 800 en 2015. Selon l'institut, l'activité de charter a attiré 6000 visiteurs en 2015.
Des potentiels d'innovation
Dans son rapport, l'IEOM met en exergue d'autres secteurs, aux côtés de ceux traditionnels, qui pourraient être explorés au fenua. L'institut note par exemple que d'autres activités aquacoles et piscicoles se mettent en place petit à petit mais restent marginales.
En 2015, il a été produit 93 tonnes de crevettes. Si ce secteur est en constante croissance, la production couvre moins d'un tiers de la consommation locale. Quant à la production de poissions d'élevage, elle "demeure embryonnaire", explique le rapport. La mise en place d'unités de production de paraha peue (platax) en 2012 a permis de relancer l'activité. Celle-ci reste néanmoins contrainte par la difficulté de maîtrise des différentes étapes d'élevage.
D'après l'IEOM, "le projet d'implantation par des investisseurs asiatiques d'une unité de production aquacole à Hao transformerait notablement la filière avec, à terme, un objectif d'exportation de 50 000 tonnes."
En 2015, il a été produit 93 tonnes de crevettes. Si ce secteur est en constante croissance, la production couvre moins d'un tiers de la consommation locale. Quant à la production de poissions d'élevage, elle "demeure embryonnaire", explique le rapport. La mise en place d'unités de production de paraha peue (platax) en 2012 a permis de relancer l'activité. Celle-ci reste néanmoins contrainte par la difficulté de maîtrise des différentes étapes d'élevage.
D'après l'IEOM, "le projet d'implantation par des investisseurs asiatiques d'une unité de production aquacole à Hao transformerait notablement la filière avec, à terme, un objectif d'exportation de 50 000 tonnes."
"L'économie bleue est un secteur aussi important que celui du tourisme"
Teva Rohfritsch, ministre de l'Économie bleue, revient sur ce rapport de l'IEOM.
La Polynésie française est dotée d'un immense territoire marin mais le poids économique des activités liées à la mer reste limité, note l'IEOM. Qu'en pensez-vous?
On peut voir le côté vide ou le côté plein du verre. Ils ont tout de même parlé de 47 milliards de recettes globales. Ce qui positionne l'économie bleue au même niveau globalement que le tourisme, même si on en attend encore plus. On entend souvent parler du tourisme comme seul véritable moteur de l'économie polynésienne. Ce rapport met en lumière le fait que l'économie bleue est un secteur aussi important que celui du tourisme. Après, je pense qu'il faudra affiner ces travaux. Ce qui est intéressant, c'est de développer une économie basée sur nos ressources propres. Le gouvernement a fait de l'économie bleue une de ses priorités.
Quels sont les grands travaux dans lesquels s'est lancé le gouvernement ?
Nous avons lancé une opération pour pouvoir redéfinir la stratégie de pêche hauturière avec différents scénarii. J'espère pouvoir recevoir les conclusions de cette étude avant la fin de l'année. L'objectif est de voir comment nous pouvons augmenter l'effort de pêche polynésien, sur quels types de produits et comment en déduire les infrastructures et les soutiens éventuels.
Nous visons aussi l'obtention du label MSC (Marine Stewardship Council), donc de pêche durable. Je suis persuadé qu'il faut arriver à développer notre propre valeur ajoutée, développer un certain nombre de valorisations locales. Ce label est déterminant pour nous. Nous avons commencé les discussions pour l'avoir, il nous manque le schéma directeur. Si nous l'obtenons avant la fin de l'année et que nous remplissons les conditions, nous pourrions l'obtenir l'année prochaine.
Quels sont vos objectifs?
Nous aimerions doubler l'effort de pêche polynésien. On estime à peu près à 13 000 tonnes notre capacité à prélever sur notre ressource sans la remettre en cause. Aujourd'hui, on pêche à 6000 tonnes. L'objectif est de passer à 12 000 mais avec des pêcheries uniquement polynésiennes. Nous voulons une pêche éco-responsable à notre échelle. Du coup, il nous faut redimensionner la flottille. Mais il ne s'agit pas de faire comme le passé en créant une société d'économie mixte. L'autre axe important est de développer ces métiers de la mer en valorisant un maximum notre poisson localement.
