Les animations visant à faire passer des messages sur la protection des océans ont été proposées par la Brigade Verte, avec Ludovic Bardoux le coordinateur, véritable « Don Quichotte » de l’environnement local, ainsi que par le jeune président Nichols Bruneau qui est devenu chef d’équipe. L’association « Te Mana no te Moana » était présente pour la partie lagon et vie marine, avec le biologiste Mathieu Petit.
Il y avait également Agnès Benet de l’association Mata Tohora, biologiste marine spécialisée sur le comportement des baleines et des dauphins. Elle agit de diverses manières avec l’association, par exemple en étant mandatée par le ministère de l’environnement pour mener des actions d’information auprès des bateaux qui suivent les baleines pour les observer, lorsqu’elles sont en Polynésie.
Et puisqu’on est en début de saison des baleines, Agnès Benet a rappelé que les baleines ont déjà beaucoup de choses à gérer « Elles viennent ici pour mettre bas, elle ne se nourrissent pas, leurs petits sont très vulnérables, elles doivent les défendre des prédateurs, des mâles qui parfois cherchent à les tuer pour que la femelle soit de nouveau disponible. Alors imaginez avec tout ça devoir subir les interactions avec l’homme… »
« Pour l’instant on ne fait que du rappel à la loi mais les personnes contrevenantes sont fichées et en cas de récidive elles seront sanctionnées. »
Il y avait également, pour la première fois, les représentants locaux de l’organisation non gouvernementale « Sea Sheperd ». Ce collectif international mené par Paul Watson intervient pour prendre la défense de l’océan et des animaux marins « lorsque le dialogue n’a pas fonctionné. » Au niveau local, elle intervient pour rappeler au public la législation en place au sujet d’espèces menacées telles que les tortues ou les requins. Symon Bounce
Il y avait également Agnès Benet de l’association Mata Tohora, biologiste marine spécialisée sur le comportement des baleines et des dauphins. Elle agit de diverses manières avec l’association, par exemple en étant mandatée par le ministère de l’environnement pour mener des actions d’information auprès des bateaux qui suivent les baleines pour les observer, lorsqu’elles sont en Polynésie.
Et puisqu’on est en début de saison des baleines, Agnès Benet a rappelé que les baleines ont déjà beaucoup de choses à gérer « Elles viennent ici pour mettre bas, elle ne se nourrissent pas, leurs petits sont très vulnérables, elles doivent les défendre des prédateurs, des mâles qui parfois cherchent à les tuer pour que la femelle soit de nouveau disponible. Alors imaginez avec tout ça devoir subir les interactions avec l’homme… »
« Pour l’instant on ne fait que du rappel à la loi mais les personnes contrevenantes sont fichées et en cas de récidive elles seront sanctionnées. »
Il y avait également, pour la première fois, les représentants locaux de l’organisation non gouvernementale « Sea Sheperd ». Ce collectif international mené par Paul Watson intervient pour prendre la défense de l’océan et des animaux marins « lorsque le dialogue n’a pas fonctionné. » Au niveau local, elle intervient pour rappeler au public la législation en place au sujet d’espèces menacées telles que les tortues ou les requins. Symon Bounce
Ludovic Bardoux, organisateur de l’événement :
Depuis quand votre association existe ?
« Nous sommes un mouvement citoyen pour l’environnement, connu sous le nom de « Brigade Verte ». On espère qu’un jour il y ait une véritable « brigade » car la notre reste folklorique. L’idée c’est que le Pays prenne ça à bras le corps et qu’il y ait une vraie « police verte » pour sensibiliser mais aussi pour peut être passer à la vitesse supérieure en appréhendant, verbalisant les pollueurs. Pollueurs-payeurs, tout simplement. »
Quel message voulez vous faire passer ?
« En 2016, nous avons 270 000 tonnes de déchets qui flottent sur nos océans, il est plus que temps de tirer la sonnette d’alarme. Plus de 9 espèces sur 10 sont encore à découvrir dans nos océans, il faut préserver cet océan qui est une véritable richesse pour nous, notre avenir, notre gage de développement durable. Il y a 300 000 baleines tuées chaque année avec les filets dérivants. Pour les requins, c’est 100 000 000 de tués chaque année pour leur aileron, des chiffres tellement énormes qu’on a du mal à les visualiser. »
Vous avez délibérément choisi la nouvelle génération ?
« Les adultes ont tous une responsabilité. Avec notre opération « défi pour la terre » on essaie de responsabiliser les jeunes au niveau des gestes du quotidien. Le petit papier plastique, on ne le jette pas dans la nature car il va terminer dans l’océan et rejoindre les 270 000 tonnes de déchets qui flottent déjà dans nos océans...etc »
« On essaie de trouver le bon dosage pour que cela soit un moment festif mais aussi un moment où on se pose les bonnes questions. On ne peut pas être trop alarmistes, trop négatifs, sinon cela ne passe plus. Vous avez ensuite des gens angoissés plutôt qu’autre chose, ce n’est pas le but. Il faut éveiller les consciences de ces nouvelles générations qui auront ensuite un comportement beaucoup plus éco citoyen que leurs parents à l’heure actuelle. Merci à Tahiti Infos, à Vini, Aremiti et à tous nos partenaires. »
Depuis quand votre association existe ?
« Nous sommes un mouvement citoyen pour l’environnement, connu sous le nom de « Brigade Verte ». On espère qu’un jour il y ait une véritable « brigade » car la notre reste folklorique. L’idée c’est que le Pays prenne ça à bras le corps et qu’il y ait une vraie « police verte » pour sensibiliser mais aussi pour peut être passer à la vitesse supérieure en appréhendant, verbalisant les pollueurs. Pollueurs-payeurs, tout simplement. »
Quel message voulez vous faire passer ?
« En 2016, nous avons 270 000 tonnes de déchets qui flottent sur nos océans, il est plus que temps de tirer la sonnette d’alarme. Plus de 9 espèces sur 10 sont encore à découvrir dans nos océans, il faut préserver cet océan qui est une véritable richesse pour nous, notre avenir, notre gage de développement durable. Il y a 300 000 baleines tuées chaque année avec les filets dérivants. Pour les requins, c’est 100 000 000 de tués chaque année pour leur aileron, des chiffres tellement énormes qu’on a du mal à les visualiser. »
Vous avez délibérément choisi la nouvelle génération ?
« Les adultes ont tous une responsabilité. Avec notre opération « défi pour la terre » on essaie de responsabiliser les jeunes au niveau des gestes du quotidien. Le petit papier plastique, on ne le jette pas dans la nature car il va terminer dans l’océan et rejoindre les 270 000 tonnes de déchets qui flottent déjà dans nos océans...etc »
« On essaie de trouver le bon dosage pour que cela soit un moment festif mais aussi un moment où on se pose les bonnes questions. On ne peut pas être trop alarmistes, trop négatifs, sinon cela ne passe plus. Vous avez ensuite des gens angoissés plutôt qu’autre chose, ce n’est pas le but. Il faut éveiller les consciences de ces nouvelles générations qui auront ensuite un comportement beaucoup plus éco citoyen que leurs parents à l’heure actuelle. Merci à Tahiti Infos, à Vini, Aremiti et à tous nos partenaires. »