SYDNEY, 19 juin 2014 (AFP) - Aucune embarcation transportant des immigrés clandestins n'est parvenue sur les rives de l'Australie ces derniers six mois, a annoncé jeudi le Premier ministre Tony Abbott, qui s'est dit "très satisfait" de la politique de son gouvernement, contestée par les défenseurs des droits de l'Homme.
A son arrivée au pouvoir en septembre dernier, Tony Abbott avait promis que son gouvernement conservateur mettrait un terme à l'arrivée de dizaines de bateaux avec à leur bord des immigrants, pour la plupart kurdes, iraniens ou irakiens.
Ils embarquent en général depuis l'Indonésie à bord d'embarcations souvent surchargées et en mauvais état, pour tenter0 de rejoindre l'Australie et d'y demander le statut de réfugié.
Des centaines se sont noyés lors de ces voyages à haut risque, au cours des dernières années.
Les bateaux sont désormais interceptés pendant la traversée par les autorités australiennes et renvoyés vers l'Indonésie. Les demandeurs d'asile sont envoyés dans des camps en Papouasie-Nouvelle Guinée ou sur des îles du Pacifique, telles que Nauru ou Manus, pendant l'examen de leur dossier, qui prend souvent plusieurs mois.
"Je ne crie pas victoire", a déclaré jeudi le Premier ministre dont l'un des slogans de campagne l'été dernier était "Stop the boat" ("Arrêtez les bateaux"). "Mais c'est une étape très satisfaisante que d'avoir franchi le cap des six mois sans arrivée de bateaux de clandestins amenés par des passeurs".
De décembre 2012 à mai 2013, soit la même période il y a un an, 190 bateaux étaient arrivés en Australie avec 12.773 personnes à bord, selon les chiffres officiels.
L'Australie avait déjà durci sa politique d'immigration sous le précédent gouvernement de centre gauche, quelques mois avant les élections de septembre.
Les opérations d'interception des embarcations, entre le nord de l'Australie et l'Indonésie, ont provoqué des frictions entre les deux pays, Jakarta accusant Canberra de violer ses eaux territoriales, ce que l'Australie a reconnu.
Le Haut-Commissariat aux réfugiés (HCR) des Nations unies et les défenseurs des immigrés clandestins ont eux aussi vertement critiqué le gouvernement australien et jugent indignes les conditions de vie dans les camps de rétention.
Les demandeurs d'asile sont devenus un sujet de crispation, dans ce pays de 23 millions d'habitants fondé par des émigrés, depuis la campagne menée en 1996 par une candidate populiste, Pauline Hanson.
A son arrivée au pouvoir en septembre dernier, Tony Abbott avait promis que son gouvernement conservateur mettrait un terme à l'arrivée de dizaines de bateaux avec à leur bord des immigrants, pour la plupart kurdes, iraniens ou irakiens.
Ils embarquent en général depuis l'Indonésie à bord d'embarcations souvent surchargées et en mauvais état, pour tenter0 de rejoindre l'Australie et d'y demander le statut de réfugié.
Des centaines se sont noyés lors de ces voyages à haut risque, au cours des dernières années.
Les bateaux sont désormais interceptés pendant la traversée par les autorités australiennes et renvoyés vers l'Indonésie. Les demandeurs d'asile sont envoyés dans des camps en Papouasie-Nouvelle Guinée ou sur des îles du Pacifique, telles que Nauru ou Manus, pendant l'examen de leur dossier, qui prend souvent plusieurs mois.
"Je ne crie pas victoire", a déclaré jeudi le Premier ministre dont l'un des slogans de campagne l'été dernier était "Stop the boat" ("Arrêtez les bateaux"). "Mais c'est une étape très satisfaisante que d'avoir franchi le cap des six mois sans arrivée de bateaux de clandestins amenés par des passeurs".
De décembre 2012 à mai 2013, soit la même période il y a un an, 190 bateaux étaient arrivés en Australie avec 12.773 personnes à bord, selon les chiffres officiels.
L'Australie avait déjà durci sa politique d'immigration sous le précédent gouvernement de centre gauche, quelques mois avant les élections de septembre.
Les opérations d'interception des embarcations, entre le nord de l'Australie et l'Indonésie, ont provoqué des frictions entre les deux pays, Jakarta accusant Canberra de violer ses eaux territoriales, ce que l'Australie a reconnu.
Le Haut-Commissariat aux réfugiés (HCR) des Nations unies et les défenseurs des immigrés clandestins ont eux aussi vertement critiqué le gouvernement australien et jugent indignes les conditions de vie dans les camps de rétention.
Les demandeurs d'asile sont devenus un sujet de crispation, dans ce pays de 23 millions d'habitants fondé par des émigrés, depuis la campagne menée en 1996 par une candidate populiste, Pauline Hanson.