Jeudi 2 avril, en session extraordinaire, c'est le vote UPLD qui a fait basculer la majorité en faveur de la convention RST soutenue par le gouvernement Fritch.
PAPEETE, 7 avril 2015 – L’ouverture de la session administrative 2015 de l'Assemblée est programmée ce jeudi 9 heures, à Tarahoi. Marcel Tuihani et Edouard Fritch doivent prononcer un discours alors que le groupe orange est en pleine déconfiture.
Après un peu plus de quatre mois d’intersession, les 57 représentants polynésiens sont convoqués ce jeudi dès 9 heures pour la première séance de la session administrative 2015 de l’Assemblée de la Polynésie française.
Un an presque jour pour jour après l’ouverture de la session 2014, à Tarahoi les forces en présence ont profondément été modifiées avec la division du groupe orange. Le 10 avril 2014, Gaston Flosse, encore Président de la Polynésie française avait prononcé un discours en forme de satisfecit après le nouveau plébiscite dont venait d’être gratifié le Tahoera’a aux élections municipales, une semaine plus tôt. Le jour même, les élus orange prenaient le contrôle des 9 commissions législatives, de la commission de contrôle budgétaire et financier (CCBF) et de la commission permanente, posant une main de fer sur les organes de l’Assemblée.
Depuis Gaston Flosse a été déchu de tous ses mandats électifs publics, pour observer une peine d'inéligibilité de 3 ans. L'accession d'Edouard Fritch à la Présidence a été suivie de vives tensions entre les deux hommes. Aujourd'hui avec l’exclusion par le parti de Michel Buillard, de Lana Tetuanui et de Teapehu Teahe, sur fond de brouille entre élus pro-Flosse et pro-Fritch, avec en ligne de mire les élections sénatoriales partielles, le monolithe orange est sur le point de voler en éclats. Quoi qu’il advienne, il y a fort peu de chances que le groupe Tahoera’a demeure longtemps de 38 représentants à l'Assemblée. Au mieux, ils ne seront plus que 35 jeudi, dans le camp Flosse ; mais en puissance, ils ne sont déjà plus que 22 ou 23.
Quant à la répartition des commissions de l’Assemblée, il est fort peu probable qu’un groupe ait cette année la capacité de se les octroyer toutes, comme le Tahoera'a en 2014. Jeudi 2 avril, les nominations au sein des commissions de l’Assemblée a été reportée à une date postérieure aux élections sénatoriales, en conférence des présidents par Teura Iriti, grâce à son vote majoritaire. Mais cette répartition des commissions doit avoir lieu au plus tard lors de la 2e séance de la session administrative. Et l’initiative du calendrier des réunions de la session administrative doit être placée entre les mains du président de l’Assemblée, Marcel Tuihani. C’est le point 6 de l’ordre du jour de jeudi. C’est aussi, certainement la date de la 2e séance qui déterminera au plus tard la constitution du groupe des 15 ou 16 représentants pro-Fritch, au sein de l’hémicycle. Ce nouveau groupe ne peut pas faire l’économie de quelques présidences de commission, tant pour des raisons financières que d’influence.
Dans ce climat de bras de fer politique, huit projets de texte sont soumis jeudi à l’examen de la représentation polynésienne. Mais dorénavant, compte tenu de la nouvelle répartition des forces qui se dessine au sein de l'hémicycle, souvent la majorité devra se forger en accord avec les groupes d'opposition et notamment de l'UPLD.
Après un peu plus de quatre mois d’intersession, les 57 représentants polynésiens sont convoqués ce jeudi dès 9 heures pour la première séance de la session administrative 2015 de l’Assemblée de la Polynésie française.
Un an presque jour pour jour après l’ouverture de la session 2014, à Tarahoi les forces en présence ont profondément été modifiées avec la division du groupe orange. Le 10 avril 2014, Gaston Flosse, encore Président de la Polynésie française avait prononcé un discours en forme de satisfecit après le nouveau plébiscite dont venait d’être gratifié le Tahoera’a aux élections municipales, une semaine plus tôt. Le jour même, les élus orange prenaient le contrôle des 9 commissions législatives, de la commission de contrôle budgétaire et financier (CCBF) et de la commission permanente, posant une main de fer sur les organes de l’Assemblée.
Depuis Gaston Flosse a été déchu de tous ses mandats électifs publics, pour observer une peine d'inéligibilité de 3 ans. L'accession d'Edouard Fritch à la Présidence a été suivie de vives tensions entre les deux hommes. Aujourd'hui avec l’exclusion par le parti de Michel Buillard, de Lana Tetuanui et de Teapehu Teahe, sur fond de brouille entre élus pro-Flosse et pro-Fritch, avec en ligne de mire les élections sénatoriales partielles, le monolithe orange est sur le point de voler en éclats. Quoi qu’il advienne, il y a fort peu de chances que le groupe Tahoera’a demeure longtemps de 38 représentants à l'Assemblée. Au mieux, ils ne seront plus que 35 jeudi, dans le camp Flosse ; mais en puissance, ils ne sont déjà plus que 22 ou 23.
Quant à la répartition des commissions de l’Assemblée, il est fort peu probable qu’un groupe ait cette année la capacité de se les octroyer toutes, comme le Tahoera'a en 2014. Jeudi 2 avril, les nominations au sein des commissions de l’Assemblée a été reportée à une date postérieure aux élections sénatoriales, en conférence des présidents par Teura Iriti, grâce à son vote majoritaire. Mais cette répartition des commissions doit avoir lieu au plus tard lors de la 2e séance de la session administrative. Et l’initiative du calendrier des réunions de la session administrative doit être placée entre les mains du président de l’Assemblée, Marcel Tuihani. C’est le point 6 de l’ordre du jour de jeudi. C’est aussi, certainement la date de la 2e séance qui déterminera au plus tard la constitution du groupe des 15 ou 16 représentants pro-Fritch, au sein de l’hémicycle. Ce nouveau groupe ne peut pas faire l’économie de quelques présidences de commission, tant pour des raisons financières que d’influence.
Dans ce climat de bras de fer politique, huit projets de texte sont soumis jeudi à l’examen de la représentation polynésienne. Mais dorénavant, compte tenu de la nouvelle répartition des forces qui se dessine au sein de l'hémicycle, souvent la majorité devra se forger en accord avec les groupes d'opposition et notamment de l'UPLD.