PARIS, le 07/03/2017 - Le président de l’Assemblée, Marcel Tuihani a participé ce lundi 6 mars au ministère des Outre-mer à la conférence nationale sur la sécurité outremer, en présence du Premier ministre Bernard Cazeneuve et de la ministre des Outre-mer, Ericka Bareigts. Il s’agissait de faire le bilan du plan sécurité Outre-mer lancé en juin dernier par l'ancienne ministre des Outre-mer George Pau-Langevin et Bernard Cazeneuve, alors ministre de l'Intérieur. La conférence réunissait les représentants de l'État, les élus ultramarins et des responsables associatifs. Elle devait permettre "d'échanger sur les initiatives qui sont menées dans les territoires ultramarins", selon le communiqué du gouvernement.
Marcel Tuihani se réjouit d’avoir été invité mais regrette que l’organisation de la conférence n’ait pas davantage permis aux représentants des Outre-mer de s’exprimer, ni d’échanger, sur les problématiques qui leur sont propres, en particulier pour dégager des perspectives de solutions.
En ce qui concerne la Polynésie française, les récentes données statistiques ont en particulier mis en avant la forte progression de la délinquance et des violences intrafamiliales. Ces problématiques qui caractérisent l’insécurité en Polynésie française n’ont malheureusement pas pu être abordées.
Le président de l’Assemblée rappelle qu’en raison de problèmes sociaux en Guadeloupe et en Martinique, le gouvernement central a décidé, l’année dernière, de retirer un escadron tout entier soit 79 gendarmes mobiles de la Polynésie française. Par ailleurs, lors de la célébration de la Sainte-Geneviève en janvier 2017, le colonel Pierre Caudrelier, lui-même, indiquait que "l’action de la gendarmerie a atteint ses limites, comme en attestent certains indicateurs de l’année 2016". Le colonel n’a pas caché son pessimisme pour l’avenir de la Polynésie française.
Compte tenu des enjeux en matière de sécurité Outre-mer notamment en ce qui concerne la délinquance, cette conférence était l’occasion de mettre à plat l’ensemble des moyens qui devront être mis en œuvre par l’ensemble des acteurs locaux et nationaux.
RST : le ministère des Outremers confirme bien une mission de l’IGAS
En ce qui concerne le financement du RST, Marcel Tuihani a tenu à profiter de sa présence Rue Oudinot pour clarifier la récente confusion née des propos tenus par "la ministre des Outre-mer" selon l’État et le Pays. La veille de son départ, Madame Ericka Bareigts a indiqué qu’elle avait proposé au président Edouard Fritch, "l’assistance de techniciens de l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) afin d’accompagner le Pays pour entrer dans les réformes". Elle précisait également lors de cette conférence de presse, que le versement du reliquat de 2016 de la contribution de l’État au financement du Régime de solidarité de la Polynésie française "dépendra de la mise en place des réformes sur lesquelles le Pays s’était engagé".
Le Haut-commissariat de la République ayant indiqué qu’il s’agissait en réalité d’une mission de l’ANAP (Agence Nationale d'Appui à la Performance des établissements de santé et médico-sociaux), Marcel Tuihani a donc posé la question au directeur de cabinet de la ministre des Outre-mer. Monsieur François Ravier a confirmé qu’il s’agit bien d’une mission de l’IGAS, et que celle-ci est demandée par le ministère de l’Économie et des Finances à Bercy. Le Directeur de cabinet a toutefois précisé qu’aucun calendrier n’avait encore été décidé pour la venue de cette mission de l’IGAS en Polynésie française. L’absence de calendrier pourrait être de nature à remettre en cause le versement prochain de la troisième et dernière annuité du triennal prévue en 2017 pour un montant de 1,4 milliard de francs.
