Des professionnels du tourisme et des élus de Nouvelle-Calédonie, Wallis-et-Futuna, Polynésie française, Fidji, Nouvelle-Zélande, île de Pâques et même Pitcairn sont actuellement au fenua pour échanger leurs expériences.
PAPEETE, le 24 février 2015. Élus et professionnels du tourisme venus des quatre coins du Pacifique sont réunis depuis mardi au fenua pour échanger conseils et idées pour mettre en place un tourisme durable.
Ils sont venus de tout le Pacifique. Forts de leurs expériences en matière de tourisme dans leurs îles respectives (Nouvelle-Calédonie, Wallis-et-Futuna, Polynésie française, Fidji, Nouvelle-Zélande, île de Pâques et même Pitcairn).
Depuis hier et ce jusqu'à vendredi, ils travaillent pour établir une liste de recommandations pour mettre en place un tourisme durable dans leurs régions respectives.
Cette rencontre s'est mise en place dans le cadre du projet Integre (Initiative des territoires pour la gestion régionale de l'environnement). Ce projet de développement durable commun aux quatre Pays et Territoires d'Outre-Mer européens du Pacifique vise à promouvoir la gestion intégrée des zones côtières et à renforcer la coopération régionale dans le domaine du développement durable. Ce projet est mis en œuvre par le secrétariat général de la Communauté du Pacifique (CPS) avec le soutien financier de l'Union européenne.
Avant de se retrouver en atelier de travail aujourd'hui, ces élus ou professionnels du tourisme sont allés à Moorea prendre connaissance des projets en cours sur l'île sœur (lire ci-dessous).
Cet atelier intervient alors que le Pays a demandé au cabinet de consultants Kahn & Associés une stratégie touristique.
« Nous souhaitons voir ce qui se fait dans les différentes îles du Pacifique », explique Steve Brotherson, gérant d'une pension de famille à Papara. Qui dit tourisme durable ne dit pas seulement accroître le nombre de touristes. Le tourisme durable a pour but d'assurer un développement économique inscrit durablement dans le long terme, à la fois respectueux des ressources environnementales et socioculturelles et respectueux des hommes, visiteurs, salariés du secteur et populations d'accueil. « On souhaite que les touristes puissent faire un maximum d'activités dans la commune et que cela donne du travail aux jeunes », souligne Steve Brotherson.
Ils sont venus de tout le Pacifique. Forts de leurs expériences en matière de tourisme dans leurs îles respectives (Nouvelle-Calédonie, Wallis-et-Futuna, Polynésie française, Fidji, Nouvelle-Zélande, île de Pâques et même Pitcairn).
Depuis hier et ce jusqu'à vendredi, ils travaillent pour établir une liste de recommandations pour mettre en place un tourisme durable dans leurs régions respectives.
Cette rencontre s'est mise en place dans le cadre du projet Integre (Initiative des territoires pour la gestion régionale de l'environnement). Ce projet de développement durable commun aux quatre Pays et Territoires d'Outre-Mer européens du Pacifique vise à promouvoir la gestion intégrée des zones côtières et à renforcer la coopération régionale dans le domaine du développement durable. Ce projet est mis en œuvre par le secrétariat général de la Communauté du Pacifique (CPS) avec le soutien financier de l'Union européenne.
Avant de se retrouver en atelier de travail aujourd'hui, ces élus ou professionnels du tourisme sont allés à Moorea prendre connaissance des projets en cours sur l'île sœur (lire ci-dessous).
Cet atelier intervient alors que le Pays a demandé au cabinet de consultants Kahn & Associés une stratégie touristique.
« Nous souhaitons voir ce qui se fait dans les différentes îles du Pacifique », explique Steve Brotherson, gérant d'une pension de famille à Papara. Qui dit tourisme durable ne dit pas seulement accroître le nombre de touristes. Le tourisme durable a pour but d'assurer un développement économique inscrit durablement dans le long terme, à la fois respectueux des ressources environnementales et socioculturelles et respectueux des hommes, visiteurs, salariés du secteur et populations d'accueil. « On souhaite que les touristes puissent faire un maximum d'activités dans la commune et que cela donne du travail aux jeunes », souligne Steve Brotherson.
