Fatigué de ces agissements, le Président Fritch est triste pour la Fédération de Pirae.
PAPEETE, le 18/07/2015 - Le Président du Pays réagit suite au courrier du Président du Tahoera'a qu'il a reçu hier en fin de journée, visant à dissoudre la Fédération de Pirae. Pour Edouard Fritch, c'est encore une fois de plus un moyen pour le déstabiliser. Nous l'avons rencontré ce matin pour une longue interview.
"J'ai décidé de dissoudre le bureau de la Fédération de Pirae", c'est à travers un courrier signé de la main de Gaston Flosse, que le Président du Pays apprend avec tristesse cette nouvelle. Une lettre transmise hier en fin de journée au secrétariat de la Présidence, par la secrétaire de Gaston Flosse, alors qu'Edouard Fritch était en tournée aux Raromatai. Pour le Président du Pays, cet acte n'est qu'une simple vengeance personnelle envers lui. Interview.
Tahiti Infos : Vous avez reçu le courrier du président du Tahoeraa formulant son souhait à dissoudre la fédération du Tahoeraa de Pirae. Voyez-vous cela plutôt comme une vengeance personnelle ?
Edouard Fritch : "Je suis attristé de cette décision, qui touche une fédération qui est performante et qui a fait les preuves de son efficacité, sur les trois dernières années. Je vous rappelle quand même qu'en 2014, nous avons regagné la commune de Pirae, dès le premier tour. Aux législatives, Maina Sage était pratiquement élue. J'ai été élu député avec un score honorable. Aux territoriales, Pirae a été pratiquement, la première fédération du Tahoeraa Huiraatira. Aujourd'hui, effectivement par vengeance personnelle, je suppose que c'est ma personne qui est touchée. Je ne pense pas que la fédération de Pirae mérite un tel traitement. Il a pris tout seul cette décision, il dissout la fédération et je suis informé par un simple courrier. C'est du mépris vis-vis de nos présidents de sections. Je sais tout de même comment je serai traité, j'ai eu une idée depuis le mois de septembre dernier, de ce que le Tahoeraa et surtout son président est capable de faire à mon encontre, puisque même ma vie privée y est passée. Je ne veux pas non plus qu'on s'en indigne plus. La Polynésie, ce n'est pas moi ; le Tahoeraa, ce n'est pas moi non plus, je suis qu'un simple serviteur. Ce qui est certain, aujourd'hui, le président du Tahoeraa me pousse à prendre des décisions sur le plan politique et je me prépare. Quand j'ai vu cela hier, je me suis dit qu'on ne pouvait plus rester sans bouger."
T.I : Quand vous dites que vous vous préparez, cela suppose que vous êtes prêt à quitter le Tahoeraa et à monter votre propre parti politique ?
EF : "Non, c'est évident que tout ce que le statut du Tahoeraa permettra à Gaston Flosse de faire, il le fera. S'il pouvait me trancher la tête, il le fera. Il n'y a aucun problème. Mais je ne peux pas et je ne veux pas non plus rester sans bouger parce que le Tahoeraa Huiraatira c'est quand même le parti que j'ai servi pendant trente ans. Je pense m'y être investit complètement. Je n'ai jamais trahi ce parti et aujourd'hui, je suis une victime toute désigné. Rien ne s'arrêtera parce qu'Edouard a vu sa fédération dissoute par un monsieur. Je crois que ce n'est pas ce qui va m'ébranler longtemps."
En parlant de trahison, lors des dernières sénatoriales, Gaston Flosse s'est exprimé et qualifie votre acte de trahison pour parler de vos candidats. Qui trahit qui finalement ?