En ce qui concerne la perle, nous avons trouvé avec tous les professionnels pour définir une nouvelle règlementation encadrant le secteur. Nous avons un projet bien défini et nous pensons le présenter en conseil des ministres la semaine prochaine.
L'institut note un problème de suivi des données comptables des entreprises perlières et nacrières…
La réforme que nous menons va permettre de mieux appréhender ce qu'il se fait dans la perle. Personne en Polynésie ne peut vraiment savoir précisément ce que nous avons dans nos lagons et ce qui est produit annuellement. Un des axes forts de cette réforme est de réussir à avoir une appréciation annuelle de la production de perles en Polynésie. Cette réforme vise à ce que l'on puisse, avec l'ensemble des professionnels, déterminer des objectifs de production pour bien la maîtriser. En fonction des critères environnementaux, des taux d'exploitation des lagons, on donne des quotas de production. Et ensuite on va faciliter les opérations d'exportation.
En ce qui concerne le secteur aquacole, que prévoit le gouvernement?
C'est vrai que l'aquaculture est encore embryonnaire. Il y a le projet de ferme aquacole de Hao. C'est un projet qui va intégrer toute la filière, depuis le centre de départ avec les alvins, jusqu'à la transformation finale du produit. Ce qu'on attend de Hao, c'est de pouvoir nous aussi maîtriser ces techniques, pour les mettre en place dans les autres atolls et ainsi, couvrir les besoins des populations locales.
Nous souhaitons aussi doubler la production de crevettes en cage pour passer à près de 200 tonnes par an.
Je trouve cela révoltant qu'en 2016, nous sommes obligés d'envoyer des produits dits de première nécessité dans les îles subventionnés par le Pays, comme le maquereau en boîte ou du thon. Cela n'a pas beaucoup de sens dans un pays comme le nôtre ! Mais nous avons aussi le désavantage de la ciguatera. C'est pour ça que la ferme de Hao pourra nous éviter ce piège-là. Enfin, nous avons le projet de créer un pôle bio-marine à Faratea afin de susciter les projets.
Du côté de la construction navale, là aussi, il y aurait un potentiel inexploité…
Nous souhaitons relancer le secteur de la pêche et notamment celui de la construction navale. Il y a un vrai savoir-faire en Polynésie. Une capacité à produire entre 9 et 12 bateaux de pêche par an. Nous allons soutenir le secteur, à condition de construire
La Polynésie française est dotée d'un immense territoire marin mais le poids économique des activités liées à la mer reste limité, note l'IEOM. Qu'en pensez-vous?
On peut voir le côté vide ou le côté plein du verre. Ils ont tout de même parlé de 47 milliards de recettes globales. Ce qui positionne l'économie bleue au même niveau globalement que le tourisme, même si on en attend encore plus. On entend souvent parler du tourisme comme seul véritable moteur de l'économie polynésienne. Ce rapport met en lumière le fait que l'économie bleue est un secteur aussi important que celui du tourisme. Après, je pense qu'il faudra affiner ces travaux. Ce qui est intéressant, c'est de développer une économie basée sur nos ressources propres. Le gouvernement a fait de l'économie bleue une de ses priorités.
Quels sont les grands travaux dans lesquels s'est lancé le gouvernement ?
Nous avons lancé une opération pour pouvoir redéfinir la stratégie de pêche hauturière avec différents scénarii. J'espère pouvoir recevoir les conclusions de cette étude avant la fin de l'année. L'objectif est de voir comment nous pouvons augmenter l'effort de pêche polynésien, sur quels types de produits et comment en déduire les infrastructures et les soutiens éventuels.
