De gauche à droite, René Maccury, premier conseil et Jean Lachkar, président de la Chambre territoriale des comptes.
PAPEETE, le 10 février 2016. Le président de la Chambre territoriale des comptes recevait la presse ce mercredi matin pour commenter le rapport annuel de la Cour des comptes sur le système éducatif polynésien. Jean Lachkar précise que "le temps des autorités judiciaires" n'est pas celui de la CTC.
Si de nombreux rapports de la Chambre territoriale des comptes (CTC) sont à la base d'affaires fracassantes au cours des dernières années en Polynésie française, ce n'est pas pour autant la justification de l'existence de la CTC sur le territoire. "Il y a parfois confusion dans les esprits, mais nous ne sommes pas des auxiliaires des autorités judiciaires. Notre cœur de métier, c'est de proposer une aide à la gestion publique et de faire des recommandations pour parvenir à cette bonne gestion. Bien entendu, si à l'occasion de l'un de nos contrôles, nous mettons au jour des faits de constitution pénale, ils sont transmis au procureur. Mais le temps des autorités judiciaires n'est pas le nôtre" déclare Jean Lachkar, le président de la CTC de Polynésie française.
Il précise ainsi que les dernières actualités, les enquêtes ouvertes récemment "au sujet du Tahiti Mahana Beach, du câble ou de TNAD", ne sont pas issues des rapports édités par la Chambre, car lors de l'étude menée sur Tahiti Nui aménagement et développement (TNAD), au cours du premier semestre 2014, les dossiers sur le projet du Tahiti Mahana Beach étaient alors seulement en cours de rédaction. Sur cet établissement public en particulier, la CTC a transmis néanmoins des documents, "sur des opérations qui ont été conclues, au minimum de manière très maladroite, des estimations des domaines bizarres, des propriétés inutiles qui sont toujours dans le même état". Mais le président de la Chambre précise immédiatement : "La recherche de l'infraction pénale n'est pas notre métier même si nous transmettons au parquet sans état d'âmes des faits." Au cours de l'année 2015 la CTC a ainsi effectué cinq ou six signalements au parquet.
Au sujet de la gestion des communes de Polynésie française, l'exemple d'un avis budgétaire rédigé par la CTC de Polynésie sur la commune de Hitia'a o te Ra a été publié dans le rapport national, ce qui fait la fierté de la chambre territoriale. "Cela montre à la métropole la problématique d'une commune d'outre-mer qui n'a pas de fiscalité propre." En dépit de la faiblesse de leurs moyens financiers, les communes polynésiennes ne font pas d'écart budgétaire important. Après quelques années de surveillance, Mahina et Teva i Uta sont sorties d'affaire. Papara et Hitia'a o te Ra, en suivant les prescriptions de la CTC, sont sur la bonne voie.
Si de nombreux rapports de la Chambre territoriale des comptes (CTC) sont à la base d'affaires fracassantes au cours des dernières années en Polynésie française, ce n'est pas pour autant la justification de l'existence de la CTC sur le territoire. "Il y a parfois confusion dans les esprits, mais nous ne sommes pas des auxiliaires des autorités judiciaires. Notre cœur de métier, c'est de proposer une aide à la gestion publique et de faire des recommandations pour parvenir à cette bonne gestion. Bien entendu, si à l'occasion de l'un de nos contrôles, nous mettons au jour des faits de constitution pénale, ils sont transmis au procureur. Mais le temps des autorités judiciaires n'est pas le nôtre" déclare Jean Lachkar, le président de la CTC de Polynésie française.
Il précise ainsi que les dernières actualités, les enquêtes ouvertes récemment "au sujet du Tahiti Mahana Beach, du câble ou de TNAD", ne sont pas issues des rapports édités par la Chambre, car lors de l'étude menée sur Tahiti Nui aménagement et développement (TNAD), au cours du premier semestre 2014, les dossiers sur le projet du Tahiti Mahana Beach étaient alors seulement en cours de rédaction. Sur cet établissement public en particulier, la CTC a transmis néanmoins des documents, "sur des opérations qui ont été conclues, au minimum de manière très maladroite, des estimations des domaines bizarres, des propriétés inutiles qui sont toujours dans le même état". Mais le président de la Chambre précise immédiatement : "La recherche de l'infraction pénale n'est pas notre métier même si nous transmettons au parquet sans état d'âmes des faits." Au cours de l'année 2015 la CTC a ainsi effectué cinq ou six signalements au parquet.
Au sujet de la gestion des communes de Polynésie française, l'exemple d'un avis budgétaire rédigé par la CTC de Polynésie sur la commune de Hitia'a o te Ra a été publié dans le rapport national, ce qui fait la fierté de la chambre territoriale. "Cela montre à la métropole la problématique d'une commune d'outre-mer qui n'a pas de fiscalité propre." En dépit de la faiblesse de leurs moyens financiers, les communes polynésiennes ne font pas d'écart budgétaire important. Après quelques années de surveillance, Mahina et Teva i Uta sont sorties d'affaire. Papara et Hitia'a o te Ra, en suivant les prescriptions de la CTC, sont sur la bonne voie.