Les caméras peuvent être pilotées à distance par les policiers municipaux.
ARUE, le 29 novembre 2016. Le haut-commissaire René Bidal a visité ce mardi Arue. L'occasion pour le tavana Philip Schyle de faire un point sur les derniers grands travaux de la commune : vidéosurveillance, agrandissement du cimetière, rond-point de Erima…
Le dispositif est assez impressionnant. Depuis les locaux de la brigade municipale de Arue, qui ont subi un lifting entre juin et octobre, le maire de Arue, Philip Schyle, explique au haut-commissaire René Bidal le fonctionnement de la vidéosurveillance. Sur les six écrans, on voit les principaux lieux de Arue : le tombeau du roi, la plage Lafayette, le complexe sportif Boris-Léontieff… Les muto'i peuvent zoomer jusqu'à 30 fois. Cela signifie que depuis les caméras du complexe sportif, on peut facilement voir ce qui se passe dans les hauteurs de Erima ! "Il va falloir fermer les rideaux", plaisante le haut-commissaire René Bidal, qui était en déplacement ce mardi matin à Arue.
Le dispositif des caméras de surveillance est opérationnel depuis août 2015. Le coût total des travaux a atteint 46.3 millions de Fcfp. Trente-quatre caméras ont été installées sur la commune. La dernière a été mise au terrain de jeu de Vaipoopoo.
Les caméras enregistrent 24 heures sur 24 et sept jours sur sept. Les enregistrements sont gardés 30 jours. Ils sont ensuite supprimés. L'équipe municipale fait un bilan positif de ce dispositif qui "rassure la population", souligne Philip Schyle. "Avec nos 34 caméras, on a remarqué qu'on a fait baisser certaines délinquances au niveau de nos différents sites. Quand il y a des délits, les gens portent plainte à la gendarmerie. Après la gendarmerie nous amène des réquisitions. On peut alors exploiter les images", explique Teva Despériers, adjoint à la sécurité. "On a ainsi pu élucider des histoires de vol sur Erima. Nos caméras sont dans différents axes routiers, on peut détecter les véhicules qui passent sur les différents axes. Les muto'i peuvent aussi intervenir en flagrant délit, ils ont été équipés de matériel spécifique pour intervenir."
Le dispositif est assez impressionnant. Depuis les locaux de la brigade municipale de Arue, qui ont subi un lifting entre juin et octobre, le maire de Arue, Philip Schyle, explique au haut-commissaire René Bidal le fonctionnement de la vidéosurveillance. Sur les six écrans, on voit les principaux lieux de Arue : le tombeau du roi, la plage Lafayette, le complexe sportif Boris-Léontieff… Les muto'i peuvent zoomer jusqu'à 30 fois. Cela signifie que depuis les caméras du complexe sportif, on peut facilement voir ce qui se passe dans les hauteurs de Erima ! "Il va falloir fermer les rideaux", plaisante le haut-commissaire René Bidal, qui était en déplacement ce mardi matin à Arue.
Le dispositif des caméras de surveillance est opérationnel depuis août 2015. Le coût total des travaux a atteint 46.3 millions de Fcfp. Trente-quatre caméras ont été installées sur la commune. La dernière a été mise au terrain de jeu de Vaipoopoo.
Les caméras enregistrent 24 heures sur 24 et sept jours sur sept. Les enregistrements sont gardés 30 jours. Ils sont ensuite supprimés. L'équipe municipale fait un bilan positif de ce dispositif qui "rassure la population", souligne Philip Schyle. "Avec nos 34 caméras, on a remarqué qu'on a fait baisser certaines délinquances au niveau de nos différents sites. Quand il y a des délits, les gens portent plainte à la gendarmerie. Après la gendarmerie nous amène des réquisitions. On peut alors exploiter les images", explique Teva Despériers, adjoint à la sécurité. "On a ainsi pu élucider des histoires de vol sur Erima. Nos caméras sont dans différents axes routiers, on peut détecter les véhicules qui passent sur les différents axes. Les muto'i peuvent aussi intervenir en flagrant délit, ils ont été équipés de matériel spécifique pour intervenir."
Le haut-commissaire a visité les locaux de la brigade municipale qui viennent d'être refaits.
Le cimetière de Erima s'agrandit
Un enfeu est destiné à recevoir un ou plusieurs cercueils.
Le haut-commissaire et le maire de Arue se sont aussi rendus au cimetière de Arue pour faire un point sur l'avancement des travaux. Ceux-ci ont commencé en août dernier et sont prévus pour durer huit mois. Une voie de sortie donnant sur la montée de Erima a été réalisée. Cette première partie prévoit la réalisation de 216 enfeus, 32 emplacements de caveaux et 56 emplacements individuels. Le coût de cette première tranche des travaux est de 99.4 millions de Fcfp. L'Etat le finance à hauteur de 18.4%, le Pays à hauteur de 50 % et la vie de Arue à 31.6%. Une deuxième phase prévoit 110 enfeus pour 44 millions de Fcfp. Une troisième phase permettra la création de 360 enfeus, un colombarium et un ossuaire pour 155 millions de Fcfp.
Le jardin partagé situé à côté du CJA de Erima est géré par sept familles. La commune de Arue envisage d'ouvrir un dispositif similaire l'an prochain juste au-dessus du cimetière. Les terrains seront mis à disposition de familles vivant dans les lotissements sociaux.
L'équipe municipale en compagnie du haut-commissaire et des familles s'occupant du jardin partagé de Erima.
La salle de musculation rénovée
La salle de musculation du complexe sportif Boris-Léontieff a subi un rafraîchissement. Une partie des équipements les plus vieux a été renouvelée. Le revêtement de sol a aussi été remplacé. En contrepartie, l'association Nahiti no Arue s'est engagée à encadrer dix jeunes des quartiers prioritaires et à organiser des démonstrations et des formations auprès de ce public. Ces travaux, à hauteur de 5.7 millions de Fcfp, ont été financés à moitié par le contrat de ville et à moitié par la mairie.
