Après une matinée à démarcher sous la pluie, les 200 participants ont échangé les offres collectées et ont déjeuné ensemble.
PAPEETE, le 19 octobre 2017 - La Course à l'emploi 2017 était une première à Tahiti. 200 jeunes sélectionnés par les communes du grand Papeete sont allés à la rencontre des entreprises de la côte Ouest pour recenser les offres d'emplois et de stage disponibles. Le succès de cette première édition permet déjà de prévoir une Course à l'emploi 2018.
Ce jeudi 19 octobre, les 200 jeunes participant à la Course à l'emploi 2017 ont, très littéralement, mouillé le T-shirt pour trouver un job. Sous une pluie battante, ces courageux chercheurs d'emploi ont visité 690 entreprises entre Papeete et Punaauia pour se présenter, rencontrer les responsables et récupérer les éventuelles offres d'emplois ou de stages de l'entreprise. À la fin de la journée, toutes les offres de CDI, CDD, stages ou contrats aidés ont été mis en commun au quartier général de la journée, la Présidence. En tout, 140 offres ont été collectées, donnant à tous les "coureurs" quelques pistes intéressantes pour la suite de leur recherche d'emploi.
Nous avons suivi l'une des équipes de trois jeunes qui a relevé le défi (voir interview) dans la zone industrielle de Fare Ute. Si ces trois chercheurs d'emploi de Paea ont gardé le moral et leur motivation jusqu'au bout, l'expérience restait tout de même difficile. Grâce à leurs efforts, en presque deux heures et demie de démarchage sous une pluie torrentielle, ils ont pu récupérer trois offres de stage et une proposition de CDD d'un mois, parmi une douzaine d'entreprises…
PEU D'OFFRES MAIS UNE BONNE EXPÉRIENCE
Malgré le manque contrats à longue durée offerts dans leur zone, notre équipe ne s'est pas laissée décourager et a profité de l'expérience pour lutter contre sa timidité. Cette expérience était intimidante pour des jeunes jetés dans un environnement qui ne leur est pas familier. Mais à trois, dans le cadre d'un projet bien défini, l'épreuve devenait surmontable. Ils espèrent que quand ils devront faire ces démarches seuls, ils seront maintenant mieux armés. Et parfois il n'y a avait pas de poste, mais tout de même des opportunités futures. Quand l'entreprise recrutera bientôt dans leur spécialité, ils ont pu effectuer une première prise de contact, avec pour mission d'envoyer un CV et une lettre de motivation pour une chance d'être rappelés plus tard en fonction des besoins.
Pour les récompenser, les organisateurs (le Contrat de ville rassemblant Pays, État et communes du grand Papeete ; en association avec l'association FACE – Fondation Agir Contre l'Exclusion) leur ont offert les deux repas de la matinée. Le président Édouard Fritch, impressionné par la motivation de ces 200 jeunes arrivés de Papara, Mahina et même Moorea dès 7h30 du matin, a même demandé au dernier moment à ses cuisines de préparer un festin avec du veau en l'honneur de ses invités, à la place du chao men initialement prévu. À midi, le dernier grand rassemblement des coureurs était enfin l'occasion de mettre en commun toutes les offres d'emploi et de stage collectées par tous les participants. Notre équipe peu chanceuse a pu sécher à l'abri et a enfin pu trouver son bonheur parmi les 140 offres exposées. Ils ont terminé la matinée avec un large sourire, au moment même où le soleil chassait enfin les nuages.
Dans les prochaines semaines, les organisateurs vont continuer de suivre leurs 200 volontaires pour les aider à rédiger leurs CV et lettres de motivation pour répondre aux offres. Un sondage dans trois mois sera aussi effectué pour faire le point de la situation de tous ces coureurs.
Ce jeudi 19 octobre, les 200 jeunes participant à la Course à l'emploi 2017 ont, très littéralement, mouillé le T-shirt pour trouver un job. Sous une pluie battante, ces courageux chercheurs d'emploi ont visité 690 entreprises entre Papeete et Punaauia pour se présenter, rencontrer les responsables et récupérer les éventuelles offres d'emplois ou de stages de l'entreprise. À la fin de la journée, toutes les offres de CDI, CDD, stages ou contrats aidés ont été mis en commun au quartier général de la journée, la Présidence. En tout, 140 offres ont été collectées, donnant à tous les "coureurs" quelques pistes intéressantes pour la suite de leur recherche d'emploi.
