Le 9ème festival des îles marquises , lequel se tiendra à Hiva oa du 16 au 19 décembre prochain, aura pour thème : le retour aux sources.
HIVA OA, le 5 février 2015 - En décembre prochain, le 9ème festival des îles Marquises prendra place à Hiva oa, l’île principale du sud de l’archipel. Actuellement, un problème de taille s’impose aux organisateurs : l’hébergement car toutes les structures d’accueil sont déjà réservées. Seule piste restante, l’hébergement chez l’habitant.
Chaque festival marquisien est unique et les préparatifs sur une île désignée lors du précédent festival relèvent souvent du défi, celui de pouvoir accueillir le double de la population pendant une semaine. Cela sous-entend la mise en place d’une logistique infaillible et une régie de qualité autour desquelles gravitent entre deux cents et trois personnes. Si les marquisiens sont habitués à ce genre d'événement, certaines difficultés peuvent venir contrarier le bon déroulement des préparatifs.
Pour ce 9ème festival, c’est l’hébergement pour les visiteurs qui semble être ce grain de sable gênant. « A l’heure actuelle, il n’y a plus rien de libre. Ni dans les hôtels et ni dans les pensions de familles. » nous a expliqué le maire de la commune de Hiva oa Etienne Tehaamoana. Fort heureusement, les délégations marquisiennes seront logées dans les salles polyvalentes (gymnase ou encore salles paroissiales). À dix mois de l’évènement, environ 350 personnes seraient en liste d’attente d’un logement. L’unique solution est venu du tāvana : « on a lancé l’idée aux particuliers qui souhaiteraient recevoir des personnes chez eux, de l’hébergement chez l’habitant en quelque-sorte. ».
Mais dans ce cas-là, un autre problème fera son apparition, celui de la sécurité. « Il y a effectivement ce problème-là donc je crois qu’on dirigera nos touristes locaux chez l’habitant et laisser les pensions de familles et hôtels aux étrangers. En cas de responsabilité civile, il ne faut pas qu’il y ait de problèmes. C’est pas évident.» a détaillé le maire.
Le sujet ayant été soulevé lors de la dernière réunion du 27 janvier, un autre détail « de taille » est entré en jeu : le grand four lors du dernier jour du festival, là où tous sont invités sans exception : population et visiteurs. Seulement, cela sera sans compter sur la présence des touristes du cargo mixte Aranui et de paquebots qui mouilleront dans les eaux marquisiennes à ce période-là. Près de 5 000 personnes en tout. Les organisateurs se posent encore la question de l’approvisionnement. Certes, chaque délégation viendra avec son lot de cochons, chèvres et fruits et légumes, mais y-en aura-t’il assez arrivé ce jour-là ?
Pour autant, Félicienne Heitaa en charge de la cellule « Hébergement » au sein du comité organisateur est confiante et tient à rassurer : « Nous tâcherons de trouver toutes les solutions possibles pour tous ceux qui viendront à ce festival. Je vous l’assure ! » Les dates de l’évènement restent inchangées : Du mercredi 16 au samedi 19 décembre et le thème sera : « Haahua i te tumu o te haa ènata » qui signifie : « Le retour aux sources. » Selon le directeur de l’académie marquisienne, Toti Teikiehuupoko « on devrait retrouver les anciennes danses qui avaient fait la renommée du festival. » A oho i te ii, a pae.
TP
Chaque festival marquisien est unique et les préparatifs sur une île désignée lors du précédent festival relèvent souvent du défi, celui de pouvoir accueillir le double de la population pendant une semaine. Cela sous-entend la mise en place d’une logistique infaillible et une régie de qualité autour desquelles gravitent entre deux cents et trois personnes. Si les marquisiens sont habitués à ce genre d'événement, certaines difficultés peuvent venir contrarier le bon déroulement des préparatifs.
Pour ce 9ème festival, c’est l’hébergement pour les visiteurs qui semble être ce grain de sable gênant. « A l’heure actuelle, il n’y a plus rien de libre. Ni dans les hôtels et ni dans les pensions de familles. » nous a expliqué le maire de la commune de Hiva oa Etienne Tehaamoana. Fort heureusement, les délégations marquisiennes seront logées dans les salles polyvalentes (gymnase ou encore salles paroissiales). À dix mois de l’évènement, environ 350 personnes seraient en liste d’attente d’un logement. L’unique solution est venu du tāvana : « on a lancé l’idée aux particuliers qui souhaiteraient recevoir des personnes chez eux, de l’hébergement chez l’habitant en quelque-sorte. ».
Mais dans ce cas-là, un autre problème fera son apparition, celui de la sécurité. « Il y a effectivement ce problème-là donc je crois qu’on dirigera nos touristes locaux chez l’habitant et laisser les pensions de familles et hôtels aux étrangers. En cas de responsabilité civile, il ne faut pas qu’il y ait de problèmes. C’est pas évident.» a détaillé le maire.
Le sujet ayant été soulevé lors de la dernière réunion du 27 janvier, un autre détail « de taille » est entré en jeu : le grand four lors du dernier jour du festival, là où tous sont invités sans exception : population et visiteurs. Seulement, cela sera sans compter sur la présence des touristes du cargo mixte Aranui et de paquebots qui mouilleront dans les eaux marquisiennes à ce période-là. Près de 5 000 personnes en tout. Les organisateurs se posent encore la question de l’approvisionnement. Certes, chaque délégation viendra avec son lot de cochons, chèvres et fruits et légumes, mais y-en aura-t’il assez arrivé ce jour-là ?
Pour autant, Félicienne Heitaa en charge de la cellule « Hébergement » au sein du comité organisateur est confiante et tient à rassurer : « Nous tâcherons de trouver toutes les solutions possibles pour tous ceux qui viendront à ce festival. Je vous l’assure ! » Les dates de l’évènement restent inchangées : Du mercredi 16 au samedi 19 décembre et le thème sera : « Haahua i te tumu o te haa ènata » qui signifie : « Le retour aux sources. » Selon le directeur de l’académie marquisienne, Toti Teikiehuupoko « on devrait retrouver les anciennes danses qui avaient fait la renommée du festival. » A oho i te ii, a pae.
TP
