Une ambiance quasi-studieuse de l'ensemble des participants à ce premier forum de la mer.
PIRAE. 3 avril 2014 - La dernière journée des assises de la mer a permis de déceler de nombreuses problématiques liées à l’économie générale du secteur maritime. Mais avec cela, des pistes à explorer ont également été mis « sur la table ». Une première expérience positive qui incite organisateurs et participants à se revoir d’ici quelques mois pour la prochaine étape, l’agencement des idées retenues en vue de la création du cluster maritime polynésien.
« Pour une première, c’est très positif pour nous. » nous a confié Eddy Lai, un jeune exploitant d’une ferme acquacole spécialisée dans l’exportation de paraharaha. « De toute manière, dans notre secteur, nous devons pouvoir joindre nos forces en terme d’études diverses, d’opportunités mais aussi de création d’emploi. » a-t-il ajouté. Cette seconde et dernière journée des assises de la mer a véritablement permis à l’ensemble des professions liés au domaine maritime, de s’exprimer. « Cela fait longtemps que cela ne s’était produit. D’ordinaire, ce genre de table ronde s’adresse généralement à l’emploi ou à l’administration. » nous a également confié un agent du territoire.
Les neuf thèmes ont été traités sous trois aspects : les opportunités, les freins puis les projets. Il a tout d’abord été question du transport. Pour ce dernier, Il a été préconisé le développement des dessertes en faveurs des îles-sous-le-vent entre autres ou encore la remise à niveau des ports dans les archipels. Au vu de la taille de plus en plus imposante de certains navires, les débarquements sont devenus difficiles dans certains archipels.
Du côté des activités portuaires, les idées n’ont pas manqué, comme la formation d’une communauté maritime portuaire à l’échelle du pays, ou encore la mise en place de guichets uniques administratifs via une uniformisation informatique. Cela pourrait concernant l’ensemble des intervenants (gestionnaires, acconiers et autres). Un intervenant avait soulevé un frein, à savoir la défiscalisation. Parlant au nom des pêcheurs professionnels et armateurs de thoniers, celui-ci avait demandé une participation plus active et tout aussi importante des instances publiques afin que l’achat de nouvelles unités de pêches soit plus abordable. D’autant plus que cela contribuerait au renouvellement de la flotte de pêche dont certains navires ne réponde plus aux normes de navigation. "ce qui est dangereux !" a dénoncé un armateur.
Pour les autres branches telles que la construction et chantiers navals, l’idée a été de transmettre le savoir-faire et les capacités techniques nautiques et navales des chantiers, constructeurs et équipements polynésiens. Quant au tourisme nautique, l’accent a été mis par exemple sur la monotonie des excursions touristiques et des dispositifs d’accueil selon l’île visitée. Pour de ce qui est de la Production et Transformation des produits de la mer, les professionnels souhaitent à l’unanimité le renouvellement de la flotte de pêche, et surtout l’acquisition de bateaux à cale réfrigérés en vue de l’organisation de campagnes plus longue, c'est-à-dire au-delà de 15 jours. Les navires pourraient ainsi optimiser la gestion des ressources marines polynésiennes.
D’autres sujets ont été abordés, mais face aux demandes et de l’engouement de tous lors de cette première approche, une prochaine assemblée sera fixée d’ici la fin du mois de mai. Il sera alors question de la constitution du cluster maritime polynésien. « Nous prendrons des exemples sur les autres clusters afin de mener à bien notre mission de contributeurs à l’économie marine de notre pays. » a expliqué Gérard Siu, président du syndicat Tai moana à l’origine de ce forum.
TP
« Pour une première, c’est très positif pour nous. » nous a confié Eddy Lai, un jeune exploitant d’une ferme acquacole spécialisée dans l’exportation de paraharaha. « De toute manière, dans notre secteur, nous devons pouvoir joindre nos forces en terme d’études diverses, d’opportunités mais aussi de création d’emploi. » a-t-il ajouté. Cette seconde et dernière journée des assises de la mer a véritablement permis à l’ensemble des professions liés au domaine maritime, de s’exprimer. « Cela fait longtemps que cela ne s’était produit. D’ordinaire, ce genre de table ronde s’adresse généralement à l’emploi ou à l’administration. » nous a également confié un agent du territoire.
Les neuf thèmes ont été traités sous trois aspects : les opportunités, les freins puis les projets. Il a tout d’abord été question du transport. Pour ce dernier, Il a été préconisé le développement des dessertes en faveurs des îles-sous-le-vent entre autres ou encore la remise à niveau des ports dans les archipels. Au vu de la taille de plus en plus imposante de certains navires, les débarquements sont devenus difficiles dans certains archipels.
Du côté des activités portuaires, les idées n’ont pas manqué, comme la formation d’une communauté maritime portuaire à l’échelle du pays, ou encore la mise en place de guichets uniques administratifs via une uniformisation informatique. Cela pourrait concernant l’ensemble des intervenants (gestionnaires, acconiers et autres). Un intervenant avait soulevé un frein, à savoir la défiscalisation. Parlant au nom des pêcheurs professionnels et armateurs de thoniers, celui-ci avait demandé une participation plus active et tout aussi importante des instances publiques afin que l’achat de nouvelles unités de pêches soit plus abordable. D’autant plus que cela contribuerait au renouvellement de la flotte de pêche dont certains navires ne réponde plus aux normes de navigation. "ce qui est dangereux !" a dénoncé un armateur.
Pour les autres branches telles que la construction et chantiers navals, l’idée a été de transmettre le savoir-faire et les capacités techniques nautiques et navales des chantiers, constructeurs et équipements polynésiens. Quant au tourisme nautique, l’accent a été mis par exemple sur la monotonie des excursions touristiques et des dispositifs d’accueil selon l’île visitée. Pour de ce qui est de la Production et Transformation des produits de la mer, les professionnels souhaitent à l’unanimité le renouvellement de la flotte de pêche, et surtout l’acquisition de bateaux à cale réfrigérés en vue de l’organisation de campagnes plus longue, c'est-à-dire au-delà de 15 jours. Les navires pourraient ainsi optimiser la gestion des ressources marines polynésiennes.
D’autres sujets ont été abordés, mais face aux demandes et de l’engouement de tous lors de cette première approche, une prochaine assemblée sera fixée d’ici la fin du mois de mai. Il sera alors question de la constitution du cluster maritime polynésien. « Nous prendrons des exemples sur les autres clusters afin de mener à bien notre mission de contributeurs à l’économie marine de notre pays. » a expliqué Gérard Siu, président du syndicat Tai moana à l’origine de ce forum.
TP
