A l’occasion de la réception donnée à la présidence pour la fête nationale chinoise, samedi soir, le document a été paraphé par Zijian Wang et Edouard Fritch.
PAPEETE, le 17 septembre 2016. Les représentants de China Railway International Group et le Pays ont signé samedi soir un mémorandum sur les énergies vertes. D’ici six mois, les résultats des études menées par le groupe devraient être connus.
La délégation de China Railway International Group (CRIG), composée notamment de Zijian Wang, vice-président de CRIG, est repartie dimanche avec un mémorandum signé dans ses bagages. Samedi soir, à l’occasion de la réception donnée à la présidence pour la fête nationale chinoise, ce document a été paraphé par Zijian Wang et Edouard Fritch. « Le protocole d’accord signé porte sur les énergies renouvelables car China Railway a une branche importante en matière d’énergie renouvelable notamment en matière d’hydroélectricité et de solaire », explique le président du Pays. « Ils ont souhaité signer un accord pour qu’ils puissent continuer à faire les études et voir la faisabilité des opérations. Ce sera un long processus. »
Cette signature permet « de leur dire que nous sommes intéressés », complète le président du Pays. « C’est une coutume chez les investisseurs chinois de savoir si le pays qu’il visite est réellement intéressé par leurs investissement. Naturellement je leur ai dit oui ».
China Railway faisait partie du consortium chinois avec lequel le Pays avait signé en décembre 2015 un protocole d’accord concernant le Tahiti Mahana Beach. Ce consortium était composé de Recas Glogal Limited, China Railway international et R&F Properties. Le Pays devait signer au plus tard le 30 juin un contrat définitif avec le groupement d’investisseurs pour le financement du projet Tahiti Mahana Beach, sa construction, et son exploitation pour les 70 ans à venir.
Mais le groupement chinois n'avait pas pu réunir la caution demandée par le Pays. Le Chinois Recas avait été mis définitivement hors-jeu pour le projet Tahiti Mahana Beach. Ce qui n’est pas le cas de China Railway.
Le groupe chinois est dans une « stratégie d’ensemble », note Teiva Raffin, représentant le groupe chinois en Polynésie française. « Ils sont convaincus que pour développer le tourisme, il faut développer les infrastructures. Ils sont conscients que le Mahana Beach est la base de tout ce raisonnement. Nous sommes donc obligés de réfléchir à une structure aéroportuaire et à l’aménagement, parce qu’il faut que les éléments structurants puissent grandir parallèlement ». Il ajoute : pour « vendre une destination telle que le Mahana Beach, l’idée c’est de positionner le projet dans le green développement. Les énergies renouvelables viennent appuyer cette politique marketing. »
Les études concernant les énergies vertes devraient être réalisées d’ici six mois.
China Railway est donc loin d’avoir abandonné le Mahana Beach, « Nous avons un projet basé sur la valorisation de la culture polynésienne en relation avec la pointe Tata’a », explique Teiva Raffin. « On va faire une proposition concrète dans les prochaines jours avec des acteurs locaux et internationaux. Ils sont convaincus qu’il y a beaucoup de choses à faire et qu’il faut développer le tourisme en Polynésie française. »
Aucun montant d’investissements possibles n’a été annoncé samedi soir. Teiva Raffin précise simplement qu’il s’agit de « très, très gros montants ». « Quand China Railway se déplace, c’est pour quelque chose de concret, sinon elle ne se déplace pas. »
La délégation de China Railway International Group (CRIG), composée notamment de Zijian Wang, vice-président de CRIG, est repartie dimanche avec un mémorandum signé dans ses bagages. Samedi soir, à l’occasion de la réception donnée à la présidence pour la fête nationale chinoise, ce document a été paraphé par Zijian Wang et Edouard Fritch. « Le protocole d’accord signé porte sur les énergies renouvelables car China Railway a une branche importante en matière d’énergie renouvelable notamment en matière d’hydroélectricité et de solaire », explique le président du Pays. « Ils ont souhaité signer un accord pour qu’ils puissent continuer à faire les études et voir la faisabilité des opérations. Ce sera un long processus. »
Cette signature permet « de leur dire que nous sommes intéressés », complète le président du Pays. « C’est une coutume chez les investisseurs chinois de savoir si le pays qu’il visite est réellement intéressé par leurs investissement. Naturellement je leur ai dit oui ».
