Nouméa, France | | lundi 13/04/2015 - Le président du gouvernement calédonien, Philippe Germain, s'est prononcé lundi devant le congrès en faveur de discussions avec la Société Le Nickel (SLN) pour une augmentation de la participation de la Nouvelle-Calédonie à 51% de son capital.
"Il nous faut ouvrir les discussions sur la structure de l'actionnariat des sociétés métallurgiques comme nous l’y invite le dernier comité des signataires", a déclaré Philippe Germain (Calédonie Ensemble, centre-droit).
La Société territoriale de participations industrielles (STCPI), qui regroupe les trois provinces de l'archipel, détient actuellement 34% du capital de la SLN et 4% de sa maison-mère, Eramet.
La stratégie minière est l’une des principales pommes de discorde des différentes formations non indépendantistes qui siègent au gouvernement. Les indépendantistes de l’Uni-Palika, de l’UC-FLNKS et les non-indépendantistes de Calédonie Ensemble sont favorables à une maîtrise des ressources minières par la Nouvelle-Calédonie. Le Rassemblement-UMP et l’Union pour la Calédonie dans la France (UCF) y sont farouchement opposés. Les tensions sont telles que la responsabilité du secteur des mines n’a toujours pas été attribuée à un membre du gouvernement.
Dans l’attente d’une définition d’une stratégie minière à l’échelle du pays, Philippe Germain a annoncé que le gouvernement travaillait à la création d’une redevance d’extraction minière, "afin d'abonder un fonds pour les générations futures, géré sur le modèle des fonds dits souverains".
Notant que la Nouvelle-Calédonie est, avec les Philippines, le seul territoire au monde à exporter encore des quantités significatives de minerai de nickel, il a prôné un arrêt progressif des exportations de minerai brut "dont la pertinence économique n’est pas avérée", c'est-à-dire celles qui ne sont pas destinées aux entreprises dans lesquelles la Nouvelle-Calédonie détient des participations. La province Nord détient une participation de 51% dans l’usine de Gwangyang, construite en partenariat avec l’aciériste sud-coréen Posco, auquel elle doit livrer chaque années 3,6 millions de tonnes de minerai.
"Je comprends aujourd’hui pourquoi les indépendantistes vous ont choisi pour devenir président du gouvernement tant vous êtes en phase avec leur projet de société. Les contreparties vont au-delà de ce nous pouvions imaginer dans la pire des situations", a commenté Sonia Backès, la co-présidente de l’UCF.
"Il nous faut ouvrir les discussions sur la structure de l'actionnariat des sociétés métallurgiques comme nous l’y invite le dernier comité des signataires", a déclaré Philippe Germain (Calédonie Ensemble, centre-droit).
La Société territoriale de participations industrielles (STCPI), qui regroupe les trois provinces de l'archipel, détient actuellement 34% du capital de la SLN et 4% de sa maison-mère, Eramet.
La stratégie minière est l’une des principales pommes de discorde des différentes formations non indépendantistes qui siègent au gouvernement. Les indépendantistes de l’Uni-Palika, de l’UC-FLNKS et les non-indépendantistes de Calédonie Ensemble sont favorables à une maîtrise des ressources minières par la Nouvelle-Calédonie. Le Rassemblement-UMP et l’Union pour la Calédonie dans la France (UCF) y sont farouchement opposés. Les tensions sont telles que la responsabilité du secteur des mines n’a toujours pas été attribuée à un membre du gouvernement.
Dans l’attente d’une définition d’une stratégie minière à l’échelle du pays, Philippe Germain a annoncé que le gouvernement travaillait à la création d’une redevance d’extraction minière, "afin d'abonder un fonds pour les générations futures, géré sur le modèle des fonds dits souverains".
Notant que la Nouvelle-Calédonie est, avec les Philippines, le seul territoire au monde à exporter encore des quantités significatives de minerai de nickel, il a prôné un arrêt progressif des exportations de minerai brut "dont la pertinence économique n’est pas avérée", c'est-à-dire celles qui ne sont pas destinées aux entreprises dans lesquelles la Nouvelle-Calédonie détient des participations. La province Nord détient une participation de 51% dans l’usine de Gwangyang, construite en partenariat avec l’aciériste sud-coréen Posco, auquel elle doit livrer chaque années 3,6 millions de tonnes de minerai.
"Je comprends aujourd’hui pourquoi les indépendantistes vous ont choisi pour devenir président du gouvernement tant vous êtes en phase avec leur projet de société. Les contreparties vont au-delà de ce nous pouvions imaginer dans la pire des situations", a commenté Sonia Backès, la co-présidente de l’UCF.