PAPEETE, le 20 juin 2017 - Chaque année, l'institut économie des Outre-mer réalise un panorama de la situation économique en Polynésie française. Pour 2016, le directeur de l'agence polynésienne, Claude Périou, et son équipe ont constaté une amélioration de la conjoncture même s'il reste une marge de progrès.
"La croissance est là, mais elle n'est pas suffisamment dynamique pour que tous les indicateurs passent au vert", analyse Claude Periou, directeur de l'agence polynésienne de l'Institut d'émission d'Outre-mer. Depuis 2015, la croissance est de retour au fenua. En 2016, la situation s'améliore encore mais tous les secteurs ne sont pas concernés.
Après avoir longtemps souffert de la crise économique, les entreprises et les emplois renaissent de leurs cendres peu à peu. L'équipe de l'IEOM remarque notamment que l'indicateur du climat des affaires est supérieur à sa moyenne. Il est le fruit d'un questionnaire adressé à 187 entreprises de plus de 10 salariés, concernant leur activité et la manière dont elles envisagent l'avenir. "Aucun indicateur n'est parfait bien entendu, car nous n'avons pas la possibilité d'interviewer toutes les entreprises", nuance le directeur de l'institut.
L'IEOM a constaté que l'emploi salarié, en berne depuis des années, repart. "Le nombre d'offres d'emploi non aidés a augmenté de 22 % cette année. Globalement tous les secteurs sont positifs."
Autre point important du rapport : le pouvoir d'achat de la population. Les effets de la crise s'estompent peu à peu. L'emploi et l'embauche progressent. Les salaires augmentent et les prix baissent. "Il y a une légère amélioration du pouvoir d'achat de ceux qui ont un emploi stable", détaille Claude Périou. Les importations des produits courants a augmenté de 5,7 % et de 9,3% en ce qui concerne les équipements ménagers. Quant à l'immatriculation des voitures neuves, elle est au meilleur niveau depuis cinq ans avec 3 337 véhicules neufs immatriculés en 2016.
Le secteur touristique est lui aussi en bonne santé. Le nombre de touristes et leurs dépenses ont augmenté en 2016.
S'il y a une amélioration de la situation économique dans différents secteurs, d'autres en revanche, viennent nuancer le rapport de l'IEOM.
"La croissance est là, mais elle n'est pas suffisamment dynamique pour que tous les indicateurs passent au vert", analyse Claude Periou, directeur de l'agence polynésienne de l'Institut d'émission d'Outre-mer. Depuis 2015, la croissance est de retour au fenua. En 2016, la situation s'améliore encore mais tous les secteurs ne sont pas concernés.
Après avoir longtemps souffert de la crise économique, les entreprises et les emplois renaissent de leurs cendres peu à peu. L'équipe de l'IEOM remarque notamment que l'indicateur du climat des affaires est supérieur à sa moyenne. Il est le fruit d'un questionnaire adressé à 187 entreprises de plus de 10 salariés, concernant leur activité et la manière dont elles envisagent l'avenir. "Aucun indicateur n'est parfait bien entendu, car nous n'avons pas la possibilité d'interviewer toutes les entreprises", nuance le directeur de l'institut.
L'IEOM a constaté que l'emploi salarié, en berne depuis des années, repart. "Le nombre d'offres d'emploi non aidés a augmenté de 22 % cette année. Globalement tous les secteurs sont positifs."
Autre point important du rapport : le pouvoir d'achat de la population. Les effets de la crise s'estompent peu à peu. L'emploi et l'embauche progressent. Les salaires augmentent et les prix baissent. "Il y a une légère amélioration du pouvoir d'achat de ceux qui ont un emploi stable", détaille Claude Périou. Les importations des produits courants a augmenté de 5,7 % et de 9,3% en ce qui concerne les équipements ménagers. Quant à l'immatriculation des voitures neuves, elle est au meilleur niveau depuis cinq ans avec 3 337 véhicules neufs immatriculés en 2016.
Le secteur touristique est lui aussi en bonne santé. Le nombre de touristes et leurs dépenses ont augmenté en 2016.
S'il y a une amélioration de la situation économique dans différents secteurs, d'autres en revanche, viennent nuancer le rapport de l'IEOM.
LE BTP À LA PEINE
Du côté des investissements, le bilan de l'IEOM est plus mitigé. Si l'investissement privé progresse en 2016, ce n'est pas le cas dans le secteur public. "Le secteur du BTP est hésitant voire négatif, souligne Claude Périou. Le courant est positif mais il n'est pas assez puissant pour avoir un véritable impact sur les entreprises et les salariés."
Les études de l'institut démontrent aussi que l'année 2016 n'a pas été bonne pour les activités du secteur primaire. Perliculture, pêche ou encore coprah, les chiffres ne sont pas bons.
En ce qui concerne l'activité bancaire, l'IEOM note une "activité en demi-teinte". "Les performances des banques se sont dégradées", note le directeur.
Fort de ces constats, l'équipe de l'IEOM a donné quelques perspectives pour 2017. La croissance devrait continuer son chemin grâce à l'investissement des entreprises. "Il y a de plus en plus d'offres d'emploi au Sefi, ce qui est un signe fort", constate Claude Périou. La situation des entreprises doit encore s'améliorer. "Le nombre d'entreprises qui disparaissent est en diminution. Nous espérons que la courbe du chômage ne s'aggrave pas."
Les études de l'institut démontrent aussi que l'année 2016 n'a pas été bonne pour les activités du secteur primaire. Perliculture, pêche ou encore coprah, les chiffres ne sont pas bons.
En ce qui concerne l'activité bancaire, l'IEOM note une "activité en demi-teinte". "Les performances des banques se sont dégradées", note le directeur.
Fort de ces constats, l'équipe de l'IEOM a donné quelques perspectives pour 2017. La croissance devrait continuer son chemin grâce à l'investissement des entreprises. "Il y a de plus en plus d'offres d'emploi au Sefi, ce qui est un signe fort", constate Claude Périou. La situation des entreprises doit encore s'améliorer. "Le nombre d'entreprises qui disparaissent est en diminution. Nous espérons que la courbe du chômage ne s'aggrave pas."
Bilan positif pour le dispositif de surendettement
En 2016, 200 dossiers de surendettement ont été traités. 53 % ont été orientés vers une procédure de rétablissement personnel. Selon l'IEOM, 89 % de ce surendettement est un surendettement "passif". 46 % est généré par une perte d'emploi, 13 % par une séparation ou un décès et 6 % par une retraite.
Pour en savoir plus
Retrouvez le rapport annuel 2016 de l'IEOM sur le site internet, en cliquant ici
Ou en téléchargeant le rapport :
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