PAPEETE, le 30 avril 2015 - Les chiffres de l'ISPF pour les importations et exportations polynésiennes de mars sont tombés. Par rapport à la même période en 2014, les importations augmentent de 5,6%, maitrisées par la forte baisse des prix pétroliers. Les exportations par contre s'effondrent - encore - de 29%.
Les chiffres montrent que depuis le début de l'année, ce sont les secteurs de la perle et de la vanille qui peinent à retrouver autant de clients internationaux qu'il y a un an. En trois mois, les ventes de perles chutent lourdement (-42%) et celles de vanille ne font qu'un peu mieux, en baisse de 6%.
Par contre, les exportations de noni ont plus que doublé, et continuent en mars leur ascension en flèche. Nous en exportons désormais presque autant en valeur que de poissons. Et justement, après une très belle année 2014, cette année 2015 pourrait encore être exceptionnelle pour le poisson, avec des exportations en hausse de 67% depuis le début de l'année, et même de 105% en mars. Mais la haute saison de la pêche est de mai à août, donc il faudra encore attendre pour connaitre la qualité du cru 2015.
Enfin, les ventes de monoï sont en augmentation de moitié depuis le début de l'année.
Le pétrole en baisse
Du côté des importations, la variation la plus spectaculaire est celle du pétrole : "La valeur des produits pétroliers importés diminue de 36 % par rapport à mars 2014 avec une baisse du volume importé de 14 % et du prix unitaire de 25 %" note l'institut. En gros, nous avons acheté moins de pétrole, pour moins cher.
Par contre, les produits destinés aux ménages (nourriture et biens de consommation) et aux entreprises (biens d'équipement et biens intermédiaires) ont connus une forte augmentation de leurs prix : "La valeur des produits des industries agro-alimentaires importés progresse de 21 % par rapport à mars 2014... Les biens de consommation (destinés aux ménages) progressent de 22 % en valeur. Leur volume augmente de 2 % et leur prix unitaire de 20 %. (Enfin) la valeur des biens d'équipement progresse de 20 % et la valeur des biens intermédiaires augmente de 6 % pour un volume en retrait de 20 %."
Cet effet est très certainement lié à la chute spectaculaire de l'euro par rapport au dollar en ce début de l'année. Avec une monnaie faible, nos exportations sont devenues plus compétitives, mais nos importations se renchérissent d'autant. Heureusement, du coup, que les cours du pétrole se sont effondrés, ce qui limite au moins les prix à la pompe...
Les chiffres montrent que depuis le début de l'année, ce sont les secteurs de la perle et de la vanille qui peinent à retrouver autant de clients internationaux qu'il y a un an. En trois mois, les ventes de perles chutent lourdement (-42%) et celles de vanille ne font qu'un peu mieux, en baisse de 6%.
Par contre, les exportations de noni ont plus que doublé, et continuent en mars leur ascension en flèche. Nous en exportons désormais presque autant en valeur que de poissons. Et justement, après une très belle année 2014, cette année 2015 pourrait encore être exceptionnelle pour le poisson, avec des exportations en hausse de 67% depuis le début de l'année, et même de 105% en mars. Mais la haute saison de la pêche est de mai à août, donc il faudra encore attendre pour connaitre la qualité du cru 2015.
Enfin, les ventes de monoï sont en augmentation de moitié depuis le début de l'année.
Le pétrole en baisse
Du côté des importations, la variation la plus spectaculaire est celle du pétrole : "La valeur des produits pétroliers importés diminue de 36 % par rapport à mars 2014 avec une baisse du volume importé de 14 % et du prix unitaire de 25 %" note l'institut. En gros, nous avons acheté moins de pétrole, pour moins cher.
Par contre, les produits destinés aux ménages (nourriture et biens de consommation) et aux entreprises (biens d'équipement et biens intermédiaires) ont connus une forte augmentation de leurs prix : "La valeur des produits des industries agro-alimentaires importés progresse de 21 % par rapport à mars 2014... Les biens de consommation (destinés aux ménages) progressent de 22 % en valeur. Leur volume augmente de 2 % et leur prix unitaire de 20 %. (Enfin) la valeur des biens d'équipement progresse de 20 % et la valeur des biens intermédiaires augmente de 6 % pour un volume en retrait de 20 %."
Cet effet est très certainement lié à la chute spectaculaire de l'euro par rapport au dollar en ce début de l'année. Avec une monnaie faible, nos exportations sont devenues plus compétitives, mais nos importations se renchérissent d'autant. Heureusement, du coup, que les cours du pétrole se sont effondrés, ce qui limite au moins les prix à la pompe...