Adrian Pataki est sorti heureux et soulagé de la chambre de l'instruction. Il est parti libre du palais de justice.
PAPEETE, le 20 janvier 2015. La chambre de l'instruction a décidé mardi matin de ne pas extrader Adrian Pataki. Ce Hongrois fait l'objet d'un mandat d'arrêt européen par son pays. Selon son avocat, Me Jourdainne, la justice hongroise n'a pas pu « justifier de l'exécution en bonne et due forme du mandat d'arrêt ».
« L'histoire est finie ! », s'est exclamé Adrian Pataki, en sortant de la chambre de l'instruction ce mardi matin. L'homme d'origine hongroise serre fort dans ces bras celle qui doit devenir bientôt sa femme. Interpellé sur son voilier à Huahine le 16 décembre, sous le coup d'un mandat d'arrêt européen émis par la justice de son pays d'origine, le Hongrois avait été placé en détention provisoire à Nuutania du 23 décembre au 6 janvier. Depuis, il était placé sous contrôlé judiciaire.
En 2006, Adrian Pataki a été condamné à 5 ans d'emprisonnement pour avoir organisé l'escroquerie d'un de ses clients et le vol de 15 000 euros d'espèces (1,79 million Fcfp), lors de la transaction commerciale inaboutie d'un lot de microprocesseurs. Mais le Hongrois nie les faits et précise qu'il a été jugé en son absence.
Hier, la chambre de l'instruction a décidé de refuser l'exécution du mandat d'arrêt européen émis par les autorités hongroises. « La justice française a décidé de ne pas mettre ce mandat d'arrêt à exécution compte tenu de l'absence de garanties procédurales qui ont été données. Ceci s'inscrit dans le respect de la convention européenne des droits de l'Homme, qui prévoit le droit à un procès équitable », souligne Me Jourdainne, avocat d'Adrian Pataki. « En l'état du dossier, il n'y avait pas de garanties offertes à mon client de pouvoir bénéficier d'un nouveau procès. »
Adrian Pataki est donc sorti complètement libre du palais de justice de Papeete mardi matin. « Il est libre d'aller et venir reprendre son bateau et sillonner le Pacifique comme il l'a fait », complète Me Jourdainne.
Malgré tout, le mandat d'arrêt européen reste toujours émis et menace donc toujours le Hongrois.
« L'histoire est finie ! », s'est exclamé Adrian Pataki, en sortant de la chambre de l'instruction ce mardi matin. L'homme d'origine hongroise serre fort dans ces bras celle qui doit devenir bientôt sa femme. Interpellé sur son voilier à Huahine le 16 décembre, sous le coup d'un mandat d'arrêt européen émis par la justice de son pays d'origine, le Hongrois avait été placé en détention provisoire à Nuutania du 23 décembre au 6 janvier. Depuis, il était placé sous contrôlé judiciaire.
En 2006, Adrian Pataki a été condamné à 5 ans d'emprisonnement pour avoir organisé l'escroquerie d'un de ses clients et le vol de 15 000 euros d'espèces (1,79 million Fcfp), lors de la transaction commerciale inaboutie d'un lot de microprocesseurs. Mais le Hongrois nie les faits et précise qu'il a été jugé en son absence.
Hier, la chambre de l'instruction a décidé de refuser l'exécution du mandat d'arrêt européen émis par les autorités hongroises. « La justice française a décidé de ne pas mettre ce mandat d'arrêt à exécution compte tenu de l'absence de garanties procédurales qui ont été données. Ceci s'inscrit dans le respect de la convention européenne des droits de l'Homme, qui prévoit le droit à un procès équitable », souligne Me Jourdainne, avocat d'Adrian Pataki. « En l'état du dossier, il n'y avait pas de garanties offertes à mon client de pouvoir bénéficier d'un nouveau procès. »
Adrian Pataki est donc sorti complètement libre du palais de justice de Papeete mardi matin. « Il est libre d'aller et venir reprendre son bateau et sillonner le Pacifique comme il l'a fait », complète Me Jourdainne.
Malgré tout, le mandat d'arrêt européen reste toujours émis et menace donc toujours le Hongrois.