PAPEETE, 29 septembre 2014 – Les communes de l’archipel des Australes appellent à la création d'une aire marine protégée au large de leurs îles.
Les mairies de Rurutu, Tubuai, Raivavae et Rimatara ont voté une délibération appelant à la création d’une grande réserve marine dans les eaux de l’archipel des Australes. Ces actes municipaux ont été signés par les élus de Rurutu le 6 juin 2014, par ceux de Tubuai et Rimatara le 20 juin et enfin par les élus de Raivavae le 12 septembre dernier. La commune de Rapa prévoit d’en faire de même en octobre.
Par ces délibérations, "les conseils municipaux émettent le vœu de préserver les ressources halieutiques de l'Archipel des Australes" et se disent "favorables au lancement d'un processus de création d'une grande réserve marine dans Ia Zone Economique Exclusive des Australes au-delà des zones de pêche traditionnelle des îles".
Cette démarche locale est conduite en partenariat avec la fondation Pew, dans le cadre de son programme "Héritage mondial des océans". Cette organisation non gouvernementale œuvre à la création d’Aires marines protégées dans une quinzaine de zones à travers le monde, pour la protection des espèces de grands pélagiques et la lutte contre la surpêche. Elle a été invitée par le Pays à réaliser un état des lieux scientifique sur l’espace marin des Australes et à élaborer une stratégie de conservation avec la population locale et les pêcheurs.
Pour répondre à cette demande, la fondation Pew a initié un vaste programme de recherche aux Australes, piloté par le Criobe et impliquant 25 experts locaux et internationaux, avec la participation de National Geographic et de l’Université d’Auckland. Pew travaille également avec les autorités, les pêcheurs des Australes et de Tahiti, les associations, les opérateurs du tourisme et l’ensemble de la population des Australes pour définir un projet d’Aire marine protégée (AMP) consensuel.
Cet organisme à but non lucratif estime que la création d’une AMP d’un million de km2 aux Australes pourrait contribuer significativement à la mise en œuvre de l’engagement du Pays de protéger au moins 20% de sa ZEE d’ici 2020.
Le processus législatif pour la mise en place de cette aire protégée au large des Australes pourrait prendre 18 à 24 mois au mieux, à partir du vœu exprimé par les collectivités locales. Un diagnostic scientifique doit ensuite préciser la nature de la ressource, afin de préciser en quoi et de quoi elle doit être protégée. Le projet d’AMP devra ensuite être porté par arrêté du Conseil des ministres avant d’être soumis pour avis à la Commission des sites et des monuments naturels (CSMN), puis aux élus de l’Assemblée avant qu’un arrêté du Conseil des ministres ne crée cette aire marine protégée.
Une fois la réglementation en place, restera aux autorités à s’assurer qu’elle est respectée.
Les mairies de Rurutu, Tubuai, Raivavae et Rimatara ont voté une délibération appelant à la création d’une grande réserve marine dans les eaux de l’archipel des Australes. Ces actes municipaux ont été signés par les élus de Rurutu le 6 juin 2014, par ceux de Tubuai et Rimatara le 20 juin et enfin par les élus de Raivavae le 12 septembre dernier. La commune de Rapa prévoit d’en faire de même en octobre.
Par ces délibérations, "les conseils municipaux émettent le vœu de préserver les ressources halieutiques de l'Archipel des Australes" et se disent "favorables au lancement d'un processus de création d'une grande réserve marine dans Ia Zone Economique Exclusive des Australes au-delà des zones de pêche traditionnelle des îles".
Cette démarche locale est conduite en partenariat avec la fondation Pew, dans le cadre de son programme "Héritage mondial des océans". Cette organisation non gouvernementale œuvre à la création d’Aires marines protégées dans une quinzaine de zones à travers le monde, pour la protection des espèces de grands pélagiques et la lutte contre la surpêche. Elle a été invitée par le Pays à réaliser un état des lieux scientifique sur l’espace marin des Australes et à élaborer une stratégie de conservation avec la population locale et les pêcheurs.
Pour répondre à cette demande, la fondation Pew a initié un vaste programme de recherche aux Australes, piloté par le Criobe et impliquant 25 experts locaux et internationaux, avec la participation de National Geographic et de l’Université d’Auckland. Pew travaille également avec les autorités, les pêcheurs des Australes et de Tahiti, les associations, les opérateurs du tourisme et l’ensemble de la population des Australes pour définir un projet d’Aire marine protégée (AMP) consensuel.
Cet organisme à but non lucratif estime que la création d’une AMP d’un million de km2 aux Australes pourrait contribuer significativement à la mise en œuvre de l’engagement du Pays de protéger au moins 20% de sa ZEE d’ici 2020.
Le processus législatif pour la mise en place de cette aire protégée au large des Australes pourrait prendre 18 à 24 mois au mieux, à partir du vœu exprimé par les collectivités locales. Un diagnostic scientifique doit ensuite préciser la nature de la ressource, afin de préciser en quoi et de quoi elle doit être protégée. Le projet d’AMP devra ensuite être porté par arrêté du Conseil des ministres avant d’être soumis pour avis à la Commission des sites et des monuments naturels (CSMN), puis aux élus de l’Assemblée avant qu’un arrêté du Conseil des ministres ne crée cette aire marine protégée.
Une fois la réglementation en place, restera aux autorités à s’assurer qu’elle est respectée.
Délibération Tubuai.pdf
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Délibération Rurutu.pdf (60.85 Ko)
Delib Raivavae.pdf (394.14 Ko)
Delibération Rimatara.pdf (532.22 Ko)
Délibération Rurutu.pdf (60.85 Ko)
Delib Raivavae.pdf (394.14 Ko)
Delibération Rimatara.pdf (532.22 Ko)