"J'avais fait des propositions parce que j'estime effectivement que Nuihau Laurey et Lana Tetuanui sont compétents. Mais bon vous le savez très bien, c'est comme d'habitude, il a été décidé que… et ce sera cela ! Ce qu'il faut aujourd'hui, c'est regarder la population, les élus locaux parce que c'est fini je crois le temps où, seule la tête décidait et puis le reste suivait. Aujourd'hui, les données ne sont plus les mêmes. Les hommes ont changé, ont évolué et ils ont besoin de partager… Mais bon force est de constater qu'aujourd'hui, au Tahoeraa Huiraatira, c'est la loi d'un homme. Je n'en dis pas plus parce que ça me désole de voir une situation pareille. J'aime mon parti et je l'aime toujours mais on ne peut que constater le résultat d'une divergence entre deux responsables."
Ça veut dire que vous allez quitter le Tahoeraa Huiraatira ?
"Je n'ai même pas envie de quitter mon parti politique parce que tel que c'est parti je vais me faire virer et je vais lui laisser ce plaisir."
Est-ce-que vous envisagez de créer votre propre parti politique ?
"On verra. J'ai beaucoup de problèmes à résoudre, j'ai les affaires du Pays. Les choses ne décollent pas. Je le dis franchement et je le dis dans mes réunions. J'appelle tout le monde à la mobilisation et j'essaie de tout faire pour que les gros investissements voient le jour. Mais, comme vous le savez, pendant dix ans, ce Pays a subit les coups des partis politiques. Il y a eu des renversements pour des raisons politiques, nous avons pratiquement détruit ce Pays. D'ailleurs dans le programme du Tahoeraa, il était prévu que pendant deux ans, ce ne serait qu'une phase de reconstruction, de remise en état des finances publiques. Et puis la deuxième partie du mandat serait réservée effectivement à la relance de l'économie. Mais cette relance ne va pas nous tomber du ciel, il faut absolument que l'on bouge et qu'on soit persuasif vis-à-vis des investisseurs étrangers et c'est ce que nous faisons. Dix ans pour détruire, j'espère effectivement que dans cinq ans, on arrivera à relancer la machine."
En créant votre propre parti politique ?
(Soupirs) "C'est l'intérêt général qui nous le dira. Le Tahoeraa est un parti fort, nous avons gagné toutes les élections. Aujourd'hui, on fait tout pour détruire cette belle machine."
C'est dommage selon vous ?
"Bien sûr que c'est dommage. C'est dommage pour celles et ceux qui ont fait confiance au Tahoeraa Huiraatira. Et je comprends tout à fait la désolation chez certains de nos sympathisants. Pour d'autres, ils ne comprennent rien du tout à ce qui se passe. Et effectivement, on met en avant les intérêts personnels. Mais on oublie l'essentiel, celles et ceux qui nous portent. Et c'est là qu'on a un problème."
Les coups bas de la part de Gaston Flosse, vous en faites les frais depuis votre prise de fonction à la tête du Pays, avec notamment l'histoire de votre salaire débattu en commission des finances ou encore cette nouvelle décision qui touche la Fédération de Pirae. Vous qui connaissez bien Gaston Flosse, quelle serait la prochaine étape, selon vous ?
"On est descendu très bas dans les règlements de compte. On parlait de mes indemnités, dans les réunions publiques, Monsieur Flosse parle de mes revenus personnels. Effectivement, je suis un propriétaire foncier, je ne vends pas le foncier que mes parents m'ont laissé. Bien sûr que ça me procure des revenus mais comme je l'ai déjà dit, j'estime qu'en étant à la tête du Pays, j'ai quand même droit à un salaire convenable, avec des indemnités convenables. Comme je l'ai déjà dit, je ne vis pas de corruption et je ne veux pas parce qu'il faut le gagner son argent. Le combat qui est mené contre mon gouvernement et moi-même est au ras des pâquerettes. J'espère qu'à un moment donné, on essaiera malgré tout de lever le débat et mettre tout cela de côté. C'est l'intérêt du Pays qui m'importe aujourd'hui et s'il faut effectivement, arriver à un moment donné où il faut que l'on prenne les moyens pour qu'il y ait une vraie représentation de nos électeurs et bien on ira là."
