Honolulu, Etats-Unis | AFP | mardi 05/09/2016 - Le réchauffement climatique abîme les océans comme jamais, diffusant des maladies aux animaux comme aux êtres humains et menaçant la sécurité alimentaire partout dans le monde, met en garde un rapport scientifique publié lundi.
Les recherches ont été menées par 80 scientifique de douze pays, ont précisé des experts réunis à Honolulu pour le congrès de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).
Les eaux de la planète ont absorbé plus de 93% de la chaleur supplémentaire résultant du réchauffement depuis les années 1970, limitant la chaleur ressentie sur la terre mais modifiant radicalement le rythme de la vie dans les océans, souligne Dan Laffoley, l'un des principaux auteurs du rapport intitulé "Explications sur le réchauffement océanique".
L'étude, qui portait sur tous les écosystèmes marins d'importance, du microbe à la baleine et jusqu'aux fonds océaniques, a mis en évidence que des méduses, des oiseaux et du plancton avaient migré en direction des pôles et du froid, parcourant jusqu'à 10 degrés de latitude.
Ces migrations climatiques sont "de 1,5 à 5 fois plus rapides que tout ce que nous voyons sur le sol", estime M. Laffoley. "Nous sommes en train de changer les saisons dans l'océan."
"Quand on a une vision complète, on voit un ensemble de conséquences totales et inquiétantes", analyse M. Laffoley.
Le rapport, dont plus d'un quart des constatations sont inédites, contient des études montrant que le réchauffement climatique affecte les systèmes météorologiques et provoque de plus en plus de tempêtes.
Le rapport affirme également détenir des preuves selon lesquelles le réchauffement des océans "provoque une augmentation des maladies chez les populations végétales et animales".
Des agents pathogènes tels que la bactérie vectrice du choléra ou la prolifération d'algues toxiques peuvent engendrer des maladies neurologiques comme la ciguatera, intoxication alimentaire découlant de la consommation de poissons des zones tropicales et dont le réchauffement marin favorise donc le développement. Des pathologies tout aussi dangereuses pour l'homme.
Ainsi, le réchauffement des océans a tué des récifs coralliens à un rythme record, ce qui a pour effet de réduire le nombre d'espèces de poissons, privés de leur habitat naturel.
"Nous devons diminuer drastiquement les gaz à effet de serre", a estimé Carl Gustaf Lundin, directeur des programmes marin et polaire à l'UICN. "Il n'y a aucun doute sur le fait que nous sommes la cause de tout cela. Nous savons quelles sont les solutions."
Les recherches ont été menées par 80 scientifique de douze pays, ont précisé des experts réunis à Honolulu pour le congrès de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).
Les eaux de la planète ont absorbé plus de 93% de la chaleur supplémentaire résultant du réchauffement depuis les années 1970, limitant la chaleur ressentie sur la terre mais modifiant radicalement le rythme de la vie dans les océans, souligne Dan Laffoley, l'un des principaux auteurs du rapport intitulé "Explications sur le réchauffement océanique".
L'étude, qui portait sur tous les écosystèmes marins d'importance, du microbe à la baleine et jusqu'aux fonds océaniques, a mis en évidence que des méduses, des oiseaux et du plancton avaient migré en direction des pôles et du froid, parcourant jusqu'à 10 degrés de latitude.
Ces migrations climatiques sont "de 1,5 à 5 fois plus rapides que tout ce que nous voyons sur le sol", estime M. Laffoley. "Nous sommes en train de changer les saisons dans l'océan."
"Quand on a une vision complète, on voit un ensemble de conséquences totales et inquiétantes", analyse M. Laffoley.
Le rapport, dont plus d'un quart des constatations sont inédites, contient des études montrant que le réchauffement climatique affecte les systèmes météorologiques et provoque de plus en plus de tempêtes.
Le rapport affirme également détenir des preuves selon lesquelles le réchauffement des océans "provoque une augmentation des maladies chez les populations végétales et animales".
Des agents pathogènes tels que la bactérie vectrice du choléra ou la prolifération d'algues toxiques peuvent engendrer des maladies neurologiques comme la ciguatera, intoxication alimentaire découlant de la consommation de poissons des zones tropicales et dont le réchauffement marin favorise donc le développement. Des pathologies tout aussi dangereuses pour l'homme.
Ainsi, le réchauffement des océans a tué des récifs coralliens à un rythme record, ce qui a pour effet de réduire le nombre d'espèces de poissons, privés de leur habitat naturel.
"Nous devons diminuer drastiquement les gaz à effet de serre", a estimé Carl Gustaf Lundin, directeur des programmes marin et polaire à l'UICN. "Il n'y a aucun doute sur le fait que nous sommes la cause de tout cela. Nous savons quelles sont les solutions."