PAPEETE, jeudi 31 janvier 2013. Un nouveau venu sur la scène politique polynésienne : le mouvement A Ti’a Porinetia vient d’être porté sur les fonds baptismaux, lors d’une conférence de presse, ce jeudi matin, dans un salon de l’hôtel Tahiti Nui à Papeete. Il sera en ordre de marche pour les prochaines élections territoriales, mais si cette première présentation à la population et la presse n’était pas encore l’occasion de dévoiler les candidats qui figureront sous cette nouvelle bannière autonomiste, aux prochaines échéances électorales, sa tête de liste est déjà confirmée avec Teva Rohfritsch. La liste de candidats de ce nouveau mouvement, ainsi que les grandes lignes de son programme politique seront présentées prochainement. «Nous reviendrons très vite pour vous présenter cette liste, le message d’aujourd’hui est que ce rassemblement est constitué et en ordre de bataille » précisait Teva Rohfritsch.
Autour de ce leader, avaient pris place, ce matin, différentes personnalités politiques ou issues de la société civile. En première ligne, assis autour de Teva Rohfritsch on trouvait entre autres, Gaston Tong Sang (maire de Bora Bora, représentant à l’assemblée), Philip Schyle (maire d’Arue, représentant à l’assemblée), Joseph Kaiha (maire de Ua Pou), Béatrice Vernaudon (maire de Pirae, représentante à l’assemblée), Ronald Tumahai (maire de Punaauia), Bruno Sandras (maire de Papara), Gérard Teiri (maire de Faaite), Armelle Merceron (conseillère municipale à Pirae et représentante à l’assemblée), Nicole Bouteau (adjointe au maire de Papeete), Henri Ioane (adjoint au maire de Tubuai), Nicolas Bertholon (conseiller municipal de Punaauia), Antonio Perez (ex adjoint à Mahina)… A l’arrière, sur deux rangées d’autres élus représentants de l’assemblée de Polynésie française ou ayant des fonctions municipales, notamment Rosine Brodien, Daphné Chavey, Sylviane Terooatea et Tchoun You Thung Hee At Chong (du groupe To Tatou Ai’a), Teikinui Porlier (Ia Ora Te Fenua), mais encore des personnalités de la société civile comme Christophe Plée (président CGPME), Cyrille Dubois, ou encore Irmine Tehei, présidente de l’association de défense des consommateurs.
Prenant la parole en premier, Teva Rohfritsch a démarré son discours, d’une vingtaine de minutes, par un «Enfin, enfin cette rencontre avec vous, avec la population de notre pays, pour porter ce message de rassemblement, d’espoir, de renouveau, d’expérience. Ce message de cette nouvelle Polynésie que nous souhaitons toutes et tous» pour détailler la mise en lumière de ce nouveau rassemblement politique, ce 31 janvier 2013 «un mouvement politique qui va appeler les Polynésiens à se lever avec nous». Expliquant que le parcours de rassemblement entamé par les tavana, ou par le RAP (rassemblement autonomiste progressiste) était une nécessité «la dispersion n’est pas une alternative politique», Teva Rohfritsch a assuré que le rassemblement autour de A Ti’a Porinetia était fait pour durer. Pour cadrer les choses dès le début, tous les élus présents ont pris quatre engagements formels : 1°) A Ti’a Porinetia est un mouvement politique unique, à savoir une fédération regroupant les citoyens et partis politiques qui s’y engagent à ne former plus qu’un. 2°) un groupe uni de travail au sein de l’assemblée de Polynésie française va être créé sous l’entité A Ti’a Porinetia ; 3°) tous les candidats qui figureront sur la liste A Ti’a Porinetia aux prochaines élections territoriales, s’engageront par écrit à renoncer à leur siège et démissionner de l’assemblée s’ils se désolidarisent du groupe ; 4°) le mouvement prône un nouveau mode de gouvernance basé sur le dialogue et le partage de responsabilité.
Prenant la parole, après cette présentation générale, c’est Gaston Tong Sang, qui informait l’assistance, que le leader de ce nouveau mouvement politique était Teva Rohfritsch, et, que naturellement, il serait la tête de liste A Ti’a Porinetia pour les prochaines élections territoriales. Ce qui a provoqué des applaudissements nourris de la salle. Nicole Bouteau, a admis avoir «fait le choix de la jeunesse, chez un homme expérimenté, connu de tous». Béatrice Vernaudon pour sa part a expliqué «nous avons cherché longtemps un leader pour faire consensus et c’est nous, tavana, qui sommes allés chercher Teva. C’est toi qui représente cette nouvelle Polynésie par ton expérience, tes compétences». Devant les micros, Teva Rohfritsch déclarait «qu’il fallait tirer les leçons du passé. On ne peut pas continuer avec le culte d’un seul homme» et indiquait que le programme du mouvement est déjà prêt, basé sur le développement économique et l’emploi en priorité «afin de redonner la dignité aux Polynésiens», rejetant le débat idéologique sur l’indépendance ou l’autonomie par une courte phrase lapidaire «nous n’avons pas le luxe d’avoir un débat sur les statuts, ce n’est pas ça qui donne à manger aux Polynésiens».