Nous avons suivi l'une des équipes de trois jeunes qui a relevé le défi (voir interview) dans la zone industrielle de Fare Ute. Si ces trois chercheurs d'emploi de Paea ont gardé le moral et leur motivation jusqu'au bout, l'expérience restait tout de même difficile. Grâce à leurs efforts, en presque deux heures et demie de démarchage sous une pluie torrentielle, ils ont pu récupérer trois offres de stage et une proposition de CDD d'un mois, parmi une douzaine d'entreprises…
PEU D'OFFRES MAIS UNE BONNE EXPÉRIENCE
Malgré le manque contrats à longue durée offerts dans leur zone, notre équipe ne s'est pas laissée décourager et a profité de l'expérience pour lutter contre sa timidité. Cette expérience était intimidante pour des jeunes jetés dans un environnement qui ne leur est pas familier. Mais à trois, dans le cadre d'un projet bien défini, l'épreuve devenait surmontable. Ils espèrent que quand ils devront faire ces démarches seuls, ils seront maintenant mieux armés. Et parfois il n'y a avait pas de poste, mais tout de même des opportunités futures. Quand l'entreprise recrutera bientôt dans leur spécialité, ils ont pu effectuer une première prise de contact, avec pour mission d'envoyer un CV et une lettre de motivation pour une chance d'être rappelés plus tard en fonction des besoins.
Pour les récompenser, les organisateurs (le Contrat de ville rassemblant Pays, État et communes du grand Papeete ; en association avec l'association FACE – Fondation Agir Contre l'Exclusion) leur ont offert les deux repas de la matinée. Le président Édouard Fritch, impressionné par la motivation de ces 200 jeunes arrivés de Papara, Mahina et même Moorea dès 7h30 du matin, a même demandé au dernier moment à ses cuisines de préparer un festin avec du veau en l'honneur de ses invités, à la place du chao men initialement prévu. À midi, le dernier grand rassemblement des coureurs était enfin l'occasion de mettre en commun toutes les offres d'emploi et de stage collectées par tous les participants. Notre équipe peu chanceuse a pu sécher à l'abri et a enfin pu trouver son bonheur parmi les 140 offres exposées. Ils ont terminé la matinée avec un large sourire, au moment même où le soleil chassait enfin les nuages.
Dans les prochaines semaines, les organisateurs vont continuer de suivre leurs 200 volontaires pour les aider à rédiger leurs CV et lettres de motivation pour répondre aux offres. Un sondage dans trois mois sera aussi effectué pour faire le point de la situation de tous ces coureurs.
Teumere, Mateata et Tuatini, chercheurs d'emploi de Paea
Cette entreprise de Fare Ute qui gère cinq commerces à Tahiti a reçu l'équipe de trois jeunes. Elle avait des stages à proposer, que l'équipe a récupéré pour les partager avec l'ensemble des 200 participants.
"C'est un petit début, mais il faut commencer quelque part"
Quel âge avez-vous ? Avez-vous déjà travaillé avant ?
Nous avons 19, 20 et 24 ans. On a eu des petits boulots, mais jamais de vrais contrats… Là on aimerait bien trouver un CDI, c'est pour ça que nous avons accepté de participer. Et c'est bien organisé, avec la mallette, les T-shirt, les bus et même le chao men à midi.
Comment se passe votre course ce matin ?
Nous avons trouvé trois offres de stages et peut-être un CDD d'un mois. C'est plutôt positif, même si beaucoup d'entreprises n'embauchent pas. Ca a pu être démoralisant parfois… mais sinon ça nous fait de l'expérience, et permet d'aller vers les entreprises sans avoir honte. Peut-être que c'est d'avoir le T-shirt ou d'être en groupe, mais c'est quelque chose que nous n'aurions pas pu faire avant !
