PAPEETE, le 27 avril 2017 - Les entreprises doivent s'emparer du développement durable pour faire face aux dangers qui menacent notre environnement. Mais elles doivent aussi penser à leur propre survie dans la gestion de leurs salariés. Les erreurs de managements démobilisent les salariés et peuvent tuer une entreprise.
8 conférences, 6 sessions de perfectionnement, un after work et 15 tables de discussion : c'est le programme du Congrès Management & Ressources Humaines 2017 qui aura lieu au Méridien Tahiti du 7 au 9 juin prochains.
Les conférences ont des thèmes aussi évocateurs que "L'entreprise libérée ou le chemin de la confiance" ; "Économie solidaire et collaborative : comment créer de la valeur en s'appuyant sur les talents" ou encore "Répondre aux besoins universels et contribuer au développement durable". Car les trois jours de l'événement, spécialement conçu pour les directeurs de ressources humaines, aborderont longuement ces thèmes du développement durable, des nouvelles techniques de management et des nouvelles formes d'organisation des structures.
LES SPECTATEURS PARTICIPENT AUSSI
La forme change également et se veut plus participative. Les questions posées aux conférenciers seront choisies par un vote électronique des spectateurs ; chaque participant aura une "fiche genius" à remplir où il notera entre autres les points qui l'ont interpellé et comment il peut les appliquer dans sa propre organisation ; les conférenciers venus d'Europe et d'Amérique du Nord iront à la rencontre des spectateurs autour de 15 tables de discussions dont les débats seront retranscrits pour tous les participants…
Il y a 200 places, dont 150 seraient déjà vendues. Les participants viennent d'une cinquantaine d'entreprises polynésiennes, comme ATN, la Brasserie, la TEP, Avis, des hôteliers ou des collectivités locales… Mais ils viennent aussi de Nouvelle Calédonie ou de métropole. L'événement continue donc de se développer dans la francophonie et dans le Pacifique.
Les entreprises qui souhaitent participer peuvent s'inscrire sur [email protected]. La participation coûte 150 000 Fcfp toutes taxes comprises, éligible au fonds paritaire.
8 conférences, 6 sessions de perfectionnement, un after work et 15 tables de discussion : c'est le programme du Congrès Management & Ressources Humaines 2017 qui aura lieu au Méridien Tahiti du 7 au 9 juin prochains.
Les conférences ont des thèmes aussi évocateurs que "L'entreprise libérée ou le chemin de la confiance" ; "Économie solidaire et collaborative : comment créer de la valeur en s'appuyant sur les talents" ou encore "Répondre aux besoins universels et contribuer au développement durable". Car les trois jours de l'événement, spécialement conçu pour les directeurs de ressources humaines, aborderont longuement ces thèmes du développement durable, des nouvelles techniques de management et des nouvelles formes d'organisation des structures.
LES SPECTATEURS PARTICIPENT AUSSI
La forme change également et se veut plus participative. Les questions posées aux conférenciers seront choisies par un vote électronique des spectateurs ; chaque participant aura une "fiche genius" à remplir où il notera entre autres les points qui l'ont interpellé et comment il peut les appliquer dans sa propre organisation ; les conférenciers venus d'Europe et d'Amérique du Nord iront à la rencontre des spectateurs autour de 15 tables de discussions dont les débats seront retranscrits pour tous les participants…
Il y a 200 places, dont 150 seraient déjà vendues. Les participants viennent d'une cinquantaine d'entreprises polynésiennes, comme ATN, la Brasserie, la TEP, Avis, des hôteliers ou des collectivités locales… Mais ils viennent aussi de Nouvelle Calédonie ou de métropole. L'événement continue donc de se développer dans la francophonie et dans le Pacifique.
Les entreprises qui souhaitent participer peuvent s'inscrire sur [email protected]. La participation coûte 150 000 Fcfp toutes taxes comprises, éligible au fonds paritaire.
Parole à : Laurent Devemy, créateur et organisateur du Congrès des RH
"Si on traite les gens correctement, ses clients comme ses collaborateurs, ils vous le rendront"
Cette année le thème est le développement durable, quel rapport avec les ressources humaines?
"Et bien il faut considérer que nous sommes sur une planète avec des ressources finies et des écosystèmes finis, et le rôle des entreprises est aussi de protéger ces ressources pour le long terme. D'autre part, une organisation est soi-même un écosystème dans lequel les hommes et les femmes contribuent soit à son bien-être et à sa performance, soit font partie d'un écosystème qui est malade. Et dans ce cas l'organisation a des chances de mourir, comme un écosystème dans la nature. Il y a des changements fondamentaux qui sont en train de se faire dans les entreprises. Dans les années 80 on a beaucoup réfléchi sur des logiques de chiffres et de normes, et on est en train de s'apercevoir aujourd'hui des limites de ce système. Mais en fait l'organisation d'un système c'est une question de bon sens : si on traite les gens correctement, ses clients comme ses collaborateurs, ils vous le rendront.