Autour de ce leader, avaient pris place, ce matin, différentes personnalités politiques ou issues de la société civile. En première ligne, assis autour de Teva Rohfritsch on trouvait entre autres, Gaston Tong Sang (maire de Bora Bora, représentant à l’assemblée), Philip Schyle (maire d’Arue, représentant à l’assemblée), Joseph Kaiha (maire de Ua Pou), Béatrice Vernaudon (maire de Pirae, représentante à l’assemblée), Ronald Tumahai (maire de Punaauia), Bruno Sandras (maire de Papara), Gérard Teiri (maire de Faaite), Armelle Merceron (conseillère municipale à Pirae et représentante à l’assemblée), Nicole Bouteau (adjointe au maire de Papeete), Henri Ioane (adjoint au maire de Tubuai), Nicolas Bertholon (conseiller municipal de Punaauia), Antonio Perez (ex adjoint à Mahina)… A l’arrière, sur deux rangées d’autres élus représentants de l’assemblée de Polynésie française ou ayant des fonctions municipales, notamment Rosine Brodien, Daphné Chavey, Sylviane Terooatea et Tchoun You Thung Hee At Chong (du groupe To Tatou Ai’a), Teikinui Porlier (Ia Ora Te Fenua), mais encore des personnalités de la société civile comme Christophe Plée (président CGPME), Cyrille Dubois, ou encore Irmine Tehei, présidente de l’association de défense des consommateurs.
Prenant la parole en premier, Teva Rohfritsch a démarré son discours, d’une vingtaine de minutes, par un «Enfin, enfin cette rencontre avec vous, avec la population de notre pays, pour porter ce message de rassemblement, d’espoir, de renouveau, d’expérience. Ce message de cette nouvelle Polynésie que nous souhaitons toutes et tous» pour détailler la mise en lumière de ce nouveau rassemblement politique, ce 31 janvier 2013 «un mouvement politique qui va appeler les Polynésiens à se lever avec nous». Expliquant que le parcours de rassemblement entamé par les tavana, ou par le RAP (rassemblement autonomiste progressiste) était une nécessité «la dispersion n’est pas une alternative politique», Teva Rohfritsch a assuré que le rassemblement autour de A Ti’a Porinetia était fait pour durer. Pour cadrer les choses dès le début, tous les élus présents ont pris quatre engagements formels : 1°) A Ti’a Porinetia est un mouvement politique unique, à savoir une fédération regroupant les citoyens et partis politiques qui s’y engagent à ne former plus qu’un. 2°) un groupe uni de travail au sein de l’assemblée de Polynésie française va être créé sous l’entité A Ti’a Porinetia ; 3°) tous les candidats qui figureront sur la liste A Ti’a Porinetia aux prochaines élections territoriales, s’engageront par écrit à renoncer à leur siège et démissionner de l’assemblée s’ils se désolidarisent du groupe ; 4°) le mouvement prône un nouveau mode de gouvernance basé sur le dialogue et le partage de responsabilité.
Prenant la parole, après cette présentation générale, c’est Gaston Tong Sang, qui informait l’assistance, que le leader de ce nouveau mouvement politique était Teva Rohfritsch, et, que naturellement, il serait la tête de liste A Ti’a Porinetia pour les prochaines élections territoriales. Ce qui a provoqué des applaudissements nourris de la salle. Nicole Bouteau, a admis avoir «fait le choix de la jeunesse, chez un homme expérimenté, connu de tous». Béatrice Vernaudon pour sa part a expliqué «nous avons cherché longtemps un leader pour faire consensus et c’est nous, tavana, qui sommes allés chercher Teva. C’est toi qui représente cette nouvelle Polynésie par ton expérience, tes compétences». Devant les micros, Teva Rohfritsch déclarait «qu’il fallait tirer les leçons du passé. On ne peut pas continuer avec le culte d’un seul homme» et indiquait que le programme du mouvement est déjà prêt, basé sur le développement économique et l’emploi en priorité «afin de redonner la dignité aux Polynésiens», rejetant le débat idéologique sur l’indépendance ou l’autonomie par une courte phrase lapidaire «nous n’avons pas le luxe d’avoir un débat sur les statuts, ce n’est pas ça qui donne à manger aux Polynésiens».