PAPEETE, jeudi 16 mai 2013. Le groupe politique A Ti’a Porinetia (8 élus) s’est fait voler la vedette hier lors de la première réunion de la nouvelle assemblée de Polynésie. Le groupe avait déposé dès 8h30 (soit 10 minutes avant le texte de Gaston Flosse) une proposition de résolution «appelant au retrait de la résolution A/67/L.56/Rev.1 déposée par les Îles Salomon, Nauru et Tuvalu sur le bureau de l’assemblée des Nations Unies». Le texte d’A Ti’a Porinetia réaffirme que la Polynésie française bénéficie d’une «autonomie constitutionnelle au sein de la République française (…), que la Polynésie se gouverne librement et démocratiquement, par ses représentants élus et par la voie du référendum local».
Bref, que la demande d’autodétermination devant l’ONU n’a pas lieu d’être. Mais c’est finalement le texte du Tahoeraa, présenté oralement en séance par Gaston Flosse qui a été adopté. En dépit de demandes de prise de parole réitérées par le leader Teva Rohfritsch, la voix d’A Ti’a Porinetia a eu du mal à se faire entendre entre les invectives échangées entre les orange et les bleus, jusqu’à la sortie des élus UPLD de l’hémicycle.
A l"issue de la séance, le leader d' A Ti'a Porinetia s'est exprimé sur cette difficulté à se faire entendre. «Je regrette que le président de l’assemblée ne soit pas resté fidèle à son discours d’ouverture où il annonçait vouloir être un président juste et équitable. Cela n’a pas été le cas dans sa distribution de la parole dans l’hémicycle. C’est dommage d’autant que nous nous rejoignons sur ce sujet. Je remarque toutefois qu’à la fin de la séance le président de l’assemblée a réussi néanmoins à dire non à Gaston Flosse qui proposait de nouveaux changements dans l’ordre du jour», détaille Teva Rohfritsch. «Tout est comme avant, on l’a bien vu ce jeudi, c’est Gaston Flosse qui a mené les débats à l’assemblée. Edouard Fritch n’a réussi à s’imposer qu’à la toute fin de séance» remarque pour sa part Armelle Merceron. A Ti’a Porinetia aura bien du mal à faire valoir «l’autre autonomie» dans les rangs de l’assemblée. Hier le groupe s’est abstenu sur le vote du président de l’assemblée, et a voté pour la résolution du Tahoeraa à propos des Nations Unies.
Bref, que la demande d’autodétermination devant l’ONU n’a pas lieu d’être. Mais c’est finalement le texte du Tahoeraa, présenté oralement en séance par Gaston Flosse qui a été adopté. En dépit de demandes de prise de parole réitérées par le leader Teva Rohfritsch, la voix d’A Ti’a Porinetia a eu du mal à se faire entendre entre les invectives échangées entre les orange et les bleus, jusqu’à la sortie des élus UPLD de l’hémicycle.
A l"issue de la séance, le leader d' A Ti'a Porinetia s'est exprimé sur cette difficulté à se faire entendre. «Je regrette que le président de l’assemblée ne soit pas resté fidèle à son discours d’ouverture où il annonçait vouloir être un président juste et équitable. Cela n’a pas été le cas dans sa distribution de la parole dans l’hémicycle. C’est dommage d’autant que nous nous rejoignons sur ce sujet. Je remarque toutefois qu’à la fin de la séance le président de l’assemblée a réussi néanmoins à dire non à Gaston Flosse qui proposait de nouveaux changements dans l’ordre du jour», détaille Teva Rohfritsch. «Tout est comme avant, on l’a bien vu ce jeudi, c’est Gaston Flosse qui a mené les débats à l’assemblée. Edouard Fritch n’a réussi à s’imposer qu’à la toute fin de séance» remarque pour sa part Armelle Merceron. A Ti’a Porinetia aura bien du mal à faire valoir «l’autre autonomie» dans les rangs de l’assemblée. Hier le groupe s’est abstenu sur le vote du président de l’assemblée, et a voté pour la résolution du Tahoeraa à propos des Nations Unies.