Le président du CESC perçoit 141.290 Fcfp d'indemnités en plus du maximum de 209.613 Fcfp d'indemnités de vacation perçues pour siéger avec ses pairs dans la 4e institution du Pays.
PAPEETE, le 18 janvier 2016. Les membres du CESC éliront leur nouveau président le 29 janvier. Le collège des salariés doit nommer demain son candidat officiel. Les patrons soutiendront officiellement la candidature de Winiki Sage, président de la fédération des associations de protection de l'environnement.
Le Conseil économique, social et culturel doit élire le 29 janvier prochain son nouveau président. Plusieurs de ses membres lorgnent sur cette fonction. Angelo Frébault, président sortant, laisse pour l'instant planer le suspense sur sa possible candidature pour garder son fauteuil. "Mercredi, lors de la réunion du collège des salariés, j'annoncerai si je me présente ou non", expliquait-il vendredi après la séance où les membres du CESC ont examiné le projet de loi du Pays permettant la rétrocession des terrains militaires aux communes. Les syndicats de salariés doivent en effet se rencontrer ce mercredi matin à 9 heures pour désigner leur candidat officiel. Eugène Sommers, de la CSIP, a déjà annoncé qu'il allait être candidat pour représenter son collège dans la course à la présidence.
Les membres du collège des associations se sont déjà mis d'accord sur le nom de leur candidat : ce sera Winiki Sage, président de la fédération des associations de protection de l'environnement. "Le CESC est un endroit privilégié pour que les associations puissent prendre la parole", soulignait vendredi Winiki Sage. "Notre objectif est de travailler à la relance de l'économie pour créer de l'emploi." "Que serait la société sans les associations ? Celles-ci ont un rôle très important", poursuit-il. "Elles pallient les carences de la société. Certaines s'occupent des personnes handicapées, d’autres des personnes battues…"
Le collège des entrepreneurs et travailleurs indépendants s'est réuni vendredi et a décidé de ne pas présenter de candidat officiel. Comme l'avait annoncé nos confrères de Radio 1 la semaine dernière, les patrons souhaitent s'en tenir au « gentlemen’s agreement", un accord non écrit qui veut que les présidences soient tournantes afin de permettre à chaque collège d'exercer successivement cette fonction. "La présidence doit tourner", souligne Christophe Plée de la CGPME. "Il ne faut pas que ce soient toujours les mêmes aux postes. Il n'y a pas besoin que ce soit écrit dans un texte pour que cette présidence soit tournante."
En réalité, la présidence du CESC est loin d'avoir été tournante par le passé. Un rapide coup d'œil montre en effet que ce sont surtout les salariés et les associations qui ont été ces dernières années à la présidence du CESC. "Qui ne respecte pas le 'gentlemen's agreement'?", interpelle Eugène Sommers. "C'est la démocratie ! Jouons la démocratie. Tout le monde peut présenter sa candidature", rappelle-t-il. En effet, les collèges peuvent chacun présenter un candidat mais les candidatures individuelles sont aussi possibles. Chaque candidat aura cinq minutes le 29 janvier prochain pour exposer sa profession de foi. L'élection se fera ensuite à bulletin secret à la majorité absolue des 48 membres aux deux premiers tours et à la majorité relative au troisième tour si nécessaire.
En cas d'égalité des voix, comme ce fut le cas en 2009 lorsque Patrick Galenon était face à Raymonde Raoulx, le plus jeune sera proclamé élu.
Le Conseil économique, social et culturel doit élire le 29 janvier prochain son nouveau président. Plusieurs de ses membres lorgnent sur cette fonction. Angelo Frébault, président sortant, laisse pour l'instant planer le suspense sur sa possible candidature pour garder son fauteuil. "Mercredi, lors de la réunion du collège des salariés, j'annoncerai si je me présente ou non", expliquait-il vendredi après la séance où les membres du CESC ont examiné le projet de loi du Pays permettant la rétrocession des terrains militaires aux communes. Les syndicats de salariés doivent en effet se rencontrer ce mercredi matin à 9 heures pour désigner leur candidat officiel. Eugène Sommers, de la CSIP, a déjà annoncé qu'il allait être candidat pour représenter son collège dans la course à la présidence.
Les membres du collège des associations se sont déjà mis d'accord sur le nom de leur candidat : ce sera Winiki Sage, président de la fédération des associations de protection de l'environnement. "Le CESC est un endroit privilégié pour que les associations puissent prendre la parole", soulignait vendredi Winiki Sage. "Notre objectif est de travailler à la relance de l'économie pour créer de l'emploi." "Que serait la société sans les associations ? Celles-ci ont un rôle très important", poursuit-il. "Elles pallient les carences de la société. Certaines s'occupent des personnes handicapées, d’autres des personnes battues…"
Le collège des entrepreneurs et travailleurs indépendants s'est réuni vendredi et a décidé de ne pas présenter de candidat officiel. Comme l'avait annoncé nos confrères de Radio 1 la semaine dernière, les patrons souhaitent s'en tenir au « gentlemen’s agreement", un accord non écrit qui veut que les présidences soient tournantes afin de permettre à chaque collège d'exercer successivement cette fonction. "La présidence doit tourner", souligne Christophe Plée de la CGPME. "Il ne faut pas que ce soient toujours les mêmes aux postes. Il n'y a pas besoin que ce soit écrit dans un texte pour que cette présidence soit tournante."
En réalité, la présidence du CESC est loin d'avoir été tournante par le passé. Un rapide coup d'œil montre en effet que ce sont surtout les salariés et les associations qui ont été ces dernières années à la présidence du CESC. "Qui ne respecte pas le 'gentlemen's agreement'?", interpelle Eugène Sommers. "C'est la démocratie ! Jouons la démocratie. Tout le monde peut présenter sa candidature", rappelle-t-il. En effet, les collèges peuvent chacun présenter un candidat mais les candidatures individuelles sont aussi possibles. Chaque candidat aura cinq minutes le 29 janvier prochain pour exposer sa profession de foi. L'élection se fera ensuite à bulletin secret à la majorité absolue des 48 membres aux deux premiers tours et à la majorité relative au troisième tour si nécessaire.
En cas d'égalité des voix, comme ce fut le cas en 2009 lorsque Patrick Galenon était face à Raymonde Raoulx, le plus jeune sera proclamé élu.
Le rôle du président
Le président du CESC est élu pour deux ans, il représente l'institution de façon permanente et est garant de son bon fonctionnement. Il est rééligible. Il est l'ordonnateur du budget du CESC. Il dirige et préside les travaux de l'assemblée plénière, du bureau et de la commission du budget. Il assure l'exécution des décisions de l'assemblée plénière et du bureau.
Les derniers présidents :
Patrick Galenon (collège des salariés) de 2005 à 2007
Raymonde Raoulx (collège de la vie collective) de 2007 à 2011
Jean Tama (collège des entrepreneurs et des travailleurs indépendants) de 2011 à 2013
Angelo Frébault (collège des salariés) de 2014 à 2016
Raymonde Raoulx (collège de la vie collective) de 2007 à 2011
Jean Tama (collège des entrepreneurs et des travailleurs indépendants) de 2011 à 2013
Angelo Frébault (collège des salariés) de 2014 à 2016