PAPEETE, le 24 mars 2014. 67,7% des électeurs de Polynésie française ont participé ce dimanche, au premier tour des élections municipales. Les tavana ont encore la cote auprès des électeurs, même si la participation baisse de près de cinq points par rapport à 2008.
Les candidats l’ont répété durant des semaines pendant la campagne électorale et pré-électorale : les municipales sont des élections à part, où l’appartenance à un parti ne prime pas, où les individualités l’emportent sur la couleur politique. Ils l’ont répété en meeting, en interview, lors des débats télévisés, mais visiblement, certains n’en étaient pas convaincus. Et au soir du premier tour de ces municipales 2014, c’est la douche froide pour quelques candidats orange, dans de grandes communes de Tahiti, qui pensaient surfer sur la vague du succès après la victoire des territoriales de mai 2013.
A Punaauia, Jean-Paul Tuaiva, député, en fait particulièrement les frais, en dépit d’avoir aligné sur sa liste le vice-président du Pays et un ministre du gouvernement Flosse. La division des ex partenaires d’ATP (RonyTumahai et Teva Rohfritsch) lui permet seulement d’être en seconde position, mais c’est par pur opportunisme. Même camouflet pour le Tahoeraa à Paea où Marcel Tuihani Jr, ne parvient qu’en 3e position derrière le maire sortant à qui le parti orange avait refusé l’investiture officielle et derrière son adversaire UPLD, Antony Géros. En revanche, c’est bien l’adhésion de la population à une personnalité qui vaut à Edouard Fritch de reconquérir, en une seule étape, sa commune de Pirae qui repasse à l’orange, bastion historique du parti autonomiste.
L’analyse du premier tour de ces municipales 2014 est une pilule un peu amère aussi pour le parti A Ti’a Porinetia. Certes, à Bora Bora, Gaston Tong Sang est en ballotage très favorable à Nunue avec 47,12% des voix. A Arue, Philip Schyle échoue à sa réélection dès le premier tour, par manque de seulement 23 voix, dans une commune où plus de 41% des électeurs ont préféré s’abstenir. Mais dans les grandes villes de Tahiti, où ils espéraient faire un coup politique, à Punaauia ou à Papeete, les candidats ATP ne sont qu’en troisième position. Teva Rohfritsch peut argumenter qu’il joue les arbitres à Punaauia, mais ce n’est pas sûr que cela soit confortable. D’autant qu’ATP a perdu dans le même temps, la mairie de Pirae en un tour de main.
De son côté, le Tavini Huiraatira garde, sans aucune difficulté, son bastion de Faa’a et grignote petit à petit des voix à Papeete où l’érosion des votes favorables à Michel Buillard est inéluctable. Visiblement, à Tahiti les électeurs apprécient les tavana sortants, surtout lorsqu’ils sont élus depuis longtemps.
Les candidats l’ont répété durant des semaines pendant la campagne électorale et pré-électorale : les municipales sont des élections à part, où l’appartenance à un parti ne prime pas, où les individualités l’emportent sur la couleur politique. Ils l’ont répété en meeting, en interview, lors des débats télévisés, mais visiblement, certains n’en étaient pas convaincus. Et au soir du premier tour de ces municipales 2014, c’est la douche froide pour quelques candidats orange, dans de grandes communes de Tahiti, qui pensaient surfer sur la vague du succès après la victoire des territoriales de mai 2013.
A Punaauia, Jean-Paul Tuaiva, député, en fait particulièrement les frais, en dépit d’avoir aligné sur sa liste le vice-président du Pays et un ministre du gouvernement Flosse. La division des ex partenaires d’ATP (RonyTumahai et Teva Rohfritsch) lui permet seulement d’être en seconde position, mais c’est par pur opportunisme. Même camouflet pour le Tahoeraa à Paea où Marcel Tuihani Jr, ne parvient qu’en 3e position derrière le maire sortant à qui le parti orange avait refusé l’investiture officielle et derrière son adversaire UPLD, Antony Géros. En revanche, c’est bien l’adhésion de la population à une personnalité qui vaut à Edouard Fritch de reconquérir, en une seule étape, sa commune de Pirae qui repasse à l’orange, bastion historique du parti autonomiste.
L’analyse du premier tour de ces municipales 2014 est une pilule un peu amère aussi pour le parti A Ti’a Porinetia. Certes, à Bora Bora, Gaston Tong Sang est en ballotage très favorable à Nunue avec 47,12% des voix. A Arue, Philip Schyle échoue à sa réélection dès le premier tour, par manque de seulement 23 voix, dans une commune où plus de 41% des électeurs ont préféré s’abstenir. Mais dans les grandes villes de Tahiti, où ils espéraient faire un coup politique, à Punaauia ou à Papeete, les candidats ATP ne sont qu’en troisième position. Teva Rohfritsch peut argumenter qu’il joue les arbitres à Punaauia, mais ce n’est pas sûr que cela soit confortable. D’autant qu’ATP a perdu dans le même temps, la mairie de Pirae en un tour de main.
De son côté, le Tavini Huiraatira garde, sans aucune difficulté, son bastion de Faa’a et grignote petit à petit des voix à Papeete où l’érosion des votes favorables à Michel Buillard est inéluctable. Visiblement, à Tahiti les électeurs apprécient les tavana sortants, surtout lorsqu’ils sont élus depuis longtemps.