Faire du domaine de Opunohu un vrai site éco-touristique
Le Service du développement rural (SDR), gestionnaire du domaine de Opunohu à Moorea, prévoit en partenariat avec le projet Integre de mettre en place un « parcours de découverte plus ambitieux sur la zone », a expliqué mardi Philippe Couraud. « Nous souhaiterions mettre en place une zone d'activité avec une terrasse agricole et un habitat associé. Un comité scientifique doit être mis en place. »
Le but est de mettre en place « un site unique pour les touristes et les habitants de la Polynésie française ». Selon le SDR, 85 000 personnes se rendraient chaque année, sur le domaine de Opunohu, « c'est un des des endroits les plus visités de Polynésie française », souligne Philippe Courad. « Mais aujourd'hui, il n'y a pas de signalétique (il existe quelques panneaux, NDLR). On veut doter le domaine d'une signalétique complète, que les sentiers de site randonnées pédestre soient balisés et ouvrir des parcours de VTT ». Est également prévu un parcours de santé, un parc accrobranche... « 2015 sera l'année de la mise en œuvre de ces projets », assure Philippe Couraud.
Le but est de faire de ce site un « aménagement éco-touristique ». La priorité dans les aménagements sera « un parking, un point d'eau et un fare pote'e pour les informations », met en avant Philippe Couraud.
Le but est de mettre en place « un site unique pour les touristes et les habitants de la Polynésie française ». Selon le SDR, 85 000 personnes se rendraient chaque année, sur le domaine de Opunohu, « c'est un des des endroits les plus visités de Polynésie française », souligne Philippe Courad. « Mais aujourd'hui, il n'y a pas de signalétique (il existe quelques panneaux, NDLR). On veut doter le domaine d'une signalétique complète, que les sentiers de site randonnées pédestre soient balisés et ouvrir des parcours de VTT ». Est également prévu un parcours de santé, un parc accrobranche... « 2015 sera l'année de la mise en œuvre de ces projets », assure Philippe Couraud.
Le but est de faire de ce site un « aménagement éco-touristique ». La priorité dans les aménagements sera « un parking, un point d'eau et un fare pote'e pour les informations », met en avant Philippe Couraud.
Victor Tutugoro, second vice-président de la Province Nord de Nouvelle-Calédonie
Quelle est la situation touristique de la Province Nord de Nouvelle-Calédonie ?
Der manière globale, la fréquentation touristique est stable. Nous sommes à 105 000 touristes par an dans la province Nord. Nous avons principalement une clientèle locale notamment des gens qui travaillent pour l'usine du Nord, voire à Nouméa ou dans l'administration.
Qu'avez-vous mis en place pour favoriser le développement touristique ?
Depuis quelques années, la Province Nord met en place un projet d'écotourisme. On a déjà commencé les formations de guide touristique qui peut parler de la culture, des plantes...
Qu'attendez-vous de ces quatre journées de travail ?
Nous voulons voir ce qui se fait à Tahiti. Il y a également un représentant de Fidji. L'an dernier, ils ont eu près de 700 000 touristes. On sait que l'on ne pourra pas faire comme eux. Aujourd'hui, la priorité de la Nouvelle-Calédonie, c'est le développement et la valorisation du nickel. Mais on souhaite quand même renforcer le tourisme local et trouver des niches à l'extérieur.
Der manière globale, la fréquentation touristique est stable. Nous sommes à 105 000 touristes par an dans la province Nord. Nous avons principalement une clientèle locale notamment des gens qui travaillent pour l'usine du Nord, voire à Nouméa ou dans l'administration.
Qu'avez-vous mis en place pour favoriser le développement touristique ?
Depuis quelques années, la Province Nord met en place un projet d'écotourisme. On a déjà commencé les formations de guide touristique qui peut parler de la culture, des plantes...
Qu'attendez-vous de ces quatre journées de travail ?
Nous voulons voir ce qui se fait à Tahiti. Il y a également un représentant de Fidji. L'an dernier, ils ont eu près de 700 000 touristes. On sait que l'on ne pourra pas faire comme eux. Aujourd'hui, la priorité de la Nouvelle-Calédonie, c'est le développement et la valorisation du nickel. Mais on souhaite quand même renforcer le tourisme local et trouver des niches à l'extérieur.
Quel projet pour la plage Ta'ahiamanu ?
Un des projets pour la plage Ta'ahiamanu était de détourner la route pour qu'elle passe plus près de la montagne. Ce projet n'a pas été retenu et faute de budget, les travaux prévus sont beaucoup moins ambitieux. Dans un premier temps, un parking sera créé en face de la place côté montagne, a précisé le service du tourisme ce mardi. Viendront ensuite une aire de jeux et des terrains de beach soccer, de beach-volley et de pétanque. L'un des participants à l'atelier mis en place par le projet Integre a interpellé le représentant du service du tourisme : « Si vous choisissez de mettre en place ce parking qui peut accueillir 100 voitures, cela signifie que vous privilégiez l'automobile comme moyen de locomotion. N'est-ce pas source de dérangement alors que cette plage doit être une source de ressourcement ? N'aurait-il pas fallu chercher un mode de déplacement alternatif ? »