Les nouveaux locaux du haut commissariat qui ont ouvert leurs portes à la fin du mois d'août 2012 sont bâtis en respectant des normes (nationales) HQE, haute qualité environnementale. C'est le premier bâtiment public polynésien imaginé de cette façon. Depuis un immeuble privé, l'immeuble Le Bihan à Pirae a été bâti avec le même principe. Mais il n'existe pas, pour l'instant en Polynésie, de réglementation pour inciter à construire en HQE.
PAPEETE, le 12 novembre 2015. Afin d'élaborer la réglementation énergétique des bâtiments en Polynésie française, le gouvernement vient de valider un projet de recherche universitaire Ecomeb. Le but : concevoir des bâtiments économes en énergie.
Le vice-président du Pays, Nuihau Laurey, en charge du ministère des énergies a présenté ce mercredi au Conseil des ministres une proposition de subvention à l’université de la Polynésie française pour la réalisation d’une thèse intitulée "projet Ecomeb". Cette thèse a pour objectif d'initier et de faire aboutir la réflexion sur les outils et les méthodes adaptés au contexte local permettant la conception de bâtiments économes en énergie.
La Polynésie française a entrepris de mettre en œuvre une politique de maîtrise de l'énergie à l'échelle de son territoire qui a été présentée le 2 novembre dernier et déclinée à travers le plan de transition énergétique valable pour les 15 prochaines années et qui implique de développer des constructions capables dès leur conception d'être moins énergétivores. Le territoire est cependant confronté à un frein important du fait de l'inexistence d’une base de connaissances scientifiques locales sur la conception des bâtiments. De ce fait, il n’existe pas, à l’heure actuelle, de réglementation dédiée à la conception des bâtiments pour assurer une consommation énergétique maîtrisée.
Menées sur trois ans, ces recherches doivent permettre de caractériser les interactions bâtiments/occupants et d’élaborer des outils d’aide à la décision pour les acteurs de la construction, sur des bases scientifiques. Une première partie du travail portera sur la qualification des sollicitations climatiques spécifiques pour les bâtiments en Polynésie française. La caractérisation du climat polynésien et l’élaboration de séquences climatiques types sur les durées annuelles et hebdomadaires constituent en effet un pré-requis indispensable.
Dans un second temps, une étude expérimentale sera menée dans des bâtiments existants, anciens et récents. Des simulations numériques dynamiques permettront ensuite d’extrapoler les résultats et analyses obtenus à des configurations de bâtiments différentes et des conditions climatiques "types". Ces simulations permettront ainsi de valider des prescriptions de conception pour différents niveaux de performance des bâtiments. À terme, ces connaissances scientifiques viendront étayer et conforter la future réglementation énergétique des bâtiments de la Polynésie française, en cours d’élaboration.
Le montant global est estimé de 12,2 millions Fcfp sur les trois années, avec un financement à hauteur de 6,7 millions Fcfp par la Polynésie française, le restant de la somme étant engagée par l’université de Polynésie française.
Le vice-président du Pays, Nuihau Laurey, en charge du ministère des énergies a présenté ce mercredi au Conseil des ministres une proposition de subvention à l’université de la Polynésie française pour la réalisation d’une thèse intitulée "projet Ecomeb". Cette thèse a pour objectif d'initier et de faire aboutir la réflexion sur les outils et les méthodes adaptés au contexte local permettant la conception de bâtiments économes en énergie.
La Polynésie française a entrepris de mettre en œuvre une politique de maîtrise de l'énergie à l'échelle de son territoire qui a été présentée le 2 novembre dernier et déclinée à travers le plan de transition énergétique valable pour les 15 prochaines années et qui implique de développer des constructions capables dès leur conception d'être moins énergétivores. Le territoire est cependant confronté à un frein important du fait de l'inexistence d’une base de connaissances scientifiques locales sur la conception des bâtiments. De ce fait, il n’existe pas, à l’heure actuelle, de réglementation dédiée à la conception des bâtiments pour assurer une consommation énergétique maîtrisée.
Menées sur trois ans, ces recherches doivent permettre de caractériser les interactions bâtiments/occupants et d’élaborer des outils d’aide à la décision pour les acteurs de la construction, sur des bases scientifiques. Une première partie du travail portera sur la qualification des sollicitations climatiques spécifiques pour les bâtiments en Polynésie française. La caractérisation du climat polynésien et l’élaboration de séquences climatiques types sur les durées annuelles et hebdomadaires constituent en effet un pré-requis indispensable.
Dans un second temps, une étude expérimentale sera menée dans des bâtiments existants, anciens et récents. Des simulations numériques dynamiques permettront ensuite d’extrapoler les résultats et analyses obtenus à des configurations de bâtiments différentes et des conditions climatiques "types". Ces simulations permettront ainsi de valider des prescriptions de conception pour différents niveaux de performance des bâtiments. À terme, ces connaissances scientifiques viendront étayer et conforter la future réglementation énergétique des bâtiments de la Polynésie française, en cours d’élaboration.
Le montant global est estimé de 12,2 millions Fcfp sur les trois années, avec un financement à hauteur de 6,7 millions Fcfp par la Polynésie française, le restant de la somme étant engagée par l’université de Polynésie française.