PAPEETE, 5 octobre 2017 - L’autoconsommation demeure une aide importante pour les budgets modestes mais est en perte de vitesse au fenua, a permis de révéler l'enquête Budget des familles conduite par l'Institut de la statistique en Polynésie française (ISPF).
Courant 2015, l'ISPF avait mené une enquête auprès de 3 792 familles dans l’ensemble des archipels durant une année. L'objectif, 15 ans après la dernière étude du genre dans la collectivité, était d'évaluer les dépenses et ressources des familles de Polynésie, de connaître la ventilation des dépenses selon les différents postes budgétaires, d'observer l’évolution des habitudes de consommation des ménages depuis la dernière enquête menée en 2000, de comparer les comportements de consommation entre les différents archipels, de quantifier la consommation non marchande et les échanges entre familles.
L'ISPF communique ce jeudi une analyse concernant la part de l'autoconsommation dans le budget des familles en Polynésie française : "Depuis 2000, les familles polynésiennes n’ont pas davantage eu recours à l’autoconsommation dont la valeur globale, estimée à 22,5 milliards de francs, est en baisse si l’on tient compte de l’inflation, constate l'étude statistique menée en 2015. Avec un montant mensuel moyen estimé à 26 000 francs par ménage, l’autoconsommation, ou consommation non monétaire, ne représente plus que 8 % de l’ensemble de la consommation contre 11 % en 2000. Alimentation, consommation hors domicile et habillement demeurent les principaux postes par ordre d’importance, comme en 2000, mais leurs proportions évoluent. Grâce à l’autoconsommation, agriculteurs et pêcheurs réalisent une réelle économie au niveau de leurs dépenses et les familles aux bas revenus atténuent leurs difficultés budgétaires. Sur le plan géographique, les habitants des îles Marquises et Australes ont encore massivement recours à l’autoproduction et aux échanges de produits d’origine végétale ou animale, qui leur permettent de satisfaire plus de la moitié de leur consommation alimentaire totale".
Courant 2015, l'ISPF avait mené une enquête auprès de 3 792 familles dans l’ensemble des archipels durant une année. L'objectif, 15 ans après la dernière étude du genre dans la collectivité, était d'évaluer les dépenses et ressources des familles de Polynésie, de connaître la ventilation des dépenses selon les différents postes budgétaires, d'observer l’évolution des habitudes de consommation des ménages depuis la dernière enquête menée en 2000, de comparer les comportements de consommation entre les différents archipels, de quantifier la consommation non marchande et les échanges entre familles.
L'ISPF communique ce jeudi une analyse concernant la part de l'autoconsommation dans le budget des familles en Polynésie française : "Depuis 2000, les familles polynésiennes n’ont pas davantage eu recours à l’autoconsommation dont la valeur globale, estimée à 22,5 milliards de francs, est en baisse si l’on tient compte de l’inflation, constate l'étude statistique menée en 2015. Avec un montant mensuel moyen estimé à 26 000 francs par ménage, l’autoconsommation, ou consommation non monétaire, ne représente plus que 8 % de l’ensemble de la consommation contre 11 % en 2000. Alimentation, consommation hors domicile et habillement demeurent les principaux postes par ordre d’importance, comme en 2000, mais leurs proportions évoluent. Grâce à l’autoconsommation, agriculteurs et pêcheurs réalisent une réelle économie au niveau de leurs dépenses et les familles aux bas revenus atténuent leurs difficultés budgétaires. Sur le plan géographique, les habitants des îles Marquises et Australes ont encore massivement recours à l’autoproduction et aux échanges de produits d’origine végétale ou animale, qui leur permettent de satisfaire plus de la moitié de leur consommation alimentaire totale".