Pour cette deuxième édition vous attendez plus de dirigeants et de DRH qu'il y a deux ans.
"Oui. C'est que le thème du développement durable, de l'économie sociale et solidaire, ou plus globalement la responsabilité sociale et environnementale, est un thème forcément porté par la direction générale, ce sont les seuls à pouvoir impulser ce changement. Et nous avons déjà des bons retours des participants pour justement s'inscrire dans cette démarche-là."
Justement, l'un des grands thèmes qui va être traité cette année concerne les changements dans la façon de gérer et d'organiser une entreprise. Est-ce vraiment une tendance de fond dans les entreprises ?
"Aujourd'hui, seulement 11% des salariés sont heureux dans leur travail. 6 sur 10 sont désengagés. Donc si vous ne vous posez pas de questions sur vos modes de management et les conséquences que ça a sur vos collaborateurs, c'est que vous préparez un avenir qui n'est pas très brillant. Pour changer, on a d'abord besoin de prendre conscience que si on continue de faire comme avant, certaines pratiques nous amènent dans le mur. Il ne faut pas tout jeter, mais connaitre les défis auxquels nous allons être confrontés et comment modifier certaines pratiques. C'est tout l'objectif du congrès."
L'événement est lié au Club Ideo, créé il y a deux ans pour rassembler les DRH du Territoire. Comment se porte-t-il aujourd'hui ?
"Il se porte très bien. Nous avons une centaine de membres pour une cinquantaine d'entreprises venant du secteur public comme du secteur privé, ce qui nous donne un bon terreau de personnes qui ont envie de voir ce qu'il se passe également ailleurs. Là nous allons relancer en septembre les nouvelles sessions, notamment sur les logiques de santé. Nous allons faire venir un architecte de France pour travailler sur le lien entre l'espace de travail et la santé/performance au travail. Et nous organisons aussi un voyage pour amener un groupe de Polynésiens au congrès de l'Ordre des ressources humaines au Québec fin septembre."
"Si on traite les gens correctement, ses clients comme ses collaborateurs, ils vous le rendront"
Cette année le thème est le développement durable, quel rapport avec les ressources humaines?
"Et bien il faut considérer que nous sommes sur une planète avec des ressources finies et des écosystèmes finis, et le rôle des entreprises est aussi de protéger ces ressources pour le long terme. D'autre part, une organisation est soi-même un écosystème dans lequel les hommes et les femmes contribuent soit à son bien-être et à sa performance, soit font partie d'un écosystème qui est malade. Et dans ce cas l'organisation a des chances de mourir, comme un écosystème dans la nature. Il y a des changements fondamentaux qui sont en train de se faire dans les entreprises. Dans les années 80 on a beaucoup réfléchi sur des logiques de chiffres et de normes, et on est en train de s'apercevoir aujourd'hui des limites de ce système. Mais en fait l'organisation d'un système c'est une question de bon sens : si on traite les gens correctement, ses clients comme ses collaborateurs, ils vous le rendront.
Pour cette deuxième édition vous attendez plus de dirigeants et de DRH qu'il y a deux ans.
"Oui. C'est que le thème du développement durable, de l'économie sociale et solidaire, ou plus globalement la responsabilité sociale et environnementale, est un thème forcément porté par la direction générale, ce sont les seuls à pouvoir impulser ce changement. Et nous avons déjà des bons retours des participants pour justement s'inscrire dans cette démarche-là."
Justement, l'un des grands thèmes qui va être traité cette année concerne les changements dans la façon de gérer et d'organiser une entreprise. Est-ce vraiment une tendance de fond dans les entreprises ?
"Aujourd'hui, seulement 11% des salariés sont heureux dans leur travail. 6 sur 10 sont désengagés. Donc si vous ne vous posez pas de questions sur vos modes de management et les conséquences que ça a sur vos collaborateurs, c'est que vous préparez un avenir qui n'est pas très brillant. Pour changer, on a d'abord besoin de prendre conscience que si on continue de faire comme avant, certaines pratiques nous amènent dans le mur. Il ne faut pas tout jeter, mais connaitre les défis auxquels nous allons être confrontés et comment modifier certaines pratiques. C'est tout l'objectif du congrès."
L'événement est lié au Club Ideo, créé il y a deux ans pour rassembler les DRH du Territoire. Comment se porte-t-il aujourd'hui ?
"Il se porte très bien. Nous avons une centaine de membres pour une cinquantaine d'entreprises venant du secteur public comme du secteur privé, ce qui nous donne un bon terreau de personnes qui ont envie de voir ce qu'il se passe également ailleurs. Là nous allons relancer en septembre les nouvelles sessions, notamment sur les logiques de santé. Nous allons faire venir un architecte de France pour travailler sur le lien entre l'espace de travail et la santé/performance au travail. Et nous organisons aussi un voyage pour amener un groupe de Polynésiens au congrès de l'Ordre des ressources humaines au Québec fin septembre."