Ne serait-il pas plus juste d'organiser des primaires afin que les électeurs du Tahoeraa Huiraatira puissent s'exprimer ?
"Il n'y a pas d'élection. Je pense que s'il faut que l'on travaille aujourd'hui au sein de notre parti, ce serait pour assainir l'état de la base puisque nous avons vu lors des dernières élections qu'il y a nos adhérents et puis il y a les résultats finaux. Bien souvent, le nombre d'adhérents ne correspond pas au nombre d'électeurs soutenant le Tahoeraa Huiraatira, donc il faut à mon avis remettre en place notre base. Les prochaines élections se tiendront en 2017, donc on a encore le temps. Mais on commence par les règlements de compte, c'est notre méthode."
Mais ne pensez-vous pas que ces tensions créeront la perte de votre parti ?
"Si je le sais, mais qu'est-ce que vous voulez. Les décisions ne sont prises que par le président du Tahoeraa"
À vous entendre, on a l'impression que vous ne voulez pas quitter votre parti politique. N'est-ce pas ?
"Je suis attaché à mon parti car j'exprime toute ma reconnaissance envers nos électeurs que ce soit à Pirae, aux Marquises… J'estime qu'on n'a pas le droit de se foutre de leur tête. On leur doit beaucoup de respect et on doit surtout mener les choses, de façon à ce que cette population retrouve toute sa dignité en lui donnant de l'emploi, des conditions de vie meilleure… Il faut travailler à cela parce qu'elle le mérite."
Aujourd'hui, la fédération de Pirae compte combien de présidents de section ?
"Nous sommes plus d'une centaine de présidents de section."
Les avez-vous contactés ?
"Je les rencontrerai lundi soir à Pirae où je leur informerai de la décision du président du Tahoeraa."
C'est à eux que vous pensez en ce moment ?
"C'est à eux qu'on pense en premier avant les élections. S'il n'y pas cela, ce n'est la peine d'aller aux élections. Donc c'est à eux que je pense quand des décisions doivent être prises et surtout de cette portée."
Ce samedi le président du Tahoera'a a adressé un communiqué aux rédactions précisant les raisons de cette dissolution en bloc, pour le lire CLIQUER ICI
"J'ai décidé de dissoudre le bureau de la Fédération de Pirae", c'est à travers un courrier signé de la main de Gaston Flosse, que le Président du Pays apprend avec tristesse cette nouvelle. Une lettre transmise hier en fin de journée au secrétariat de la Présidence, par la secrétaire de Gaston Flosse, alors qu'Edouard Fritch était en tournée aux Raromatai. Pour le Président du Pays, cet acte n'est qu'une simple vengeance personnelle envers lui. Interview.
Tahiti Infos : Vous avez reçu le courrier du président du Tahoeraa formulant son souhait à dissoudre la fédération du Tahoeraa de Pirae. Voyez-vous cela plutôt comme une vengeance personnelle ?
Edouard Fritch : "Je suis attristé de cette décision, qui touche une fédération qui est performante et qui a fait les preuves de son efficacité, sur les trois dernières années. Je vous rappelle quand même qu'en 2014, nous avons regagné la commune de Pirae, dès le premier tour. Aux législatives, Maina Sage était pratiquement élue. J'ai été élu député avec un score honorable. Aux territoriales, Pirae a été pratiquement, la première fédération du Tahoeraa Huiraatira. Aujourd'hui, effectivement par vengeance personnelle, je suppose que c'est ma personne qui est touchée. Je ne pense pas que la fédération de Pirae mérite un tel traitement. Il a pris tout seul cette décision, il dissout la fédération et je suis informé par un simple courrier. C'est du mépris vis-vis de nos présidents de sections. Je sais tout de même comment je serai traité, j'ai eu une idée depuis le mois de septembre dernier, de ce que le Tahoeraa et surtout son président est capable de faire à mon encontre, puisque même ma vie privée y est passée. Je ne veux pas non plus qu'on s'en indigne plus. La Polynésie, ce n'est pas moi ; le Tahoeraa, ce n'est pas moi non plus, je suis qu'un simple serviteur. Ce qui est certain, aujourd'hui, le président du Tahoeraa me pousse à prendre des décisions sur le plan politique et je me prépare. Quand j'ai vu cela hier, je me suis dit qu'on ne pouvait plus rester sans bouger."
