Adrien Demuth était déjà à Tahiti en novembre dernier et il a laissé un très bon souvenir à tous les jeunes joueurs qui ont croisé sa route.
PAPEETE, le 11 septembre 2016 - L'un est le 20ème meilleur français, l'autre est une championne de Suisse : Adrien Demuth et Camille De Seroux seront en Polynésie en janvier 2017 à l'invitation du club Papeete Olympique Echecs. Ils en profiteront pour aller promouvoir le jeu dans les îles où il aurait déjà de nombreux joueurs.
"Adrien est un ancien du club. Il a appris à jouer à Tahiti à 7 ans, et quand il avait 10 ans je lui enseignais, c'était en 2001 et 2002 !" se rappelle Jean-Pierre Cayrou, président du club Papeete Olympique Echecs, qui souligne bien que "aujourd'hui il est Grand Maître International, c'est le plus haut titre !" C'est Jean-Pierre qui avait fait revenir Adrien – aujourd'hui 19ème au classement français – en fin d'année dernière.
La dernière tournée s'était si bien passée, dans les écoles, dans les îles ou au cours des matchs de démonstration en public, que l'initiative est renouvelée à l'occasion d'un passage d'Adrien Demuth dans le Pacifique pour une compétition en Australie. Le joueur sera donc de retour au fenua en janvier prochain, avec une autre invitée de marque, sa compagne Camille De Seroux, qui vient d'obtenir son diplôme de HEC tout en faisant partie de la sélection féminine suisse… "Ce sont deux jeunes gens, l'une qui a son diplôme de HEC, l'autre en mathématiques, qui ont décidé de consacrer deux ans à la vie de joueur d'échecs professionnel, pour voir."
"Adrien est un ancien du club. Il a appris à jouer à Tahiti à 7 ans, et quand il avait 10 ans je lui enseignais, c'était en 2001 et 2002 !" se rappelle Jean-Pierre Cayrou, président du club Papeete Olympique Echecs, qui souligne bien que "aujourd'hui il est Grand Maître International, c'est le plus haut titre !" C'est Jean-Pierre qui avait fait revenir Adrien – aujourd'hui 19ème au classement français – en fin d'année dernière.
La dernière tournée s'était si bien passée, dans les écoles, dans les îles ou au cours des matchs de démonstration en public, que l'initiative est renouvelée à l'occasion d'un passage d'Adrien Demuth dans le Pacifique pour une compétition en Australie. Le joueur sera donc de retour au fenua en janvier prochain, avec une autre invitée de marque, sa compagne Camille De Seroux, qui vient d'obtenir son diplôme de HEC tout en faisant partie de la sélection féminine suisse… "Ce sont deux jeunes gens, l'une qui a son diplôme de HEC, l'autre en mathématiques, qui ont décidé de consacrer deux ans à la vie de joueur d'échecs professionnel, pour voir."
Leur programme chez nous : "Une grande partie simultanée à Tahiti, et un voyage dans deux îles, Makemo et Takaroa probablement. J'espère surtout poursuivre l'émulation entamée dans les écoles en novembre dernier, et promouvoir encore plus les échecs avec un grand événement."
Ce voyage aux Tuamotu est dû au grand succès que rencontrent les échecs dans les îles, selon Jean-Pierre Cayrou : "Ils jouent énormément. La raison je pense, c'est d'abord que ça c'est développé dans les écoles. J'ai été amené à former des enseignants à Rurutu, à Nuku Hiva, Ua Huka deux fois, à Rikitea, à Tahaa, à Takaroa, à Bora Bora… Et les profs formés qui changent d'île exportent le jeu dans une autre île. Et ce qui intéresse les enseignants, c'est le rapport très étroit des échecs avec le socle commun de l'enseignement. Par exemple en maternelle c'est le repérage dans l'espace avec la grille à deux ordonnées. Mais c'est aussi le calcul, l'esprit de synthèse, la mémoire, la concentration..."
Le professeur d'échecs compte bien continuer son œuvre d'évangélisation du corps enseignant cette année, puisqu'en plus de tous ses projets, il nous confie organiser des formations en Nouvelle-Calédonie, et travailler en parallèle avec un inspecteur de Tahiti sur la pédagogie par le jeu d'échecs. Bref, un programme chargé au service du jeu de stratégie le plus populaire au monde, et qui n'a pas fini de dévoiler tous ses secrets.
Ce voyage aux Tuamotu est dû au grand succès que rencontrent les échecs dans les îles, selon Jean-Pierre Cayrou : "Ils jouent énormément. La raison je pense, c'est d'abord que ça c'est développé dans les écoles. J'ai été amené à former des enseignants à Rurutu, à Nuku Hiva, Ua Huka deux fois, à Rikitea, à Tahaa, à Takaroa, à Bora Bora… Et les profs formés qui changent d'île exportent le jeu dans une autre île. Et ce qui intéresse les enseignants, c'est le rapport très étroit des échecs avec le socle commun de l'enseignement. Par exemple en maternelle c'est le repérage dans l'espace avec la grille à deux ordonnées. Mais c'est aussi le calcul, l'esprit de synthèse, la mémoire, la concentration..."
Le professeur d'échecs compte bien continuer son œuvre d'évangélisation du corps enseignant cette année, puisqu'en plus de tous ses projets, il nous confie organiser des formations en Nouvelle-Calédonie, et travailler en parallèle avec un inspecteur de Tahiti sur la pédagogie par le jeu d'échecs. Bref, un programme chargé au service du jeu de stratégie le plus populaire au monde, et qui n'a pas fini de dévoiler tous ses secrets.
Sélections pour les championnats de France poussin
Le 24 septembre prochain, les jeunes joueurs d'échecs tahitiens de 6 à 10 ans pourront s'affronter pour tenter de se sélectionner pour les championnats de France. Jusqu'à 8 joueurs seront choisis pour aller en métropole en avril participer au championnat, sur une dizaine de jours.
Les sélections se dérouleront en 4 rondes de 45 minutes. Tout le monde peut participer à condition de savoir jouer, et surtout de savoir noter une partie.
Le 24 septembre prochain, les jeunes joueurs d'échecs tahitiens de 6 à 10 ans pourront s'affronter pour tenter de se sélectionner pour les championnats de France. Jusqu'à 8 joueurs seront choisis pour aller en métropole en avril participer au championnat, sur une dizaine de jours.
Les sélections se dérouleront en 4 rondes de 45 minutes. Tout le monde peut participer à condition de savoir jouer, et surtout de savoir noter une partie.