Nouméa, France | AFP | jeudi 30/04/2015 - Le sénateur Pierre Frogier (UMP) de Nouvelle-Calédonie a salué jeudi l'organisation d'une réunion à Paris sur le sujet polémique du corps électoral annoncée par le président de l'Assemblée nationale, qui a selon lui "pris conscience des tensions et crispations".
"Je tiens à saluer cette initiative. Je constate que cette ouverture a été rendue possible par la mobilisation de plusieurs milliers de personnes", a indiqué M.Frogier, président du Rassemblement-UMP.
"Claude Bartolone a pu prendre conscience des tensions et des crispations en Nouvelle-Calédonie. Il a mesuré l'inquiétude et le désarroi d'une partie de la population", a-t-il également indiqué.
Ses déclarations interviennent au lendemain de la fin d'une visite officielle de M.Bartolone sur le Caillou, dominée par la question de l'établissement du corps électoral pour le référendum d'autodétermination, qui doit avoir lieu au plus tard en 2018.
Le R-UMP et une autre formation de droite affiliée à l'UMP avaient organisé une manifestation le 24 avril, qui a rassemblé 8.000 personnes, pour "dénoncer le trucage du corps électoral et la dérive vers l'indépendance".
Au centre de la polémique, un projet de loi qui prévoit l'inscription automatique sur cette liste spéciale du référendum des personnes de statut civil coutumier, dont ne relèvent que des Kanaks, peuple autochtone de l'île. La droite demande que tous les natifs de Nouvelle-Calédonie, sous réserve d'une présence durable dans l'île, soient également inscrits automatiquement.
Pour calmer les esprits, M.Bartolone a proposé l'organisation fin mai à Paris d'un comité des signataires extraordinaire de l'accord de Nouméa (1998), afin d'élaborer un amendement au texte permettant "aux uns et aux autres de retrouver la confiance".
A l'approche du référendum, le climat politique est instable en Nouvelle-Calédonie et marqué par des profondes divisions au sein des deux grandes familles non-indépendantiste (droite) et indépendantiste.
Si le parti de centre-droit, Calédonie Ensemble, entretient des relations plutôt sereines avec le gouvernement, les mouvements proches de l'UMP ne cessent de l'attaquer.
"Ce comité des signataires est crucial, il doit se dérouler dans un esprit apaisé. J'espère que ce sera un nouveau départ", a également indiqué M.Frogier.
"Je tiens à saluer cette initiative. Je constate que cette ouverture a été rendue possible par la mobilisation de plusieurs milliers de personnes", a indiqué M.Frogier, président du Rassemblement-UMP.
"Claude Bartolone a pu prendre conscience des tensions et des crispations en Nouvelle-Calédonie. Il a mesuré l'inquiétude et le désarroi d'une partie de la population", a-t-il également indiqué.
Ses déclarations interviennent au lendemain de la fin d'une visite officielle de M.Bartolone sur le Caillou, dominée par la question de l'établissement du corps électoral pour le référendum d'autodétermination, qui doit avoir lieu au plus tard en 2018.
Le R-UMP et une autre formation de droite affiliée à l'UMP avaient organisé une manifestation le 24 avril, qui a rassemblé 8.000 personnes, pour "dénoncer le trucage du corps électoral et la dérive vers l'indépendance".
Au centre de la polémique, un projet de loi qui prévoit l'inscription automatique sur cette liste spéciale du référendum des personnes de statut civil coutumier, dont ne relèvent que des Kanaks, peuple autochtone de l'île. La droite demande que tous les natifs de Nouvelle-Calédonie, sous réserve d'une présence durable dans l'île, soient également inscrits automatiquement.
Pour calmer les esprits, M.Bartolone a proposé l'organisation fin mai à Paris d'un comité des signataires extraordinaire de l'accord de Nouméa (1998), afin d'élaborer un amendement au texte permettant "aux uns et aux autres de retrouver la confiance".
A l'approche du référendum, le climat politique est instable en Nouvelle-Calédonie et marqué par des profondes divisions au sein des deux grandes familles non-indépendantiste (droite) et indépendantiste.
Si le parti de centre-droit, Calédonie Ensemble, entretient des relations plutôt sereines avec le gouvernement, les mouvements proches de l'UMP ne cessent de l'attaquer.
"Ce comité des signataires est crucial, il doit se dérouler dans un esprit apaisé. J'espère que ce sera un nouveau départ", a également indiqué M.Frogier.