T.I : Quand vous dites que vous vous préparez, cela suppose que vous êtes prêt à quitter le Tahoeraa et à monter votre propre parti politique ?
EF : "Non, c'est évident que tout ce que le statut du Tahoeraa permettra à Gaston Flosse de faire, il le fera. S'il pouvait me trancher la tête, il le fera. Il n'y a aucun problème. Mais je ne peux pas et je ne veux pas non plus rester sans bouger parce que le Tahoeraa Huiraatira c'est quand même le parti que j'ai servi pendant trente ans. Je pense m'y être investit complètement. Je n'ai jamais trahi ce parti et aujourd'hui, je suis une victime toute désigné. Rien ne s'arrêtera parce qu'Edouard a vu sa fédération dissoute par un monsieur. Je crois que ce n'est pas ce qui va m'ébranler longtemps."
En parlant de trahison, lors des dernières sénatoriales, Gaston Flosse s'est exprimé et qualifie votre acte de trahison pour parler de vos candidats. Qui trahit qui finalement ?
"J'avais fait des propositions parce que j'estime effectivement que Nuihau Laurey et Lana Tetuanui sont compétents. Mais bon vous le savez très bien, c'est comme d'habitude, il a été décidé que… et ce sera cela ! Ce qu'il faut aujourd'hui, c'est regarder la population, les élus locaux parce que c'est fini je crois le temps où, seule la tête décidait et puis le reste suivait. Aujourd'hui, les données ne sont plus les mêmes. Les hommes ont changé, ont évolué et ils ont besoin de partager… Mais bon force est de constater qu'aujourd'hui, au Tahoeraa Huiraatira, c'est la loi d'un homme. Je n'en dis pas plus parce que ça me désole de voir une situation pareille. J'aime mon parti et je l'aime toujours mais on ne peut que constater le résultat d'une divergence entre deux responsables."
Ça veut dire que vous allez quitter le Tahoeraa Huiraatira ?
"Je n'ai même pas envie de quitter mon parti politique parce que tel que c'est parti je vais me faire virer et je vais lui laisser ce plaisir."
Est-ce-que vous envisagez de créer votre propre parti politique ?
"On verra. J'ai beaucoup de problèmes à résoudre, j'ai les affaires du Pays. Les choses ne décollent pas. Je le dis franchement et je le dis dans mes réunions. J'appelle tout le monde à la mobilisation et j'essaie de tout faire pour que les gros investissements voient le jour. Mais, comme vous le savez, pendant dix ans, ce Pays a subit les coups des partis politiques. Il y a eu des renversements pour des raisons politiques, nous avons pratiquement détruit ce Pays. D'ailleurs dans le programme du Tahoeraa, il était prévu que pendant deux ans, ce ne serait qu'une phase de reconstruction, de remise en état des finances publiques. Et puis la deuxième partie du mandat serait réservée effectivement à la relance de l'économie. Mais cette relance ne va pas nous tomber du ciel, il faut absolument que l'on bouge et qu'on soit persuasif vis-à-vis des investisseurs étrangers et c'est ce que nous faisons. Dix ans pour détruire, j'espère effectivement que dans cinq ans, on arrivera à relancer la machine."
En créant votre propre parti politique ?
(Soupirs) "C'est l'intérêt général qui nous le dira. Le Tahoeraa est un parti fort, nous avons gagné toutes les élections. Aujourd'hui, on fait tout pour détruire cette belle machine."
C'est dommage selon vous ?
