PARIS, 26 février 2014 (AFP) - Le ministre des Outre-mer Victorin Lurel a estimé mercredi qu'il fallait s'en remettre aux magistrats et aux tribunaux pour mener à bien la révision des listes électorales en Nouvelle-Calédonie, sujet de crispation entre indépendantistes et loyalistes.
"On a demandé à l'État d'être le plus clair possible, le Premier ministre a été le plus clair possible: on s'en remet aux tribunaux. Ici en métropole comme en Nouvelle-Calédonie, vous pouvez contester une inscription ou une radiation", a déclaré M. Lurel à l'AFP en marge d'une intervention au Sénat.
Pour lui il n'y a pas de "problème" avec les réclamations tant que les "procédures" et "l'état de droit" sont respectés. "Quoi que demandera le FLNKS (6.720 radiations) ou le Rassemblement-UMP (6.000) ce sera passé au filtre des commissions de révision et au trébuchet des tribunaux", a-t-il insisté.
La participation aux élections provinciales n'est ouverte qu'à un corps électoral restreint, en vertu de l'accord de Nouméa (1998). Le scrutin du 11 mai va élire les membres du Congrès qui auront la possibilité d'organiser lors de leur mandat (2014-2018) un référendum d'autodétermination, ce qui explique la sensibilité du dossier. Des commissions de révision travailleront à partir de lundi avec douze magistrats de la Cour de Cassation venus spécialement.
"On n'a pas à s'immiscer à la place des tribunaux !", a souligné le ministre, qui rappelle que "ce gouvernement a décidé de faire toute la transparence en communiquant toutes les listes électorales générale et les listes annexes" aux partis politiques locaux "pour leur permettre de faire un travail d'analyse et de défendre leurs droits".
Pour M. Lurel, "on peut comprendre la montée en puissance de quelque fébrilité" alors que "la compétition est sévère" en vue des élections aux "enjeux importants".
"On nous promet je ne sais quel trouble, nous disons à chacun de peser et soupeser ses mots, de réfléchir à deux fois avant d'engager de actions et d'en appeler à l'opinion publique", a-t-il recommandé.
"On a demandé à l'État d'être le plus clair possible, le Premier ministre a été le plus clair possible: on s'en remet aux tribunaux. Ici en métropole comme en Nouvelle-Calédonie, vous pouvez contester une inscription ou une radiation", a déclaré M. Lurel à l'AFP en marge d'une intervention au Sénat.
Pour lui il n'y a pas de "problème" avec les réclamations tant que les "procédures" et "l'état de droit" sont respectés. "Quoi que demandera le FLNKS (6.720 radiations) ou le Rassemblement-UMP (6.000) ce sera passé au filtre des commissions de révision et au trébuchet des tribunaux", a-t-il insisté.
La participation aux élections provinciales n'est ouverte qu'à un corps électoral restreint, en vertu de l'accord de Nouméa (1998). Le scrutin du 11 mai va élire les membres du Congrès qui auront la possibilité d'organiser lors de leur mandat (2014-2018) un référendum d'autodétermination, ce qui explique la sensibilité du dossier. Des commissions de révision travailleront à partir de lundi avec douze magistrats de la Cour de Cassation venus spécialement.
"On n'a pas à s'immiscer à la place des tribunaux !", a souligné le ministre, qui rappelle que "ce gouvernement a décidé de faire toute la transparence en communiquant toutes les listes électorales générale et les listes annexes" aux partis politiques locaux "pour leur permettre de faire un travail d'analyse et de défendre leurs droits".
Pour M. Lurel, "on peut comprendre la montée en puissance de quelque fébrilité" alors que "la compétition est sévère" en vue des élections aux "enjeux importants".
"On nous promet je ne sais quel trouble, nous disons à chacun de peser et soupeser ses mots, de réfléchir à deux fois avant d'engager de actions et d'en appeler à l'opinion publique", a-t-il recommandé.