D'avoir fait la démarche une douzaine de fois vous aidera à y retourner seuls ?
Oui. C'est quand même un petit début, mais il faut commencer quelque part.
Êtes-vous déçus de ne pas avoir trouvé plus d'offres d'emploi ?
Un peu, mais on verra à midi ce qu'ont trouvé les autres équipes. On espère que certains auront eu plus de chance que nous !
Quel âge avez-vous ? Avez-vous déjà travaillé avant ?
Nous avons 19, 20 et 24 ans. On a eu des petits boulots, mais jamais de vrais contrats… Là on aimerait bien trouver un CDI, c'est pour ça que nous avons accepté de participer. Et c'est bien organisé, avec la mallette, les T-shirt, les bus et même le chao men à midi.
Comment se passe votre course ce matin ?
Nous avons trouvé trois offres de stages et peut-être un CDD d'un mois. C'est plutôt positif, même si beaucoup d'entreprises n'embauchent pas. Ca a pu être démoralisant parfois… mais sinon ça nous fait de l'expérience, et permet d'aller vers les entreprises sans avoir honte. Peut-être que c'est d'avoir le T-shirt ou d'être en groupe, mais c'est quelque chose que nous n'aurions pas pu faire avant !
D'avoir fait la démarche une douzaine de fois vous aidera à y retourner seuls ?
Oui. C'est quand même un petit début, mais il faut commencer quelque part.
Êtes-vous déçus de ne pas avoir trouvé plus d'offres d'emploi ?
Un peu, mais on verra à midi ce qu'ont trouvé les autres équipes. On espère que certains auront eu plus de chance que nous !
Caroline, assistante de direction au Comptoir Polynésien Yamaha Polynésie
Caroline reçoit l'équipe de coureurs et partage avec elle les différents stages proposés par son entreprise.
"Cette démarche est clairement un plus pour leur recherche d'emploi"
Que penses-tu de cette Course à l'emploi ?
Je n'en avais pas entendu parler, mais ils m'ont expliqué et je trouve ça bien. C'est vrai que beaucoup de jeunes sont en recherche d'emploi, donc c'est bien que des choses comme ça se mettent en place.
Reçois-tu beaucoup de jeunes qui déposent un CV en candidature spontanée ?
Oh oui ! On en a encore reçu un hier, et aussi des élèves de l'Université qui ont un projet pour faire passer des simulations d'entretiens aux étudiants… nous sommes beaucoup sollicités. Malheureusement, il n'y a pas d'offres en ce moment.
Que penses-tu de ces trois jeunes gens ?
Je ne les ai pas vu très longtemps, mais c'est bien qu'ils soient dans cette démarche, ça montre qu'ils sont motivés et qu'ils ont envie d'avancer, c'est très positif. Et c'est clairement un plus pour leur recherche d'emploi. Ils auront cette facilité à aller vers les gens et les employeurs, c'est un bon point. Et la motivation est toujours un des éléments les plus importants dans un recrutement.
Que penses-tu de cette Course à l'emploi ?
Je n'en avais pas entendu parler, mais ils m'ont expliqué et je trouve ça bien. C'est vrai que beaucoup de jeunes sont en recherche d'emploi, donc c'est bien que des choses comme ça se mettent en place.
Reçois-tu beaucoup de jeunes qui déposent un CV en candidature spontanée ?
Oh oui ! On en a encore reçu un hier, et aussi des élèves de l'Université qui ont un projet pour faire passer des simulations d'entretiens aux étudiants… nous sommes beaucoup sollicités. Malheureusement, il n'y a pas d'offres en ce moment.
Que penses-tu de ces trois jeunes gens ?
Je ne les ai pas vu très longtemps, mais c'est bien qu'ils soient dans cette démarche, ça montre qu'ils sont motivés et qu'ils ont envie d'avancer, c'est très positif. Et c'est clairement un plus pour leur recherche d'emploi. Ils auront cette facilité à aller vers les gens et les employeurs, c'est un bon point. Et la motivation est toujours un des éléments les plus importants dans un recrutement.