"Bien sûr que c'est dommage. C'est dommage pour celles et ceux qui ont fait confiance au Tahoeraa Huiraatira. Et je comprends tout à fait la désolation chez certains de nos sympathisants. Pour d'autres, ils ne comprennent rien du tout à ce qui se passe. Et effectivement, on met en avant les intérêts personnels. Mais on oublie l'essentiel, celles et ceux qui nous portent. Et c'est là qu'on a un problème."
Les coups bas de la part de Gaston Flosse, vous en faites les frais depuis votre prise de fonction à la tête du Pays, avec notamment l'histoire de votre salaire débattu en commission des finances ou encore cette nouvelle décision qui touche la Fédération de Pirae. Vous qui connaissez bien Gaston Flosse, quelle serait la prochaine étape, selon vous ?
"On est descendu très bas dans les règlements de compte. On parlait de mes indemnités, dans les réunions publiques, Monsieur Flosse parle de mes revenus personnels. Effectivement, je suis un propriétaire foncier, je ne vends pas le foncier que mes parents m'ont laissé. Bien sûr que ça me procure des revenus mais comme je l'ai déjà dit, j'estime qu'en étant à la tête du Pays, j'ai quand même droit à un salaire convenable, avec des indemnités convenables. Comme je l'ai déjà dit, je ne vis pas de corruption et je ne veux pas parce qu'il faut le gagner son argent. Le combat qui est mené contre mon gouvernement et moi-même est au ras des pâquerettes. J'espère qu'à un moment donné, on essaiera malgré tout de lever le débat et mettre tout cela de côté. C'est l'intérêt du Pays qui m'importe aujourd'hui et s'il faut effectivement, arriver à un moment donné où il faut que l'on prenne les moyens pour qu'il y ait une vraie représentation de nos électeurs et bien on ira là."
Ne serait-il pas plus juste d'organiser des primaires afin que les électeurs du Tahoeraa Huiraatira puissent s'exprimer ?
"Il n'y a pas d'élection. Je pense que s'il faut que l'on travaille aujourd'hui au sein de notre parti, ce serait pour assainir l'état de la base puisque nous avons vu lors des dernières élections qu'il y a nos adhérents et puis il y a les résultats finaux. Bien souvent, le nombre d'adhérents ne correspond pas au nombre d'électeurs soutenant le Tahoeraa Huiraatira, donc il faut à mon avis remettre en place notre base. Les prochaines élections se tiendront en 2017, donc on a encore le temps. Mais on commence par les règlements de compte, c'est notre méthode."
Mais ne pensez-vous pas que ces tensions créeront la perte de votre parti ?
"Si je le sais, mais qu'est-ce que vous voulez. Les décisions ne sont prises que par le président du Tahoeraa"
À vous entendre, on a l'impression que vous ne voulez pas quitter votre parti politique. N'est-ce pas ?
"Je suis attaché à mon parti car j'exprime toute ma reconnaissance envers nos électeurs que ce soit à Pirae, aux Marquises… J'estime qu'on n'a pas le droit de se foutre de leur tête. On leur doit beaucoup de respect et on doit surtout mener les choses, de façon à ce que cette population retrouve toute sa dignité en lui donnant de l'emploi, des conditions de vie meilleure… Il faut travailler à cela parce qu'elle le mérite."
Aujourd'hui, la fédération de Pirae compte combien de présidents de section ?
"Nous sommes plus d'une centaine de présidents de section."
Les avez-vous contactés ?
"Je les rencontrerai lundi soir à Pirae où je leur informerai de la décision du président du Tahoeraa."
C'est à eux que vous pensez en ce moment ?
"C'est à eux qu'on pense en premier avant les élections. S'il n'y pas cela, ce n'est la peine d'aller aux élections. Donc c'est à eux que je pense quand des décisions doivent être prises et surtout de cette portée."
Ce samedi le président du Tahoera'a a adressé un communiqué aux rédactions précisant les raisons de cette dissolution en bloc, pour le lire CLIQUER ICI