Elle est Marquisienne, mais Bretonne d'adoption. A 38 ans, Teaki Dupont-Teikivaeoho est surtout une femme à qui la vie réussit. Chef d'une entreprise de cinquante salariés, elle est aussi conseillère régionale UMP en Bretagne. Invitée par Gaston Tong Sang à l'occasion de son séjour en Polynésie, Teaki exprime à chaque phrase son envie de devenir un relais d'influence de la Polynésie en métropole auprès de son parti. Et pourquoi pas, un jour, d'avoir un rôle actif dans la construction du Fenua.
"Etre un jour ministre de l'Outre-mer?", répond-elle à un journaliste avec amusement. "Pourquoi pas ! Oui je suis ambitieuse, et je ne l'ai jamais caché. Mais ne titrez pas là-dessus!" s'alarme-t-elle, avec le sourire. L'idée semble en tout cas plaire à Gaston Tong Sang. Le président de O Porinetia To Tatou Ai'a, parti affilié à l'UMP, a plaisir à entendre cette jeune Polynésienne qui voit l'avenir en rose pour le Fenua, et qui rappelle sans langue de bois que beaucoup de régions en France, y compris la Bretagne "aimeraient avoir un statut d'autonomie comme le nôtre". "C'est une chance" rappelle Teaki. Avant de s'agacer de la "sinistrose" et de la "spirale dépressionnaire" dans laquelle la Polynésie est engoncée. Sans parler du nomadisme politique, cette spécialité si typiquement polynésienne, grâce à laquelle la France "ne comprend plus rien" à la classe politique du Fenua."
Mais loin d'être alarmiste, Teaki préfère parler d'avenir. Pour elle, il faut avant tout "revenir à un dialogue d'égal à égal avec l'Etat". "Reconstruire nos relais, nos lobbies". "Simplifier l'administration". Et cesser de se plaindre : "En métropole aussi on a souffert de la crise" rappelle-t-elle.
"Etre un jour ministre de l'Outre-mer?", répond-elle à un journaliste avec amusement. "Pourquoi pas ! Oui je suis ambitieuse, et je ne l'ai jamais caché. Mais ne titrez pas là-dessus!" s'alarme-t-elle, avec le sourire. L'idée semble en tout cas plaire à Gaston Tong Sang. Le président de O Porinetia To Tatou Ai'a, parti affilié à l'UMP, a plaisir à entendre cette jeune Polynésienne qui voit l'avenir en rose pour le Fenua, et qui rappelle sans langue de bois que beaucoup de régions en France, y compris la Bretagne "aimeraient avoir un statut d'autonomie comme le nôtre". "C'est une chance" rappelle Teaki. Avant de s'agacer de la "sinistrose" et de la "spirale dépressionnaire" dans laquelle la Polynésie est engoncée. Sans parler du nomadisme politique, cette spécialité si typiquement polynésienne, grâce à laquelle la France "ne comprend plus rien" à la classe politique du Fenua."
Mais loin d'être alarmiste, Teaki préfère parler d'avenir. Pour elle, il faut avant tout "revenir à un dialogue d'égal à égal avec l'Etat". "Reconstruire nos relais, nos lobbies". "Simplifier l'administration". Et cesser de se plaindre : "En métropole aussi on a souffert de la crise" rappelle-t-elle.