PORT-MORESBY, vendredi 24 janvier 2014 (Flash d’Océanie) – La Papouasie-Nouvelle-Guinée comptait officiellement, cette année, une population de pas moins de 7,3 millions d’habitants, selon les dernières statistiques affinée par les services du gouvernement.
Ces chiffres, qui ressortent de la collecte d’information effectuée lors du dernier recensement en date, ce lui de 2011,
Lors d’une conférence de presse en fin de semaine, Hajily Kele, qui dirigeait cet ambitieux exercice de comptage national, parfois dans des régions extrêmement reculées, a rappelé le taux de croissance important de la population (+3,1 pour cent par an), ce qui signifie aussi cinquante pour cent d’habitants de plus qu’il y a une trentaine d’années.
Les provinces les plus peuplées, dans le pays, sont celles des Hauts-Plateaux du Sud et de l’Est.
Au cours des débats parlementaires, fin novembre 2013, un député de la province de Madang, Ken Fairweather, s’inquiétait publiquement de l’impact de ce rythme de croissance sur la capacité de l’État à assurer des services essentiels tels que la santé, les infrastructures ou l’éducation.
L’élu citait alors, à titre d’exemple, un programme récemment mis en œuvre au niveau de sa province afin de limiter les naissances en implantant des contraceptifs chimiques dans le bras des jeunes femmes.
Son objectif, à l’horizon 2018, est d’implanter ces moyens contraceptifs à une quinzaine de milliers de femmes, dans cette province.
Pour mener à bien le recensement de 2011, au cours du mis de juillet, ce qui représente un énorme défi logistique, étant donné l’éparpillement des îles et l’isolement de certaines communautés tribales, le bureau national de la statistique et celui du recensement avaient embauché quelque trente sept mille agents énumérateurs, chargés de faire remplir les questionnaires à la population, en se rendant à domicile, dans des conditions souvent extrêmes (plus de six cent îles, de nombreuse communautés inaccessibles par voie routière, en pleine jungle ou en zones extrêmement escarpées).
Plusieurs régions de Papouasie-Nouvelle-Guinée, et notamment celle des Hauts-Plateaux, sont par ailleurs chroniquement le théâtre de violentes guerres tribales ou d’opérations de représailles (parfois à l’arme lourde) entre communautés riveraines.
La Papouasie-Nouvelle-Guinée a passé le cap des sept millions d’habitants en 2011.
Au cours des trente dernières années, selon les statistiques officielles, le nombre d’habitants est passé de 2,9 millions (1980) à 3,5 millions (1990) et avait déjà dépassé la barre des cinq millions en 2000.
Autre caractéristique de ce qui est le plus grand pays insulaires du Pacifique (avec un volume de population situé entre l’Australie et la Nouvelle-Zélande) : l’âge moyen est inférieur à vingt ans et moins de quinze ans pour quarante pour cent de la population.
À titre de comparaison, concernant l’autre pays le plus peuplé de la région océanienne, et voisin immédiat de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, l’Australie, les services gouvernementaux de la statistiques estimaient en courant de semaine que selon les dernières projections, l population (actuellement estimée à un peu plus de 22 millions d’habitants, devrait doubler au cours des soixante ans à venir pour atteindre les 45 millions juste avant 2075.
Confronté à de graves problèmes de santé publique (VIH-SIDA, paludisme, choléra), mais aussi de maintien de l’ordre (dans de nombreuses provinces tribales jusque dans la capitale Port-Moresby), la Papouasie-Nouvelle-Guinée recèle aussi une grande biodiversité, ainsi que d’énormes richesses minérales (or, argent, cuivre, nickel, mais aussi pétrole et gaz naturel).
Les autorités, qui rappellent régulièrement l’’imminence de l’entrée en production d’un énorme projet de gaz naturel liquéfié piloté par le géant américain Exxon Mobil, assurent que cette entreprise et les revenus associé permettront très rapidement de doubler le produit national brut du pays (actuellement estimé à quelque 850 dollars US dollars par habitant).