Nous visons aussi l'obtention du label MSC (Marine Stewardship Council), donc de pêche durable. Je suis persuadé qu'il faut arriver à développer notre propre valeur ajoutée, développer un certain nombre de valorisations locales. Ce label est déterminant pour nous. Nous avons commencé les discussions pour l'avoir, il nous manque le schéma directeur. Si nous l'obtenons avant la fin de l'année et que nous remplissons les conditions, nous pourrions l'obtenir l'année prochaine.
Quels sont vos objectifs?
Nous aimerions doubler l'effort de pêche polynésien. On estime à peu près à 13 000 tonnes notre capacité à prélever sur notre ressource sans la remettre en cause. Aujourd'hui, on pêche à 6000 tonnes. L'objectif est de passer à 12 000 mais avec des pêcheries uniquement polynésiennes. Nous voulons une pêche éco-responsable à notre échelle. Du coup, il nous faut redimensionner la flottille. Mais il ne s'agit pas de faire comme le passé en créant une société d'économie mixte. L'autre axe important est de développer ces métiers de la mer en valorisant un maximum notre poisson localement.
En ce qui concerne la perle, nous avons trouvé avec tous les professionnels pour définir une nouvelle règlementation encadrant le secteur. Nous avons un projet bien défini et nous pensons le présenter en conseil des ministres la semaine prochaine.
L'institut note un problème de suivi des données comptables des entreprises perlières et nacrières…
La réforme que nous menons va permettre de mieux appréhender ce qu'il se fait dans la perle. Personne en Polynésie ne peut vraiment savoir précisément ce que nous avons dans nos lagons et ce qui est produit annuellement. Un des axes forts de cette réforme est de réussir à avoir une appréciation annuelle de la production de perles en Polynésie. Cette réforme vise à ce que l'on puisse, avec l'ensemble des professionnels, déterminer des objectifs de production pour bien la maîtriser. En fonction des critères environnementaux, des taux d'exploitation des lagons, on donne des quotas de production. Et ensuite on va faciliter les opérations d'exportation.
En ce qui concerne le secteur aquacole, que prévoit le gouvernement?
C'est vrai que l'aquaculture est encore embryonnaire. Il y a le projet de ferme aquacole de Hao. C'est un projet qui va intégrer toute la filière, depuis le centre de départ avec les alvins, jusqu'à la transformation finale du produit. Ce qu'on attend de Hao, c'est de pouvoir nous aussi maîtriser ces techniques, pour les mettre en place dans les autres atolls et ainsi, couvrir les besoins des populations locales.
Nous souhaitons aussi doubler la production de crevettes en cage pour passer à près de 200 tonnes par an.
Je trouve cela révoltant qu'en 2016, nous sommes obligés d'envoyer des produits dits de première nécessité dans les îles subventionnés par le Pays, comme le maquereau en boîte ou du thon. Cela n'a pas beaucoup de sens dans un pays comme le nôtre ! Mais nous avons aussi le désavantage de la ciguatera. C'est pour ça que la ferme de Hao pourra nous éviter ce piège-là. Enfin, nous avons le projet de créer un pôle bio-marine à Faratea afin de susciter les projets.
Du côté de la construction navale, là aussi, il y aurait un potentiel inexploité…
Nous souhaitons relancer le secteur de la pêche et notamment celui de la construction navale. Il y a un vrai savoir-faire en Polynésie. Une capacité à produire entre 9 et 12 bateaux de pêche par an. Nous allons soutenir le secteur, à condition de construire
Définition
L'économie maritime, ou économie bleue, regroupe toutes les activités économiques liées aux océans, mers et côtes. Secteur primaire (pêche et aquaculture), secondaire (transformation des produits de la pêche, construction navale et portuaire, production énergétique, gestion des câbles sous-marins, production d'articles liés aux sports nautiques) ou tertiaire (commercialisation des produits de la mer, prestations de transport de passagers et de marchandises…), l'économie bleue recouvre des domaines très variés. Le tourisme en fait également partie.