NOUMÉA, 23 janvier 2014 (AFP) - Des actes de vandalisme d'une ampleur inédite ont été perpétrés au cours du week-end du 18 et 19 janvier, sur le site minier de Nakéty, à Canala, en Nouvelle-Calédonie, a rapporté la presse locale.
Des jeunes gens, soupçonnés de vandalisme, ont été livrés aux gendarmes par une tribu proche.
Des véhicules légers ont été écrasés par des roues de Dumper (camions de chargement de minerai), d'autres engins de mine ont été précipités dans des fossés et des locaux techniques ont été incendiés ou défoncés à l'aide de pelleteuses.
Le préjudice est en cours d'évaluation par les deux opérateurs miniers locaux qui interviennent sur le site, le groupe Ballande et la NMC (Nickel Mining compagny, unefiliale de la SMSP). Il pourrait atteindre plusieurs centaines de millions de francs Pacifique (1 euro = 120 CFP environ.
Un sentiment d'incompréhension domine chez les employés. "Je suis déçu et inquiet, je ne sais pas quand est-ce qu'on va recommencer à travailler", a indiqué Georgi Thiona, responsable de la maintenance, interrogé par Nouvelle-Calédonie 1ere.
Ces actes de vandalisme ont en effet contraint au chômage technique plus d'une centaine d'employés et sous-traitants de cette commune minière de la côte Est et de la région. D'autres ont fait valoir leur droit de retrait, estimant que les conditions de sécurité n'étaient plus assurées.
Les autorités coutumières ont rapidement réagi en livrant, dès mardi, trois jeunes de la tribu de Nakéty aux gendarmes, deux mineurs et un majeur, soupçonnés d'avoir pris part à ces exactions. En tout, une dizaine de jeunes auraient été identifiés par les populations locales, dont des filles.
"C'est de la délinquance pure, des dégradations bêtes et méchantes", affirme Gaston Nedenon, premier adjoint de la commune, cité par les Nouvelles Calédonienne. Il estime que "ces agissements résultent du sentiment d'impunité de quelques jeunes qui posent problème à la tribu".
L'élu fait allusion à des vols commis à l'école de Nakéty, fin décembre. "Des jeunes avaient été placés en garde à vue par les gendarmes de Canala et avaient été relâchés en attendant leur convocation devant la justice. C'est comme s'ils n'avaient rien fait, alors que chez nous, l'impunité n'existe pas", explique Gaston Nedenon en faisant référence aux règles coutumières et aux châtiments qui peuvent avoir cours dans la société kanak.
Des règles que les responsables coutumiers disent hésiter désormais à pratiquer, de peur de se retrouver devant la justice pour des violences considérées légitimes par la société kanak mais pénalement répréhensibles.
Des jeunes gens, soupçonnés de vandalisme, ont été livrés aux gendarmes par une tribu proche.
Des véhicules légers ont été écrasés par des roues de Dumper (camions de chargement de minerai), d'autres engins de mine ont été précipités dans des fossés et des locaux techniques ont été incendiés ou défoncés à l'aide de pelleteuses.
Le préjudice est en cours d'évaluation par les deux opérateurs miniers locaux qui interviennent sur le site, le groupe Ballande et la NMC (Nickel Mining compagny, unefiliale de la SMSP). Il pourrait atteindre plusieurs centaines de millions de francs Pacifique (1 euro = 120 CFP environ.
Un sentiment d'incompréhension domine chez les employés. "Je suis déçu et inquiet, je ne sais pas quand est-ce qu'on va recommencer à travailler", a indiqué Georgi Thiona, responsable de la maintenance, interrogé par Nouvelle-Calédonie 1ere.
Ces actes de vandalisme ont en effet contraint au chômage technique plus d'une centaine d'employés et sous-traitants de cette commune minière de la côte Est et de la région. D'autres ont fait valoir leur droit de retrait, estimant que les conditions de sécurité n'étaient plus assurées.
Les autorités coutumières ont rapidement réagi en livrant, dès mardi, trois jeunes de la tribu de Nakéty aux gendarmes, deux mineurs et un majeur, soupçonnés d'avoir pris part à ces exactions. En tout, une dizaine de jeunes auraient été identifiés par les populations locales, dont des filles.
"C'est de la délinquance pure, des dégradations bêtes et méchantes", affirme Gaston Nedenon, premier adjoint de la commune, cité par les Nouvelles Calédonienne. Il estime que "ces agissements résultent du sentiment d'impunité de quelques jeunes qui posent problème à la tribu".
L'élu fait allusion à des vols commis à l'école de Nakéty, fin décembre. "Des jeunes avaient été placés en garde à vue par les gendarmes de Canala et avaient été relâchés en attendant leur convocation devant la justice. C'est comme s'ils n'avaient rien fait, alors que chez nous, l'impunité n'existe pas", explique Gaston Nedenon en faisant référence aux règles coutumières et aux châtiments qui peuvent avoir cours dans la société kanak.
Des règles que les responsables coutumiers disent hésiter désormais à pratiquer, de peur de se retrouver devant la justice pour des violences considérées légitimes par la société kanak mais pénalement répréhensibles.