Pour mémoire, la convention État/Pays signée en 2014 prévoit le soutien de l‘État sur une période de trois ans, 2015, 2016, 2017 pour une dotation globale de 4,2 milliards. Chaque annuité est versée en deux fois, en juin et en novembre. Le reliquat de la seconde annuité, celle de novembre 2016, d’un montant de 350 millions de francs, n’a toujours pas été versé. La ministre avait expliqué avant son départ de Papeete, que son versement et celle de la troisième annuité de 2017 d’un montant de 1,4 milliard de francs, étaient conditionnés au respect des engagements pris par le pays en 2014.
Marcel Tuihani se réjouit d’avoir été invité mais regrette que l’organisation de la conférence n’ait pas davantage permis aux représentants des Outre-mer de s’exprimer, ni d’échanger, sur les problématiques qui leur sont propres, en particulier pour dégager des perspectives de solutions.
En ce qui concerne la Polynésie française, les récentes données statistiques ont en particulier mis en avant la forte progression de la délinquance et des violences intrafamiliales. Ces problématiques qui caractérisent l’insécurité en Polynésie française n’ont malheureusement pas pu être abordées.
Le président de l’Assemblée rappelle qu’en raison de problèmes sociaux en Guadeloupe et en Martinique, le gouvernement central a décidé, l’année dernière, de retirer un escadron tout entier soit 79 gendarmes mobiles de la Polynésie française. Par ailleurs, lors de la célébration de la Sainte-Geneviève en janvier 2017, le colonel Pierre Caudrelier, lui-même, indiquait que "l’action de la gendarmerie a atteint ses limites, comme en attestent certains indicateurs de l’année 2016". Le colonel n’a pas caché son pessimisme pour l’avenir de la Polynésie française.
Compte tenu des enjeux en matière de sécurité Outre-mer notamment en ce qui concerne la délinquance, cette conférence était l’occasion de mettre à plat l’ensemble des moyens qui devront être mis en œuvre par l’ensemble des acteurs locaux et nationaux.
RST : le ministère des Outremers confirme bien une mission de l’IGAS
En ce qui concerne le financement du RST, Marcel Tuihani a tenu à profiter de sa présence Rue Oudinot pour clarifier la récente confusion née des propos tenus par "la ministre des Outre-mer" selon l’État et le Pays. La veille de son départ, Madame Ericka Bareigts a indiqué qu’elle avait proposé au président Edouard Fritch, "l’assistance de techniciens de l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) afin d’accompagner le Pays pour entrer dans les réformes". Elle précisait également lors de cette conférence de presse, que le versement du reliquat de 2016 de la contribution de l’État au financement du Régime de solidarité de la Polynésie française "dépendra de la mise en place des réformes sur lesquelles le Pays s’était engagé".
Le Haut-commissariat de la République ayant indiqué qu’il s’agissait en réalité d’une mission de l’ANAP (Agence Nationale d'Appui à la Performance des établissements de santé et médico-sociaux), Marcel Tuihani a donc posé la question au directeur de cabinet de la ministre des Outre-mer. Monsieur François Ravier a confirmé qu’il s’agit bien d’une mission de l’IGAS, et que celle-ci est demandée par le ministère de l’Économie et des Finances à Bercy. Le Directeur de cabinet a toutefois précisé qu’aucun calendrier n’avait encore été décidé pour la venue de cette mission de l’IGAS en Polynésie française. L’absence de calendrier pourrait être de nature à remettre en cause le versement prochain de la troisième et dernière annuité du triennal prévue en 2017 pour un montant de 1,4 milliard de francs.
Pour mémoire, la convention État/Pays signée en 2014 prévoit le soutien de l‘État sur une période de trois ans, 2015, 2016, 2017 pour une dotation globale de 4,2 milliards. Chaque annuité est versée en deux fois, en juin et en novembre. Le reliquat de la seconde annuité, celle de novembre 2016, d’un montant de 350 millions de francs, n’a toujours pas été versé. La ministre avait expliqué avant son départ de Papeete, que son versement et celle de la troisième annuité de 2017 d’un montant de 1,4 milliard de francs, étaient conditionnés au respect des engagements pris par le pays en 2014.