NOUMÉA, 18 mars 2014 (AFP) - Nouméa est régulièrement soumise à des pics de pollution, essentiellement dus à une usine métallurgique de nickel qui se situe à l'entrée de la ville, mais aucune loi sur la qualité de l'air n'est en vigueur en Nouvelle-Calédonie, a indiqué à l'AFP l'association Scal-air.
Le principal polluant atmosphériques qui concerne la capitale calédonienne est le dioxyde de soufre (SO2), émis par la vieille centrale thermique au fioul de la Société Le Nickel (SLN), qui doit être remplacée d'ici 2018 par une centrale au charbon.
"En 2013, on a enregistré à Nouméa 46 heures de dépassement de seuil au delà de 300 microgrammes par mètres cubes de SO2", a déclaré Eric Le Plomb, directeur de l'association Scal-air, qui mesure la qualité de l'air dans Nouméa.
Un record de 848 mcg/m3 a même été enregistré dans les quartiers de la Vallée du Tir et Montravel, qui se situent à proximité de l'usine et dont les habitants protestent fréquemment contre les pollutions.
Depuis le 1er novembre 2013, un arrêté interdit à l'industriel d'alimenter sa centrale avec du fioul à haute teneur en soufre (HTS), pour n'utiliser que du fioul à basse ou très basse teneur.
"Les émissions de SO2 devraient être divisées par deux", estime Eric Le Plomb.
Générés par la SLN mais également par la densité du trafic automobile, entre trois et six pics de pollution aux particules fines (PM10), au-dessus du seuil d'information de 50mcg/m3 voire du seuil d'alerte (80mcg/m3) sont également observés chaque année.
"Les poussières industrielles contiennent du nickel classé par l'OMS depuis 1990 comme potentiellement cancérogène", a précisé Sylvain Gleye, chargé d'étude à Scal-air, signalant que vendredi dernier le taux de PM10 a atteint 64mcg/m3 dans le quartier de Montravel.
Grâce à des électrofiltres, la SLN a fortement réduit les émissions de poussières des cheminées de son usine métallurgique, mais les poussières diffuses du site demeurent problématiques.
A l'inverse de la métropole, il n'existe pas de loi sur l'air en Nouvelle-Calédonie, territoire très autonome. Les usines de nickel sont soumises à une réglementation d'installation classée pour la protection de l'environnement (ICPE).
Des études sur l'impact sanitaire de ces pollutions ont été commandées en 2012 par le gouvernement local mais aucun résultat n'a jusqu'alors été publié.
Le principal polluant atmosphériques qui concerne la capitale calédonienne est le dioxyde de soufre (SO2), émis par la vieille centrale thermique au fioul de la Société Le Nickel (SLN), qui doit être remplacée d'ici 2018 par une centrale au charbon.
"En 2013, on a enregistré à Nouméa 46 heures de dépassement de seuil au delà de 300 microgrammes par mètres cubes de SO2", a déclaré Eric Le Plomb, directeur de l'association Scal-air, qui mesure la qualité de l'air dans Nouméa.
Un record de 848 mcg/m3 a même été enregistré dans les quartiers de la Vallée du Tir et Montravel, qui se situent à proximité de l'usine et dont les habitants protestent fréquemment contre les pollutions.
Depuis le 1er novembre 2013, un arrêté interdit à l'industriel d'alimenter sa centrale avec du fioul à haute teneur en soufre (HTS), pour n'utiliser que du fioul à basse ou très basse teneur.
"Les émissions de SO2 devraient être divisées par deux", estime Eric Le Plomb.
Générés par la SLN mais également par la densité du trafic automobile, entre trois et six pics de pollution aux particules fines (PM10), au-dessus du seuil d'information de 50mcg/m3 voire du seuil d'alerte (80mcg/m3) sont également observés chaque année.
"Les poussières industrielles contiennent du nickel classé par l'OMS depuis 1990 comme potentiellement cancérogène", a précisé Sylvain Gleye, chargé d'étude à Scal-air, signalant que vendredi dernier le taux de PM10 a atteint 64mcg/m3 dans le quartier de Montravel.
Grâce à des électrofiltres, la SLN a fortement réduit les émissions de poussières des cheminées de son usine métallurgique, mais les poussières diffuses du site demeurent problématiques.
A l'inverse de la métropole, il n'existe pas de loi sur l'air en Nouvelle-Calédonie, territoire très autonome. Les usines de nickel sont soumises à une réglementation d'installation classée pour la protection de l'environnement (ICPE).
Des études sur l'impact sanitaire de ces pollutions ont été commandées en 2012 par le gouvernement local mais aucun résultat n'a jusqu'alors été publié.