PORT-MORESBY, vendredi 6 juin 2014 (Flash d’Océanie) – La compagnie aérienne Air Niugini (Papouasie-Nouvelle-Guinée) a créé la surprise en milieu de semaine en annonçant un plan social prévoyant le licenciement à terme de pas moins de 250 de ses employés.
Ce plan social sous forme l’électrochoc, devrait commencer à être mis en œuvre dès le mois de juin, rapporte jeudi le quotidien The National, citant un document interne envoyé par Simon Foo, Directeur Général d’Air Niugini.
Dans ce mémo, il évoque notamment le besoin d’assurer « les bénéfices à venir » de la compagnie, face à une chute du nombre de ses passagers.
« Ces mesures nécessaires doivent être prises pour assurer l’avenir de notre compagnie et lui permettre de rester compétitive pour offrir à nos passagers des transports aériens à des prix abordables », souligne le mémo.
Cette baisse de fréquentation serait intervenue en conséquence directe de la fin de l’énorme chantier de construction du projet d’exploitation de gaz naturel liquéfié (GNL), qui, piloté par le géant américain ExxonMobil, avait drainé une énorme manne financière dans le pays, pour un investissement en capital de l’ordre d’une quinzaine de milliards de dollars US.
Autres motifs cités : une augmentation des coûts de fonctionnement (et notamment des carburants) et la baisse constante de la devise nationale, le Kina.
Ces coupes dans la masse salariale devraient se traduire par des départs (en retraite ou pas) volontaires et des licenciements secs.
Le syndicat national des employés du secteur aérien tenait vendredi une réunion d’urgence afin d’adopter une position en réponse à cette mesure annoncée et depuis confirmée par la direction d’Air Niugini.
La société, pour sa part, se dit prête à entendre les doléances du personnel et à y « répondre afin d’accompagner la transition ».
pad
Ce plan social sous forme l’électrochoc, devrait commencer à être mis en œuvre dès le mois de juin, rapporte jeudi le quotidien The National, citant un document interne envoyé par Simon Foo, Directeur Général d’Air Niugini.
Dans ce mémo, il évoque notamment le besoin d’assurer « les bénéfices à venir » de la compagnie, face à une chute du nombre de ses passagers.
« Ces mesures nécessaires doivent être prises pour assurer l’avenir de notre compagnie et lui permettre de rester compétitive pour offrir à nos passagers des transports aériens à des prix abordables », souligne le mémo.
Cette baisse de fréquentation serait intervenue en conséquence directe de la fin de l’énorme chantier de construction du projet d’exploitation de gaz naturel liquéfié (GNL), qui, piloté par le géant américain ExxonMobil, avait drainé une énorme manne financière dans le pays, pour un investissement en capital de l’ordre d’une quinzaine de milliards de dollars US.
Autres motifs cités : une augmentation des coûts de fonctionnement (et notamment des carburants) et la baisse constante de la devise nationale, le Kina.
Ces coupes dans la masse salariale devraient se traduire par des départs (en retraite ou pas) volontaires et des licenciements secs.
Le syndicat national des employés du secteur aérien tenait vendredi une réunion d’urgence afin d’adopter une position en réponse à cette mesure annoncée et depuis confirmée par la direction d’Air Niugini.
La société, pour sa part, se dit prête à entendre les doléances du personnel et à y « répondre afin d’accompagner la transition ».
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