China Railway faisait partie du consortium chinois avec lequel le Pays avait signé en décembre 2015 un protocole d’accord concernant le Tahiti Mahana Beach. Ce consortium était composé de Recas Glogal Limited, China Railway international et R&F Properties. Le Pays devait signer au plus tard le 30 juin un contrat définitif avec le groupement d’investisseurs pour le financement du projet Tahiti Mahana Beach, sa construction, et son exploitation pour les 70 ans à venir.
Mais le groupement chinois n'avait pas pu réunir la caution demandée par le Pays. Le Chinois Recas avait été mis définitivement hors-jeu pour le projet Tahiti Mahana Beach. Ce qui n’est pas le cas de China Railway.
Le groupe chinois est dans une « stratégie d’ensemble », note Teiva Raffin, représentant le groupe chinois en Polynésie française. « Ils sont convaincus que pour développer le tourisme, il faut développer les infrastructures. Ils sont conscients que le Mahana Beach est la base de tout ce raisonnement. Nous sommes donc obligés de réfléchir à une structure aéroportuaire et à l’aménagement, parce qu’il faut que les éléments structurants puissent grandir parallèlement ». Il ajoute : pour « vendre une destination telle que le Mahana Beach, l’idée c’est de positionner le projet dans le green développement. Les énergies renouvelables viennent appuyer cette politique marketing. »
Les études concernant les énergies vertes devraient être réalisées d’ici six mois.
China Railway est donc loin d’avoir abandonné le Mahana Beach, « Nous avons un projet basé sur la valorisation de la culture polynésienne en relation avec la pointe Tata’a », explique Teiva Raffin. « On va faire une proposition concrète dans les prochaines jours avec des acteurs locaux et internationaux. Ils sont convaincus qu’il y a beaucoup de choses à faire et qu’il faut développer le tourisme en Polynésie française. »
Aucun montant d’investissements possibles n’a été annoncé samedi soir. Teiva Raffin précise simplement qu’il s’agit de « très, très gros montants ». « Quand China Railway se déplace, c’est pour quelque chose de concret, sinon elle ne se déplace pas. »
Mahana Beach : Edouard Fritch s’appuie sur les investisseurs polynésiens
Edouard Fritch souhaite qu'une société, regroupant des investisseurs polynésiens et le Pays, soit créée afin de lancer le projet Mahana Beach.
Face aux difficultés du Pays de trouver des investisseurs capables de financer le projet pharaonique du Mahana Beach (plus de 200 milliards de Fcfp), le Pays mise désormais sur un autre mode de fonctionnement. "Des groupes polynésiens sont venus et nous ont dit : 'Pourquoi ne nous mettrions-nous pas tous ensemble ? On fait le premier investissement avec vous'", expliquait vendredi Edouard Fritch à l'occasion du bilan des deux ans du gouvernement. "On ne vendra plus un plan mais des carrés à lotir. On pourra demander qui est intéressé pour la construction d'un hôtel cinq étoiles, une salle de conférence... La conduite de cette opération se fera par des Polynésiens."
Face aux difficultés du Pays de trouver des investisseurs capables de financer le projet pharaonique du Mahana Beach (plus de 200 milliards de Fcfp), le Pays mise désormais sur un autre mode de fonctionnement. "Des groupes polynésiens sont venus et nous ont dit : 'Pourquoi ne nous mettrions-nous pas tous ensemble ? On fait le premier investissement avec vous'", expliquait vendredi Edouard Fritch à l'occasion du bilan des deux ans du gouvernement. "On ne vendra plus un plan mais des carrés à lotir. On pourra demander qui est intéressé pour la construction d'un hôtel cinq étoiles, une salle de conférence... La conduite de cette opération se fera par des Polynésiens."