Dernier acteur en date, dans le même secteur, à avoir fait son entrée sur le marché de la prospection et de la production de gaz naturel liquéfié : la Française TOTAL, qui a obtenu les droits sur un autre site, en partenariat avec une entité locale.
pad
Ces chiffres, qui ressortent de la collecte d’information effectuée lors du dernier recensement en date, ce lui de 2011,
Lors d’une conférence de presse en fin de semaine, Hajily Kele, qui dirigeait cet ambitieux exercice de comptage national, parfois dans des régions extrêmement reculées, a rappelé le taux de croissance important de la population (+3,1 pour cent par an), ce qui signifie aussi cinquante pour cent d’habitants de plus qu’il y a une trentaine d’années.
Les provinces les plus peuplées, dans le pays, sont celles des Hauts-Plateaux du Sud et de l’Est.
Au cours des débats parlementaires, fin novembre 2013, un député de la province de Madang, Ken Fairweather, s’inquiétait publiquement de l’impact de ce rythme de croissance sur la capacité de l’État à assurer des services essentiels tels que la santé, les infrastructures ou l’éducation.
L’élu citait alors, à titre d’exemple, un programme récemment mis en œuvre au niveau de sa province afin de limiter les naissances en implantant des contraceptifs chimiques dans le bras des jeunes femmes.
Son objectif, à l’horizon 2018, est d’implanter ces moyens contraceptifs à une quinzaine de milliers de femmes, dans cette province.
Pour mener à bien le recensement de 2011, au cours du mis de juillet, ce qui représente un énorme défi logistique, étant donné l’éparpillement des îles et l’isolement de certaines communautés tribales, le bureau national de la statistique et celui du recensement avaient embauché quelque trente sept mille agents énumérateurs, chargés de faire remplir les questionnaires à la population, en se rendant à domicile, dans des conditions souvent extrêmes (plus de six cent îles, de nombreuse communautés inaccessibles par voie routière, en pleine jungle ou en zones extrêmement escarpées).
Plusieurs régions de Papouasie-Nouvelle-Guinée, et notamment celle des Hauts-Plateaux, sont par ailleurs chroniquement le théâtre de violentes guerres tribales ou d’opérations de représailles (parfois à l’arme lourde) entre communautés riveraines.
La Papouasie-Nouvelle-Guinée a passé le cap des sept millions d’habitants en 2011.
Au cours des trente dernières années, selon les statistiques officielles, le nombre d’habitants est passé de 2,9 millions (1980) à 3,5 millions (1990) et avait déjà dépassé la barre des cinq millions en 2000.
Autre caractéristique de ce qui est le plus grand pays insulaires du Pacifique (avec un volume de population situé entre l’Australie et la Nouvelle-Zélande) : l’âge moyen est inférieur à vingt ans et moins de quinze ans pour quarante pour cent de la population.
À titre de comparaison, concernant l’autre pays le plus peuplé de la région océanienne, et voisin immédiat de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, l’Australie, les services gouvernementaux de la statistiques estimaient en courant de semaine que selon les dernières projections, l population (actuellement estimée à un peu plus de 22 millions d’habitants, devrait doubler au cours des soixante ans à venir pour atteindre les 45 millions juste avant 2075.
Confronté à de graves problèmes de santé publique (VIH-SIDA, paludisme, choléra), mais aussi de maintien de l’ordre (dans de nombreuses provinces tribales jusque dans la capitale Port-Moresby), la Papouasie-Nouvelle-Guinée recèle aussi une grande biodiversité, ainsi que d’énormes richesses minérales (or, argent, cuivre, nickel, mais aussi pétrole et gaz naturel).
Les autorités, qui rappellent régulièrement l’’imminence de l’entrée en production d’un énorme projet de gaz naturel liquéfié piloté par le géant américain Exxon Mobil, assurent que cette entreprise et les revenus associé permettront très rapidement de doubler le produit national brut du pays (actuellement estimé à quelque 850 dollars US dollars par habitant).
Dernier acteur en date, dans le même secteur, à avoir fait son entrée sur le marché de la prospection et de la production de gaz naturel liquéfié : la Française TOTAL, qui a obtenu les droits sur un autre site, en partenariat avec une entité locale.
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