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Cession des terrains militaires : Lionel Beffre souhaite un dénouement en 2015


Le maire Philip Schyle et le haut-commissaire Lionel Beffre, mercredi matin lors de la visite du représentant de l'Etat à Arue
Le maire Philip Schyle et le haut-commissaire Lionel Beffre, mercredi matin lors de la visite du représentant de l'Etat à Arue
ARUE, 18 février 2015 - Le haut-commissaire Lionel Beffre a rappelé aux élus de Arue, mercredi matin, qu'il souhaitait que la problématique des terrains militaires éligibles à Tahiti au Contrat de redynamisation des sites de défense (CRSD) soit réglée dans le courant de l'année 2015.

Plusieurs communes de Polynésie sont citées dans le décret du 3 juillet 2009 comme éligibles au dispositif du CRSD qui prévoit la cession à l’euro symbolique d'anciens terrains militaires. A Tahiti, elles sont six : Arue, Faa’a, Mahina, Papeete, Pirae, Taiarapu-Est.


Divers projets de la mandature 2014-2020 concernent la Zone d’activité économique Rimapp à Arue. Ils posent la problématique des CRSD. Où en est ce dossier ?

Lionel Beffre : La question est assez simple. Nous avons désormais tous les instruments juridiques à disposition. Il y a deux orientations possibles : la création d’un syndicat mixte entre le Pays et les communes concernées sur le territoire de la Polynésie, donc d’une entité qui aurait la compétence de mener à bien les projets ; une seconde possibilité passe par une loi du Pays qui permettrait au Pays d’octroyer, sur le territoire précis des CRSD et pour les compétences que chaque commune souhaite exercer, ces compétences aux communes concernées.
Il s’agirait en l’occurrence à Arue d’une compétence économique ; mais il peut arriver qu’ailleurs il s'agisse de logement social. Donc il faudra faire un travail précis visant à identifier pour chaque commune, en fonction du projet qu’elle envisage, quelle compétence il faut lui confier ponctuellement. Ce n’est pas très compliqué. Simplement il faut qu’il y ait une discussion entre le Pays et les communes pour établir quelle option est la plus convenable.
Pour l’Etat, qu’il s’agisse de l’une ou de l’autre, c’est indifférent puisque nous savons que nous aboutirons à l’attribution de ces terrains à l’euro symbolique
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Ce matin, vous avez souhaitez que ce dossier soit réglé en 2015. Est-ce réaliste ?

Lionel Beffre : Oui, nous avons maintenant tous les instruments juridiques. Il s’agit d’un dossier qui est sur la table depuis de nombreuses années ; ailleurs, notamment en métropole, il a pu avancer : je ne vois pas de raison pour que nous ne le fassions pas avancer ici. Je me donne une année – et c’est un maximum – pour faire avancer les choses.

Rédigé par Jean-Pierre Viatge le Mercredi 18 Février 2015 à 13:29 | Lu 1092 fois