PARIS, le 9 février 2015- La question paraissait simple, mais elle n’a pas eu de réponse. Mardi soir, le député Jean-Paul Tuaiva a interrogé le ministre du Budget, Christian Eckert, lors d’une séance de questions relatives à la politique budgétaire de la France pour savoir quand les trois collectivités françaises du Pacifique pourraient bénéficier des services de la Banque publique d’investissement (BPI) mise en place en 2013 par le gouvernement central afin d'aider les entreprises en difficulté.
Le ministre a contourné la question et n’a pas apporté de réponse. Dans la salle des Quatre colonnes, le député s’agace : « Il ne s’est pas préparé. Il connaît très mal les collectivités d’outremer. A ce niveau, c’est un scandale. »
Pourtant, le directeur exécutif de la BPI s’est rendu il y a un an en Polynésie pour voir comment y adapter ses services aux besoins des entreprises polynésiennes. « Il y a une déclinaison dans les départements d’outremer mais il reste les collectivités. C’était déjà acté, explique le député. Mais apparemment, il y a des problèmes techniques. Cela fait un an que ça dure. A un moment donné, faut arrêter! » Jean-Paul Tuaiva compte demander une audience au ministre de l’Economie pour éclaircir cette question restée sans réponse.
Le retard dans la mise en route des services de la Banque publique d'investissement (BPI) en Polynésie française n'est pas du seul fait de l'Etat, si depuis un an rien n'est encore disponible, les torts sont partagés. En l'occurrence et compte tenu des compétences du Pays, il est nécessaire de trouver un relais adéquat sur le territoire. Le Pays avait pensé à l'une de ses sociétés d'économie mixte, la Sofidep, qui assure déjà un soutien aux petites entreprises pour s'en charger, mais ce n'est pas un établissement bancaire. Il faut soit faire évoluer cette société, soit changer de mode opératoire. Des réunions entre représentants de l'Etat et du Pays pour avancer sur le sujet se poursuivent, sur un rythme soutenu depuis quelques semaines. Aussi, les solutions définitives pourraient émerger d'ici la fin du second semestre 2015.
Le ministre a contourné la question et n’a pas apporté de réponse. Dans la salle des Quatre colonnes, le député s’agace : « Il ne s’est pas préparé. Il connaît très mal les collectivités d’outremer. A ce niveau, c’est un scandale. »
Pourtant, le directeur exécutif de la BPI s’est rendu il y a un an en Polynésie pour voir comment y adapter ses services aux besoins des entreprises polynésiennes. « Il y a une déclinaison dans les départements d’outremer mais il reste les collectivités. C’était déjà acté, explique le député. Mais apparemment, il y a des problèmes techniques. Cela fait un an que ça dure. A un moment donné, faut arrêter! » Jean-Paul Tuaiva compte demander une audience au ministre de l’Economie pour éclaircir cette question restée sans réponse.
Le retard dans la mise en route des services de la Banque publique d'investissement (BPI) en Polynésie française n'est pas du seul fait de l'Etat, si depuis un an rien n'est encore disponible, les torts sont partagés. En l'occurrence et compte tenu des compétences du Pays, il est nécessaire de trouver un relais adéquat sur le territoire. Le Pays avait pensé à l'une de ses sociétés d'économie mixte, la Sofidep, qui assure déjà un soutien aux petites entreprises pour s'en charger, mais ce n'est pas un établissement bancaire. Il faut soit faire évoluer cette société, soit changer de mode opératoire. Des réunions entre représentants de l'Etat et du Pays pour avancer sur le sujet se poursuivent, sur un rythme soutenu depuis quelques semaines. Aussi, les solutions définitives pourraient émerger d'ici la fin du second semestre 2015.